Coup de coeur animé: Violet Evergarden

Hello à tous ! Lentement, mais surement, je reprends les rennes de mon blog. Désolée pour ce rythme un peu décousu. J’ai du mal à diversifier encore mes rubriques mais ça va venir. Je n’ai pas eu de coup de coeur artistique ces deux derniers mois.  Alors je reviens à mes premiers amours: les animés japonais ! Aujourd’hui j’avais envie de vous faire part de mon dernier coup de coeur: Violet Evergarden !

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Résumé:

Violet Evergarden, une ancienne soldate, est reconvertie en « poupée de souvenirs automatiques »: un métier qui consiste à aider les gens à rédiger des lettres retranscrivant leurs sentiments à leur proches. Par les histoires de ses « clients », la jeune fille va peu à peu trouver sa rédemption personnelle et affronter les ombres de son triste passé…

Bande-annonce

Mon avis:

Une bien jolie découverte !Violet Evergarden est une série de light novel japonais écrite par Kana Akatsuki et illustrée par Akiko Takase. C’est de l’adaptation animé de Kyoto Animation dont je vais vous parler.

L’histoire se déroule autour d’une jeune fille, Violet Evergarden. Orpheline, elle n’a connu qu’une seule chose ses 14 premières années: la Guerre. Son seul point d’ancrage était son mentor et supérieur, le Major Gilbert. La guerre finie, la jeune fille se retrouve complètement désoeuvrée. Elle se sent inutile. Mais le Destin va l’amener à une reconversion pour le moins inattendue: écrivain public, qui, dans cet animé porte le nom de Poupée de Souvenirs Automatiques. Un nom particulièrement seyant pour Violet. En effet la jeune fille, bien qu’ayant un visage angélique, a perdu toute expression et ressemble presque à une vraie poupée…aux bras mécaniques !

Mais plus que la guerre, cet animé nous propose une magnifique reconstruction psychologique !

Au début, Violet est complètement amorphe ! N’ayant connu que la noirceur de la guerre et les ordres en tout genre, elle est complètement déroutée par…le concept même des sentiments ! Une vraie « poupée de guerre ». 

Mais grâce à ses collègues et ses « clients », Violet va progressivement reconquérir sa propre humanité. Grâce aussi à son mentor, dont le souvenir est la seule étincelle de joie dans le passé de la jeune fille ! Il fait office de point d’ancrage de l’histoire. C’est grâce à lui que Violet s’accroche à la vie, car le militaire était le seul à la voir telle qu’elle était: une enfant utilisée comme arme de guerre ! Leur lien très particulier illumine tout l’animé ! 

J’ai adoré la construction de chaque épisode, qui nous plonge dans « les petites histoires traversant la Grande ». Chaque tranche de vie fait écho dans l’esprit de Violet, qui, peu à peu, s’humanise. Son évolution est lente, profonde, douloureuse. Mais la jeune fille s’accroche, apprend à écouter, ressentir et surtout, affronte courageusement ses démons.

L’esthétique, agréable et lumineuse, m’a rappelé certains aspects de The Full Métal Alchémist: les enfants confrontés à la guerre, le côté militaire, très marqué dans certains épisodes ! Toutefois, l’humour est moins présent. Il règne au contraire une certaine mélancolie qui donne un charme très particulier à l’ensemble.

Un animé original et très beau !

Mary et la fleur de la sorcière

Hello à tous ! Aujourd’hui, place à un bel animé que je voulais voir depuis un moment ! En grande fan de magie, de nature et de jolis dessins, je devais absolument voir « Mary et la fleur de la sorcière » de Hiromasa Yonebayashides studios Ponoc

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Résumé:

C’est l’été, Mary vient d’emménager chez sa grand-tante dans le village de Manoir Rouge. Dans la forêt, la fillette  découvre une fleur mystérieuse qui ne fleurit qu’une fois  tous les sept ans. On l’appelle la «Fleur de la sorcière».
Pour une nuit seulement, grâce à cette fleur, Mary possèdera des pouvoirs magiques et sera transportée à Endor, l’école la plus renommée dans le monde de la magie, qui s’élève au-dessus du ciel, au-delà des nuages. C’est là que l’aventure de Mary va commencer !

Mon avis: 

Quelle merveille !!! J’ai retrouvé ce qui m’avait charmé dans Arietty et Souvenirs de Marnie. Une histoire passionnante, une héroïne choupinette comme tout, et beaucoup de rebondissements !

Mary est une petite fille pleine d’énergie, mais très maladroite. Elle a emménagé chez sa grand-tante dans un joli manoir non loin d’une mystérieuse forêt. Elle se fait un camarade, Peter, un voisin aussi souriant et taquin qu’elle est timide et presque ronchon. J’ai juste adoré Mary avec ses couettes, son air buté et l’affection sincère qu’elle voue à sa tante. Elle n’abandonne pas malgré ses maladresses. 

La vie de Mary va prendre une tournure fantastique le jour où elle découvre une jolie fleur bleue étrangement phosphorescente, qui apparemment, ne fleurit que tous les 7 ans…

Si le début du film est lent, la suite devient plus dynamique et enlevée à la seconde où on découvre l’aspect magique de l’histoire: une école dans les nuages, un balai plein de personnalité, un chat blasé, des sorciers qui ne pensent qu’à leur pouvoir (dans les deux sens du terme !) et un secret bien gardé !

L’esthétique est colorée à souhait, et particulièrement réaliste dans tous les plans de nature ! J’avais l’impression de voir une photo, par moment ! L’école de Endor n’est certes pas aussi impressionnante que Poudhlard ou de Witch Academia, mais c’était bien agréable à regarder ! J’ai aussi bien aimé l’évolution de Peter ! C’est un garçon courageux et plutôt mignon ! Mais mon coup de coeur, c’est le chat ! Ses expressions et ses miaulement ont été la touche la plus réaliste du film au final !

Les puristes de Ghibli pourraient le trouver un peu fade dans ses plans. Mais je trouve ce film parfait pour les enfants car le scénario est moins compliqué que je l’imaginais ! Il y a de l’action, de l’humour, mais aussi une morale… que je n’avais pas vue venir, et qui change des Ghibli justement !

Des couleurs, de l’amitié, des chats, une nature verdoyante, une fleur étrange et une jolie musique. Voici tous les ingrédients pour une animation certes maladroite dans certains plans, mais qui remplit très bien son rôle ! Je le préfère à Kiki la petite sorcière !

 

« Pompoko » de Isao Takahata

Je continue mes découvertes Ghibli avec un animé original qui n’est pas de Miyazaki, pour une fois !

Résumé:

Jusqu’au milieu du XXe siècle, les Tanukis, emprunts d’habitudes frivoles, partageaient aisément leur espace vital avec les paysans. Leur existence était douce et paisible.
Mais le gouvernement amorce la construction de la ville nouvelle de Tama. On commence à détruire fermes et forêts. Leur habitat devenu trop étroit, les tanukis jadis prospères et pacifistes se font la guerre, l’enjeu étant de conserver son bout de territoire. Efforts dérisoires car la forêt continue de disparaître… à cause des Humains.

 

Mon avis:

Voilà un animé qui m’a beaucoup… déroutée !

Les Tanukis sont, dans la mythologie japonaise des Yokais : des Esprits de la forêt. À mi-chemin entre un chien et un raton-laveur, ils ont la faculté de changer de forme et mènent une vie prospère non sans guerre de clan et amours compliqués. 

Malheureusement, la forêt se raréfie de plus en plus à cause de leur voisins humains, qui n’ont pas conscience de la présence de ces créatures. Les humains, à force de se développer, tant dans la reproduction que l’urbanisation ont oublié leurs divinités et leur valeur première: l’Amour de la Nature !

Horrifiés de voir leur habitat détruit, certains Tanukis décident d’entrer en guerre contre ces bipèdes sans scrupules ! Nous sommes dans les années 60 et à l’époque, le Japon connaît une forte croissance et les logements font défaut. De vastes programmes de construction sont donc lancés, faisant disparaître les villages de jadis.

Je m’arrêterai là pour l’histoire. Ce que je peux dire, c’est que j’ai bien aimé la bouille de ces animaux mystiques et leur style de vie. À proximité des humains, ce ne sont que des animaux furtifs, presque invisibles. Chez eux, ils dégainent kimono, bâtons et transformation à gogo ! J’ai adoré découvrir la mythologie japonaise, pleine de mystère et d’étrangeté. L’esthétique est sympathique, même si j’ai trouvé qu’il manquait quelquechose pour être vraiment charmée.

Mais cet animé a surtout la grande particularité d’être à la fois drôle et triste, léger (dans sa forme) et grave (par son message). La fin, m’a particulièrement prise de court et m’a laissée sur un sentiment de honte quant à ma propre espèce ! Pan dans les dents !

Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai adoré, mais j’ai bien aimé cet animé pas si léger que ça !

Assassination Classroom

Hello à tous ! Comme vous le savez, j’adore les animés de toutes sortes et j’en ai profité récemment pour enfin découvrir le très très bon Assassination Classroom !

Assassination Classroom est un manga écrit et dessiné par Yūsei Matsui. Il a été par la suite adapté en série animé par Seiji Kishi.

L’histoire se déroule au prestigieux collège Kunugigaoka, dont le directeur, Gakuhō Asanoa une conception des plus douteuses de l’éducation.

En effet, il fait une analyse extrême de la différence entre les « forts » et les « faibles ». Pour lui, il n’y a pas de problème à la discrimination. Les élèves qui ne correspondent pas à son idéal sont mis à part. Ainsi les « moutons noirs » de toutes sorte, sont relégués dans une « classe » isolée en pleine forêt: la classe E. Elle est surnommée la « classe des « Épaves » (en vf) ou « Class End » (dans la version VO)

Mais un événement inattendu va bouleverser ses plans.

Une étrange créature, un mix improbable de pieuvre jaune à tête de smiley, déclare avoir détruit 70 % de la Lune ! Il prévoit ensuite de détruire la Terre en mars prochain pour des raisons inconnues. Il se présente ensuite au gouvernement japonais et annonce vouloir devenir le professeur principal de la classe 3-E du collège pour pouvoir les former en tant qu’assassins et éliminer une cible bien particulière : lui-même !

Les élèves de cette classe auront donc pour objectif d’assassiner leur professeur afin de sauver la Terre, la récompense étant de 10 milliards de yens.

Cependant un problème se pose : la créature se déplace à une vitesse supersonique, possède des tentacules à fonctions infinies. Il paraît indestructible, d’où son nom: Koro-sensei. Koro voulant dire « impossible à tuer » !

De plus Le gouvernement japonais va accepter, pour pouvoir le garder à l’œil à condition que Koro-sensei ne fasse pas de mal aux élèves. Sans parler d’autres tueurs à gages, bien décidés à décrocher la prime, peu importe la destruction imminente de la Terre !

Autre « problème »: Cette créature sera la seule à traiter dignement ses élève, comme un vrai professeur, ce qui va leur donner une difficulté supplémentaire. Au fur et à mesure, un véritable lien se forme entre le prof et ses apprentis assassins.

Le plus triste dans l’histoire, c’est que les vrais « monstres » sont tous humains. 

Cet animé aborde en effet, un thème qui m’est cher: la maltraitance scolaire. Entre le proviseur, prêt à toutes les bassesses pour prouver sa théorie de la loi du plus fort. Les élèves « de l’élite » qui sont « éduqués » dans la peur d’aller en classe E, qu’ils méprisent. Mais aussi la provocation et la méchanceté gratuite. Que ce soit chez les élèves ou chez les profs ! Le fils du proviseur n’a d’ailleurs rien à envier à son père côté fourberie…mais son évolution est intéressante !

Quant aux autres, les « épaves », ils ont chacun leur raisons (plus ou moins valable) d’être en classe E: difficultés scolaires, tempérament soupe au lait ou milieu modeste, chaque élève a son histoire et ses blessures. Parmi les plus intriguant ya l’élève narrateur de l’histoire: Nagisa, un ado androgyne (tiens, encore !) qui note tous les points faibles du professeur Koro. Et Karma, le rebelle provocateur dont les notes surpassent même l’Élite.

Heureusement, ils ont « chance » de compter sur Tadaomi Karasuma, un agent du Ministère de la défense qui leur sert également d’entraineur sportif. Derrière son apparente froideur, c’est un homme intègre qui aidera les élèves à se surpasser. Il y a aussi Irina Pouvanovich (surnommée « Mademoiselle Pouffe » par les élèves), une redoutable tueuse russe, qui leur enseigne l’anglais. Méfiez-vous de ses allures de poupées barbie, vous vous en mordrez les doigts !

Enfin, il y a Koro-sensei: son passé trouble et son comportement déroutant est LA grande énigme de l’histoire ! Tantôt hilarant, tantôt flippant, il est aussi imprévisible qu’attachant ! Ce personnage m’a vraiment fascinée ! Comment cet être a-t-il vu le jour? A- t-il vraiment détruit la Lune? Et pourquoi veut-il la destruction de la Terre? 

À vous de le découvrir ! En tout cas, j’ai adoré le cocktail  baston/comédie/éducation qui déménage bien ! Pas une fois je n’ai été déçue et j’ai même eu droit à des twists assez géniaux !

Un animé culte, surtout si vous aimez l’humour noir et la baston !

Full Metal Alchemist: Brotherhood

Hello, à tous ! Aujourd’hui, une petite chronique otaku, avec le plus célèbre alchimiste du japon !

Fullmetal Alchemist: Brotherhood est la deuxième adaptation animée du manga Fullmetal Alchemist d’Hiromu Arakawa

Contrairement à la première adaptation, cette version se veut plus fidèle à l’histoire et à l’esprit du manga, et ce, dans son intégralité.

Résumé:

« Dans le pays dAmestris, pays où l’alchimie est élevée au rang de science universelle, deux frères, Edward et Alphonse Elric, parcourent le pays à la recherche de la légendaire pierre philosophale. Leur père les a quittés et leur mère, Trisha Elric, meurt quelques années plus tard d’une maladie, laissant ses deux jeunes enfants derrière elle. Quelque temps plus tard, les deux frères tentent de la faire revenir grâce à l’alchimie, bravant la loi qui interdit formellement la transmutation humaine. Ils en payeront le prix fort. Edward décide alors de s’engager dans l’armée en tant qu’alchimiste d’État,  obtenant un nouveau nom: le Fullmetal. Grâce à ce statut, les deux frères chercheront, au péril de leur vie, la pierre qui leur rendra ce qu’ils ont perdu, mais le secret de la pierre philosophale est bien gardé… »

 

 

Mon avis:

Par où commencer? Cette histoire est bien trop complexe, tant dans son univers que ses personnages, qu’il me sera difficile de n’en faire qu’un seul article !

Tout d’abord, il y a la famille Elric elle-même: ravagés par la mort de leur mère, deux frères vont tenter l’impossible: la ressusciter par le biais de l‘Alchimie. Mais non seulement, cela s’avérera impossible, mais ils vont payer cher cet acte désespéré !

Edward est un ado rebelle et soupe au lait, qui est aussi maladroit qu’attachant. Derrière sa fougue, il cache une « naïveté » touchante, surtout dans ses aspirations: revoir sa mère et rendre son corps à son frère. Il est très en colère contre son père, qui a déserté la maison familiale sans explication. À douze ans, il sera le plus jeune Alchimiste d’état, mais il est loin d’en tirer gloire ! 

Alphonse, lui, est plus calme, réfléchis et sensible. Son corps bloqué « de l’autre côté », son âme est incarné dans une armure vide gigantesque ! J’ai beaucoup aimé ses questionnements, ses doutes, mais aussi la confiance absolue envers son frère. Tout les deux ont une relation forte et complexe, entre complicité, courage et amertume.

Ils seront aidés dans leur quête par une pléiade de personnages aussi loufoques qu’attachants, mais non sans zone d’ombres…

Il faut dire que l’univers dans lequel ils évoluent est pour le moins déroutant:

En effet, le chef d’état, King Bradley est aussi connu sous un autre nom, bien plus inquiétant: le Führer ! Des événements très graves se sont produits; armée toute puissante, génocide, vengeance, abus de pouvoir… L’histoire s’inspire clairement de la Seconde Guerre Mondiale !

Il y a bien-sur l’Alchimie: cette science permet de comprendre, décomposer et recomposer la matière. Mais bien que puissante, elle a aussi ses limites : il est impossible de créer à partir de rien. On ne peut qu’utiliser des matériaux déjà présents à l’origine.  C’est la loi fondamentale de l’échange équivalent. Et la transmutation humaine (créer un être humain à partir de ses matières premières) est un tabou absolu. 

Mais bien entendu, il y a toujours une exception à la règle ! Car de curieux êtres sèment la zizanie dans le village et l’armée: les Homonculus, des créatures aussi cruelles que puissantes !

Il y a aussi les Chimères, des êtres hybrides parfois mi-humaines mi animale. Cet aspect sombre m’a fait penser à la quête de Frankenstein: créer un humain à partir d’autres… L’épisode 7 notamment, m’a particulièrement marquée sur le sujet ! Ceux/celles qui l’ont vu me comprendront !

Chaque personnage a son importance, même le plus « innocent ». Du colonel utopiste Roy Mustang au soldat Ishval Scar, de l’amie d’enfance Winry au Lieutenant Maes Hugues, gaga de ses petites filles…

Tous m’ont tous émue par leur courage, leurs démons cachés et leur force de combat ! 

La famille enfin, est la pierre centrale de l’histoire: qu’elle soit bonne ou mauvaise, humaine ou « divine », de sang ou de coeur. La relation père/ fils est particulièrement présente !

J’ai regardé cet animé avec fascination, surprise, horreur parfois, mais surtout avec le sentiment qu’il faudrait que je le revois pour découvrir d’autres détails que j’ai loupé !

Tout ça pour dire que j’ai juste adoré cet animé mythique !

Coup de coeur: Your Name (Makoto Shinkai)

Enfin !!!! Depuis le temps que je voulais le voir ! Voici ma chronique de l’animé qui me mettait en mode emoji coeur rien qu’à la bande-annonce !

Résumé:`

« Mitsuha, adolescente coincée dans une famille traditionnelle, rêve de quitter ses montagnes natales pour découvrir la vie trépidante de Tokyo. Elle est loin d’imaginer pouvoir vivre l’aventure urbaine dans la peau de… Taki, un jeune lycéen vivant à Tokyo. À travers ses rêves, Mitsuha se voit littéralement propulsée dans la vie du jeune garçon. Quel mystère se cache derrière ces rêves étranges qui unissent deux destinées que tout oppose et qui ne se sont jamais rencontrée? »

 

Mon avis:

Oh la la … par où commencer? J’ai peur de trop en dévoiler dans mon enthousiasme ! Mais je vais tenter de ne pas trop en dire !

Nous suivons donc la vie de deux lycéens:

Mitsuha, dix-sept ans, vit dans le petit village d’Itomori. Orpheline de mère, elle vit avec sa petite sœur, Yotsuha, et sa grand-mère, Hitoha, son père ayant quitté le foyer pour se lancer dans la politique et devenir maire. Partageant son temps entre les études, ses amis, et son rôle de miko, dont le savoir lui est transmis par sa grand-mère, elle étouffe, et rêve d’une autre vie…en tant qu’homme à Tokyo

Taki, de son côté, est un lycéen tokyoïte timide et doué en dessin. Lorsqu’il ne traîne pas avec ses amis au lycée ou au café, il travaille dans un restaurant italien comme serveur, où il est amoureux d’une collègue plus âgée, Miki, sans avoir jamais osé se déclarer.

Jusqu’à ce qu’un jour, un curieux phénomène se produit: nos deux ados échangent littéralement leur vie, chacun dans le corps de l’autre ! Les passages où ils se découvrent sont à la fois drôles et tellement touchants ! Mais bientôt, ça devient vite ingérable ! 

Outre la romance, il y a aussi une histoire subtile de voyage dans le temps, de tradition ancestrale étouffante, de famille éclatée, mais aussi d’amitié, d’histoire et de mémoire. Et toujours cette opposition entre le progrès et la nature luxuriante, la vie simple de la campagne et le bouillonnement de la ville…

Et que dire de l’esthétique de cet animé ! On retrouve cette atmosphère lumineuse et onirique qui m’avait tant émerveillée dans The Garden of Words ! C’est bien simple, je veux faire des fond d’écran de tous les plans de paysages ! C’est juste trop beau !!!! 

Juste un tout petit bémol pour la fin cependant, qui ressemble un peu trop à 5 centimètres par seconde, mais en plus positif ! Heureusement! 

Mais ce n’est qu’un détail : j’ai adoré cet animé, dans son ensemble ! Je le reverrai avec plaisir !!!

Free !

Aujourd’hui, je vous invite à plonger ! Voici une jolie découverte animé parfaite pour les vacances !

Free ! nous immerge dans le monde de la natation et nous conte l’histoire de Haruka Nanaseun jeune garçon passionné par l’eau et la nage, mais qui refuse toute compétition. Calme, il montre peu ses sentiments et a du mal à communiquer. Depuis qu’il est enfant, Haruka a développé une véritable passion pour l’eau, et nage dès qu’il en a l’occasion. Au point d’avoir des réactions un peu étranges..

En primaire, il intègre le club de natation et fait la connaissance de Makoto Tachibana, Nagisa Hazuki et Rin MatsuokaPeu avant qu’ils ne soient diplômés, le groupe remporte un tournoi de natation. Par la suite le groupe s’est séparé, chacun ayant intégré un collège différent.

Haruka mène une vie paisible et intègre un peu plus tard le lycée Iwatobi. Sa vie semble presque banale jusqu’au jour où Rin, parti en Australie pour perfectionner ses techniques de nage, revient au Japon et le défie dans un match de natation.

Haruka est impressionné par la maîtrise et la puissance de son ancien ami, qui n’est plus celui qu’il a connu enfant: alors qu’il était un petit garçon espiègle et enthousiaste, il est revenu triste et plein d’une rancune inexpliquée.

Une relation très houleuse se met alors en place entre les deux rivaux,  à la surprise et tristesse de ses camarades. J’ai beaucoup aimé Haruka, qui nage pour le plaisir mais paraît sans émotion apparente. Jusqu’à sa rencontre avec ses amis avec qui il apprend le plaisir de la compétition; Il est raillé à l’école car il a un prénom de fille. Ce qui est bizarrement, aussi le cas de ses camarades nageurs !

Rin, lui, va à lAcadémie Samezuka, mais ne s’est pas initialement joint à l’équipe de natation. C’est un jeune homme amer, combatif mais qui, à force de toujours être le meilleur, a perdu le plaisir de nager. Disons-le tout net: je suis complètement « in love » du personnage ❤

Il sera néanmoins très admiré par Nitori, l’un de ses camarade qui aimerait beaucoup s’en faire un ami mais qui se fait tout le temps rembarré ! il est d’un tempérament très enthousiaste et manque de confiance en lui en nage. Mais il est d’une grande patience et sait écouter.

Même s’il s’est auto-proclamé contre les membres du club de natation d‘Iwatobi, Rin continue cependant à se préoccuper pour eux, particulièrement pour Haruka. J’aime beaucoup leur amitié/rivalité, très intéressante !

enfin « amitié », tout est relatif… si vous voyez ce que je veux dire ^_^

Makoto est le meilleur ami d’Haruka. C’est un jeune homme agréable et très attentionné mais qui est d’un tempérament assez peureux, ce qui le rend assez attachant ! Il a développé une crainte de l’océan en raison d’un incident traumatisant. 

Nagisa Hazuki est un garçon enjoué, plein d’entrain et n’a pas peur de dire ce qu’il pense. Il admire la manière de nager d‘Haruka depuis l’école primaire et s’inscrit à son lycée dans l’espoir de nager avec lui de nouveau.

Le graphisme est très sympa, coloré et dynamique. Mais comme dans tous animé sportif, on a l’impression que le « terrain de jeu » (ici la piscine) fait des kilomètres !!! Ça m’a toujours fait rire ! C’était pareil pour Olive et Tom !

Je résiste pas à mettre cette splendide fan vidéo qui illustre à merveille ce très bel animé sportif ! Beaux mecs animés + Ed Sheeran = combo gagnant !

 

The Garden of Words

Je vous en avais parlé lors de mon article musical, voici donc la chronique tant attendue.

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The Garden of Words (言の葉の庭, Kotonoha no niwa) est un film d’animation japonais réalisé par Makoto Shinkai, sorti en 2013.

Résumé:

« Takao, qui est en apprentissage pour devenir cordonnier, sèche les cours et dessine des chaussures dans un jardin de style japonais. Il y rencontre une mystérieuse femme, Yukino, qui est plus âgée que lui. Par la suite, et sans se donner rendez-vous, ils commencent à se voir encore et encore mais seulement les jours de pluie. Ils finissent par discuter ensemble et s’ouvrent l’un à l’autre. Mais la fin de la saison des pluies approche… »

Mon avis:

Alors déjà, visuellement, c’est une véritable oeuvre d’art ! Des plans colorés, lumineux et mélancoliques, une atmosphère très particulière, qui m’a totalement envoûtée. Chaque goutte de pluie est magnifiée, presque surnaturelle. 

L’histoire de nos deux héros est assez touchante, même si elle met longtemps à se mettre en place. Il y a d’abord Takao, un jeune aprenti cordonnier d’une quinzaine d’années, qui a la particularité d’aimer la pluie. 

Aussi il prend l’habitude de sécher les cours lors de mauvais temps. C’est lors d’une de ses escapades qu’il fait la connaissance de Yukino, une jeune femme plus âgée que lui, belle et mélancolique qui cache un lourd secret.

Entre eux se tisse une relation pleine de douceur et de délicatesse. La simple présence de Takao semble redonner des forces à Yukino. Elle est touchée par la franchise de l’adolescent, son côté travailleur et timide.

Ce film aborde aussi un thème grave et douloureux: le harcèlement scolaire. Les mots peuvent blesser autant que les coups, ce film le montre par petite touches.

Je regrette seulement une fin un peu trop ouverte, qui ne dit pas comment évoluera la relation de nos deux héros.

Une superbe animation, touchante et poétique qui dégage une lumière incroyable ! En même temps, Makoto Shinkai est aussi le réalisateur de « 5 centimètres par seconde », tout aussi magique dans son atmosphère et sa mélancolie.

La pluie en musique

Quitte à avoir un temps de chien, autant le prendre avec le sourire.. et en musique !

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D’abord, un petit classique.

Bon là, c’est un plaisir coupable : cette chanson m’a toujours fait rire !

La jolie Simone White et son timbre de voix à la Dido.

Rain, pour moi le plus beau clip de Madonna !

Enfin, la grande otaku que je suis n’a pas pu resister à mettre une chanson issue du sublime animé Garden of World qui se déroule durant la saison des pluies. Il faut absolument que je vous chronique cette merveille *_*

 

 

La Traversée du temps

Aujourd’hui, un très joli animé japonais sur le thème du voyage dans le temps !18777971.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Résumé:

Makoto est une jeune lycéenne comme les autres, un peu garçon manqué, pas trop intéressée par l’école et absolument pas concernée par le temps qui passe ! Jusqu’au jour où elle reçoit un don particulier : celui de pouvoir traverser le temps. Améliorer ses notes, aider des idylles naissantes, manger à répétition ses plats préférés, tout devient alors possible pour Makoto. Mais influer sur le cours des choses est un don parfois bien dangereux, surtout lorsqu’il faut apprendre à vivre sans !

Mon avis:

Si on est loin d’ateindre la poésie des Enfants Loups, c’est avec plaisir que je me suis plongée dans ce deuxième animé réalisé par Mamoru Hosoda.

Makoto, une dynamique lycéenne pleine de maladresse et de bonne humeur aime passer du temps avec ses deux amis: Chiaki et Kousuke. En classe, en se rendant dans sa salle de chimie, elle tombe sur un minuscule objet qui lui fera vivre une expérience étonnante: un bond dans le temps.

D’abord troublée, elle en parle sa tante, une restauratrice de tableau qui est aussi une sorcière. Puis, un peu à la manière d’un sportif, elle s’entraine à faire d’autres sauts temporels pour des petits plaisirs: taquiner ses potes en arrivant enfin à l’heure en cours, aider une de ses camarades à se déclarer à Kousouke, ou encore retourner à la veille pour manger son plat préféré…

Cependant, il y a toujours un revers à la médaille: changer un événement a forcément des répercussions ! Elle oubliera aussi que la vie réserve beaucoup de surprises. J’ai particulièrement apprécié l’évolution de Chiaki, qui cache bien son jeu derrière son air rieur !

J’ai beaucoup aimé l’ambiance joyeuse et très dynamique de cet animé. Le trio de personnages est certes basique: un élève sérieux, un cancre et une élève moyenne. Leur complicité est cependant assez touchante, et ne tombe pas dans le sempiternel trio amoureux, ce que j’ai apprécié. Les dessins sont un peu naïfs mais très expressifs et lumineux.  La fin, comme toutes les fins japonaise n’exclue pas un brin de mélancolie, mêllée d’une touche d’espoir.

Une animation fraîche et pétillante qui aborde le voyage dans le temps d’une manière fun et tendre !