Et bien ça y est ! Ça m’a pris un moment, mais la boucle est bouclée ! C’est avec nostalgie…et frustration que je referme cette trilogie très originale !
Deryn et Alek se retrouvent à bord du Léviathan, toujours en compagnie du Dr Barlow, du colonel Volger et de leur fidèle compagnon Bovril. Mais le vaisseau doit faire un détour imprévu pour accueillir un étrange visiteur… un certain Nikola Tesla, un inventeur Serbe. Toujours dévoré de culpabilité que la mort de ses parents ait déclenché la Guerre, Alek s’associe avec lui, persuadé que son aide y mettra fin … Mais Tesla se révèle être un fou, prêt à sacrifier des milliers de vies au nom de sa terrible invention : Goliath. C’était déjà lui qui avait mis au point le terrible canon Tesla, qui a causé la mort de nombreux soldats…
Parallèlement, Deryn subit le chantage du colonel Volger, qui a fini par découvrir sa véritable identité. Un journaliste, Malone, déjà croisé lors de leur périple à Istanbul, a lui aussi découvert sa supercherie. La lenteur d’Alek à comprendre, m’a, de ce fait, prodigieusement agacée ! Quant au Dr Barlow, elle semble s’être beaucoup rapprochée de Volger, et j’avoue avoir beaucoup apprécié ce « couple » ! Et elle fera à Deryn une offre inattendue…
Pour moi, Deryn est la véritable héroïne de cette saga: courageuse, casse-cou et impulsive, elle a beaucoup plus de charisme qu‘Alek, qui lui, est plus écorché vif. Je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage. La façon dont nos deux héros finissent par se retrouver m’a particulièrement déçue par sa facilité et sa niaiserie ! À la limite, j’aurais encore préféré que Deryn se mette avec Lilith au final ! Elle avait nettement plus de personnalité et de jugeote ! Nikola Tesla, par contre, est une très bonne surprise ! Intelligent, froid et égoïste, il ne s’intéresse qu’à la science et au pouvoir qu’elle procure.
Goliath conclut la saga par une fiche historique, pour démêler le vrai du faux ! Ce qui est très utile ! Un livre prenant, bien écrit, qui donne envie de rouvrir nos livres d’Histoire ! En tout cas, c’est très sympa à lire ! Seul défaut : la taille du livre, qui donne mal aux mains ! Vivement la sortie en poche !