C’est marrant youtube. Certains jours, j’ai l’impression de voir un peu toujours les même trucs. Et puis j’ai découvert Léo Pons. Je suis tombé sur lui en cherchant la bande-annonce du Hobbit.
Léo Pons, né le 4 octobre 1996 à Aurillac, est un réalisateur français. Il réalise des publicités et des vidéos pour des marques et des entreprises, mais il est surtout connu pour être le réalisateur de films et vidéos à succès promouvant le Cantal, notamment Le Hobbit : Le Retour du roi du Cantal, un long métrage parodique adapté des romans de J. R. R. Tolkien et des films de Peter Jackson .
Je n’ai pas vu le Roi du Cantalen entier, je n’ai vu que la bande annonce. Et si les acteurs et costumes m’ont fait beaucoup rire pour le côté très kitch, j’ai en revanche été soufflée par les plans de nature. Même Elijah Wood, le Frodon original approuve ! Comme quoi, pas besoin d’aller au bout du monde pour trouver de beaux paysages ! Qui plus est le réalisateur a collaboré avec les doubleurs officiels de la saga du Hobbit, excusez du peu ! En revanche j’ai vu récemment son dernier court-métrage : Le Buron.
Là encore, la photographie « pastorale » du film est très belle et cependant très différente, beaucoup plus sérieuse et inquiétante. En effet l’histoire se situe sous l’Occupation allemande. Nous y découvrons une espèce de huis-clos subtil entre un officier allemand blessé, et d’un bien étrange berger… L’ambiance mystérieuse est très réussie dans son ambiguïté ! Entre Histoire et légendes rustiques, nous assistons à une sorte de « guerre des nerfs » entre les deux hommes. J’ai beaucoup aimé les dialogues, la musique et la réflexion que ce film aborde. La vie simple des familles, l’absurdité de la guerre et la responsabilité de nos choix.
Une belle surprise, très originale avec des acteurs charismatiques et une atmosphère qui tient en haleine ! À tester si vous aimer le terroir et la créativité !
Hello à tous ! Ça faisait une éternité que je n’avais pas lu de poésie et c’est le livre « Décomposée »de Clémentine Beauvais qui m’a intriguée par son titre. Et bien quelle Claque !
Toi, le poète qui passe avec ta muse sous le bras (…) écoute ma musique, tandis que je me décompose.
Ainsi commence un voyage unique en son genre. Prenant pour base la célèbre Charogne de Charles Baudelaire, Clémentine Beauvais nous fait imaginer la vie de cette dernière sous le nom de Grâce.D’abord couturière, Grâce deviendra avorteuse clandestine, puis « réparatrice »: elle soigne les femmes victimes de violences physiques et gynécologiques.
Au fil de ce roman en rimes, je me suis sentie emportée comme dans un torent, estomaquée par la puissance des mots. Que de thèmes abordés en si peu de pages ! La prostitution, l’avortement, les conditions d’hygiène déplorables. Mais aussi la prise de parole, le soin, le réconfort, l’écoute, la révolte. C’est cependant un autre thème particulièrement peu abordé qui m’a marquée dans ce livre: l’inceste dans la fratrie. C’est un véritable playdoyer contre la violence sous toutes ses formes envers les femmes.
Nous faisons ensuite la connaissance Jeanne Duval, la muse de Charles Baudelaire, avec qui va se nouer un dialogue en miroir avec Grâce: la vivante et la morte, l’anonyme et la muse. Jeanne est au final très mystérieuse. Surnommée « La Vénus Noire », elle a été malmenée et érotisée par beaucoup d’hommes, notamment les biographes. Ici, Jeanne reprend sa dimension humaine dans une époque où elle n’a pas droit à la parole. Peu à peu, un lien intime se dessine entre les deux femmes sans s’être jamais parlé.
La forme de l’écriture est très intéressante à lire ! Les vers sont en décalage de rythme, et le ton change au fil de la décomposition de Grâce. Je pense que c’est un livre que je relirai, car je suis sûre d’avoir loupé d’autres subtilités.
Un livre à part, féministe violent et fascinant. Si vous aimez le gothique, les ruelles sombres et les envolées lyriques, c’est LE livre de votre automne
S’il y a un genre de lecture que je vois moins sur les blogs, c’est bien la littérature de terroir. J’aime bien ce genre littéraire qui nous plonge dans le passé de nos campagnes et de nos aïeux. Et pour ça, rien de tel qu’un Christian Signol !
Lassé de la vie urbaine, Lucas, trente ans, rend régulièrement visite à Emilien, son arrière-grand-père, qui s’est retiré dans un petit appartement proche du hameau où il a grandi. Lucas est très attaché à la maison de famille qui le rappelle à ses origines car il sait que c’est là que s’est joué le destin des siens. Un jour, il décide de restaurer les vieux murs qui résonnent encore de l’histoire familiale et, pour mieux s’en imprégner, demande à son arrière-grand-père d’écrire le récit de sa vie.
Comme toujours avec Signol, beaucoup de tendresse et de nostalgie.Ici, Emilien,le narrateur, écrit ses mémoires pour son arrière-petit fils Lucas. L’histoire raconte la vie de nos paysans,consacrée à la terre et ses bienfait. Une famille simple et travailleuse, 2 guerres mondiales, les hauts et les bas de la vie…
Grâce à ces mémoires, Lucasapprend ses racines, les comprend et les intègre. Il partage avec Emilien un amour maternel de sa terre et le désir de la préserver. Ce que j’aime avec Signol, c’est qu’il ne tombe pas dans le piège du Passé idyllique. Tout n’était pas mieux avant. Il y a le dur labeur de la terre, les horreurs de la guerre, le travail pour aider la famille dès le plus jeune âge. Lucas comprend de ce fait la chance d’être instruit, la solidarité dans l’épreuve, la force et la pudeur de ses aînés. Il fait aussi le triste constat d’une campagne de plus en plus désertée, de familles éclatées, éparpillées autour du monde. Qu’en est-il de nos racines ?
Ce récit à deux voix nous dépeint une France de plus en plus transformée; par les Guerresd’abord. Puis la technologie provoque une révolution sans précédent. Le changement de mentalité qui s’opère par la mécanisation agricoleest particulièrement saisissant. Les paysans gagnent en effet autonomie, en confort… mais perdent aussi, peu à peu, une certaine solidarité dans leur travail. Les nouvelles générations ne reprennent plus systématiquement le domaine familial. Une chose impensable encore pour nos grand-parents. Il y a enfin les nouvelles technologies telles que la télévision, le téléphone et la radio qui a permis une ouverture sur le monde…et en contre-partie la fin des veillées où les anciens racontaient leurs histoires…
L’écriture est limpide, facile d’accès. Poétique sans être alambiquée. Je pouvais visualiser chaque scène dans ma tête et ça, c’est le grand point fort de Signol. Il peut m’embarquer dans son récit peu importe le sujet abordé. J’ai refermé ce livre avec tendresse et reconnaissance envers mes aînés.
Une belle lecture pour les premiers frimas, à savourer au coin du feu !
L’automne et sa fraîcheur se profile enfin. C’est avec un plaisir enfantin que je retrouve son ambiance singulière. Entre premiers frimas et nature flamboyante de couleurs, je déambule et je flâne. Je regarde les gens courir partout et je me sens en décalage, comme en hibernation. Au milieu de cette fourmilière humaine, j’ose la lenteur. Et c’est comme en apesanteur que je suis tombée sur ce livre: « La petite robe noire et autre textes »de Françoise Sagan.
Je connaissais le célèbre Bonjour Tristesse, ainsi que Les merveilleux nuages . Mais celui-ci m’était totalement étranger ! J’ai donc plongé direct dedans avec curiosité. Et quel moment agréable et surprenant !
Je m’étais attendue à un recueil de nouvelles. Mais non, c’est plus un patchwork d’article de presse. Ce fut une expérience assez déroutante, mais pas désagréable. En fait, j’ai eu l’impression de côtoyer Françoise Sagan, de la voir avec sa bouille de garçon manqué, son piquant et sa mélancolie. C’était une rebelle, une passionnée qui écrivait comme elle respirait ! Elle aimait Rimbaud, Proust, la musique classique, la vitesse et la vie nocturne. Elle avait une indéniable « patte », un univers bien à elle. Je l’ai trouvée fascinante, pleine de répondant et en même temps une nonchalance un peu blasée, qui m’a émue. Ce livre m’a même plus touchée qu’une biographie, parce que Françoise brûlait à chaque page, chaque mot, chaque tranche de vie, fictive ou réelle.
J‘ai particulièrement aimé la façon dont elle dépeint les contemporains de son époque, notamment Catherine Deneuve,Isabelle Adjani et surtout Brigitte Bardot, pour laquelle j’ai pu lire une certaine admiration pour son dédain des paillettes. Cette femme savait lire entre les lignes, voir au-delà des articles et des rumeurs. J’ai terminé ce livre dans un état étrange, avec l’impression d’avoir fait un saut dans le temps. Fascinée avec l’envie de la lire encore !
J’ai du coup très envie de lire ses autres livres comme « Aimez-vous Brams », « Un orage immobile » ou encore son oeuvre théâtrale ! Je suis également curieuse de la Biopic de Saganavec l’incroyable Sylvie Testud dans le rôle titre ! La ressemblance est bluffante !
En tout cas, c’est de loin la lecture la plus déroutante, étrange et fascinante de ce début d’Octobre. À lire au chaud chez soi, en mode cocooning !
– Faites-moi une liste de ce que vous considérez être les sept merveilles du monde actuel.
Certains pensèrent à citer l’Everest, Venise, La Mecque, le château de Versailles, le Kremlin, l’île de Pâques, les gratte-ciel, la Tour Eiffel, les chutes du Niagara, la banquise, la forêt amazonienne, la conquête spatiale…
Malgré quelques désaccords, la majorité d’entre eux firent les réponses suivantes (sans ordre particulier) :
• Les Pyramides d’Égypte
• Le Taj Mahal
• La Grande Muraille de Chine
• Rome et la basilique Saint Pierre
• Le Grand Canyon
• Les chutes du Zambèze
• Les lignes de Nazca
Alors qu’il ramassait les réponses, le professeur se rendit compte qu’une élève n’avait pas encore remis sa feuille. Il lui demanda si elle éprouvait de la difficulté à terminer sa liste. L’élève lui répondit: – Oui, un peu. Je n’arrive pas à me décider car il y a tellement de merveilles dans le monde.
Le professeur lui répondit :
– Hé bien, dis-nous ce que tu as trouvé et peut-être que nous pourrons t’aider…
La jeune fille hésita, puis dit :
– Je crois que les sept merveilles du monde sont:
• La vue
• L’écoute
• Le toucher
• Le goût
• Le sourire
• Les émotions
• L’Amour
La classe resta silencieuse.
Ces choses sont tellement simples et ordinaires que nous oublions à quel point elles sont merveilleuses.
Hello à tous ! Aujourd’hui, place à un artiste que j’admire depuis des années ! Un peut d’Art et de Beauté dans ce monde ! Ses affiches sont connues dans le monde entier et j’adore les couleurs chaleureuses qu’il utilise !
Alfons Maria Mucha, né àIvančice (ville de Moravie qui faisait alors partie de l‘Empire d’Autriche,aujourd’hui se trouve enRépublique tchèque) le 24 juillet 1860 et mort àPraguele 14 juillet 1939 (à 78 ans), est un affichiste, unillustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d’intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du styleArt nouveau.
Il est le deuxième enfant d‘Ondrej Mucha,huissier de justice. Son aptitude au chant lui permet de poursuivre son éducation dans la capitale morave, Brno où il obtient une place dans une chorale de l’église Saint-Pierre.
À l’occasion d’un voyage, il rencontre le dernier représentant de la peinture sacrale baroque, le vieuxmaîtreUmlauf, dont les fresques que l’on pouvait voir dans l’église d’Usti et surtout dans l’église Saint-Ignace de Prague ont profondément marqué Mucha.
En 1875, il revient dans sa ville natale où son père lui trouve un emploi de greffier au tribunal mais, trois ans plus tard, Alfons Mucha pose sa candidature pour entrer à l‘Académie des beaux-arts de Prague. Sa demande est rejetée avec la recommandation : « Choisissez une autre profession où vous serez plus utile. »
Après avoir réalisé quelques travaux décoratifs enMoravie (essentiellement des décors de théâtre), il émigre en 1879 àVienne afin de travailler pour la plus grande entreprise de décors de théâtre de la ville, Kautsky-Brioschi-Burghardt, tout en continuant sa formation artistique au cours de laquelle il fut l’élève deHans Makart.Il se rend à Mikulov où il gagne sa vie comme portraitiste.
Il y rencontre le comte Khuen Belasi, plus gros propriétaire de la région, qui lui passe une commande pour la décoration de son château à Emmahof. En 1881 le Ringtheater, le meilleur client de son employeur, brûle dans un incendie où 500 personnes trouvent la mort. Mucha, en sa qualité de plus jeune employé, est congédié. Il revient en Moravie et réalise des décorations et des portraits en indépendant. Mucha travaille alors pour Egon Khuen-Belasi, frère du comte Karl, à la décoration du château de Candegg situé dans les Dolomites. En 1885, parrainé et financé par E. Khuen-Belasi, il commence ses études à l’Académie de Munich ; il compte parmi ses professeurs Von Herterichet Lofftzen.
Mucha se rend ensuite à Paris en 1887 pour continuer ses études au sein de l’Académie Julianet de l’Académie Colarossi, tout en produisant une revue, en réalisant des affiches publicitaires et en illustrant des livres, des catalogues ou des calendriers. « Pour un graphiste habile, il n’était pas trop difficile à s’employer dans un Paris à l’activité commerciale stimulée par une nouvelle Exposition Universelle — celle de 1889 ». En 1888, il quitte l’Académie Julian et devient étudiant à l’Académie Colarossi. L’année suivante, le parrainage du comte prend fin. Il quitte l’Académie Colarossi et cherche du travail comme illustrateur. Les qualités techniques et artistiques de Mucha finissent par être reconnues et il est embauché par la première grande maison d’édition parisienne Armand Colin.
Il commence à illustrer un magazine de théâtre, dans lequel paraît son premier dessin deSarah Bernhardten Cléopâtre. Peu après son arrivée à Paris, conseillé par son camarade de l’Académie Colarossi,Wladyslaw Slewinski,Mucha s’installe de 1890 à 1893 au-dessus d’un petit restaurant (on disait « unecrèmerie») situérue de la Grande-Chaumière à côté de l’académie. Avec Slewinki, Mucha décore la façade de ce petit restaurant tenu alors par une certaine Charlotte Caron. Cette décoration est aujourd’hui disparue.
Seul artiste disponible chez son imprimeur quandSarah Bernhardtle sollicite lepour réaliser l’affiche publicitaire de Gismonda, la pièce qu’elle doit jouer auThéâtre de la Renaissance, Mucha relève le défi et dès le matin du, Paris se couvre de grandes affiches qui ont un si vif succès que des amateurs n’hésitent pas à les découper. Après cette réussite Sarah Bernhardt l’engage pour un contrat de 6 ans. Musha impose alors son style avec des affiches pour le théâtre, notamment Lorenzaccio, La Dame au camélia et Hamlet ou encore Médée.(voir images ci-dessous)
Le « style Mucha » est né. En 1899, le gouvernement autrichien lui propose de concevoirla décoration intérieure du pavillon de Bosnie-Herzégovie, qui deviendra en 1900 une partie de l’Exposition universellede Paris.
Et le succès est tel qu’il reçoit la médaille d’argent !
il est également fait chevalier de la Légion d’honneur. L’année suivante, Mucha conçoit labijouterie Fouquet au 6, de larue Royale(la boutique fut démontée en 1923 et est aujourd’hui présentée reconstituée aumusée Carnavalet).Dès ses débuts à Paris, Mucha photographie ses modèles. Il se constitue ainsi un important catalogue qu’il utilise ensuite pour réaliser ses illustrations. Ce travail sur photo explique la ressemblance de certains de ses dessins bien qu’ils aient été réalisés à plusieurs années d’intervalle. Son catalogue photographique constitue par ailleurs un intéressant témoignage sur les femmes de son époque ! Mucha commence à travailler sur le projet de décoration de la joaillerie Fouquet, un des joyaux de la décoration intérieure de style Art nouveau.
Puis, après son mariage avec Maruska Chytilova en1906, il part 3 ans aux États unis où il essaie de gagner sa vie en tant que portraitiste. Mais, s’il est bien accueilli, le pays adhère beaucoup moins à son art. Il se tournera à nouveau vers l’affiche et l’illustration pour reconstituer ses fonds dépensés rapidement pour financer son installation aux États-Unis, mais aussi perdus à « aider » financièrement certains « amis » dans le besoin. Il réalisera aussi la décoration du théâtre germanique de New York (disparu).
C’est sur sa proposition que le Comité des Slaves fut créé à New York.
Mais plutôt que de retourner à Paris, il choisit de renouer avec son pays d’origine par sa rencontre avec Charles R. Crane, un riche homme d’affaire, qui lui donnera les fonds nécessaires à son ultime grand projet
Sa dernière oeuvre sera se composée de 20 peintures qui célèbrent plus de 1 000 ans d’histoire du peuple slave. son nom:Slave Epic.Terminée au printemps 1928, ces peintures seront cachées des fascistes.
Il décore le Théâtre national, la Maison municipale, la cathédrale Saint-Guy, ainsi que d’autres monuments de la ville.
Lorsque laTchécoslovaquie obtient son indépendance après la Première Guerre mondiale, il conçoit les nouveaux timbres-poste (dont la première émission du Château de Prague), billets de banque et autres documents officiels pour la nouvelle nation.
En 1938, Mucha contracte une pneumonie, sa santé se détériore.
Le 15 mars 1939, les troupes allemandes font leur entrée dans Prague. En tant que personnalité Tchèque, dévoué à sa nation et défenseur de l’identité Slave, il est rapidement arrêté et interrogé par laGestapoqui s’intéresse également à lui du fait de son appartenance à lafranc-maçonnerie. Relâché pour cause de santé fragile, il meurtdes suites de sa pneumonie quelque temps après, à Prague, le , à l’âge de 78 ans. Son corps est jeté àla fosse commune. Une plaque commémorative lui est dédiée au cimetière des Grands Hommes de Prague.
Son fils, Jiří Mucha, un auteur qui a beaucoup écrit sur son père, a souvent attiré l’attention sur son travail.
De nos jours Mucha est toujours une souce d’inspiration ! Il suffit d’aller surdéviantArtpour voir à quel point les fans sont toujours nombreux ! Voici une sélection de mes préférés: Star Wars, Dr Who, Miss Fisher et même.. la dernière licorne !!!
Un artiste incarnant toute une époque, qui prônait un art libre et sublimait les femmes dans ses portraits !
Hello à tous ! Cette année, pour la journée internationnale du Droits des femmes, je vous concocte une Pal spéciale !
Une saga à finir :Les Amazones, dernier tome de la saga des « mille femmes blanches » de Jim Fergus! J’avais adoré les deux premiers livres ! L’histoire de l’amérique vue à travers les femmes !
« Elles étaient mille femmes blanches, troquées jadis par le chef Little Wolf contre autant de chevaux. Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre l’État américain, accapareur de terres et massacreur d’une culture séculaire. Cette tribu fantôme d’amazones, guerrières indomptables, insoumises et rebelles, va passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération… »
Un livre instructif :Sans hésiter,Le grand mystère des règlesde Taous Merakchi, aliasJack Parker.C’est bien simple, j’ai envie de lire ce livre depuis sa sortie ! Je suis sûre que cette lecture a beaucoup à m’apporter !
« Un livre sur les règles ? Mais pourquoi ? Parce que les règles sont toujours enveloppées d’un voile de répulsion et de rejet. Parce qu’on ignore encore beaucoup trop de choses au sujet des menstruations, ne serait-ce que d’un point de vue purement biologique. Parce qu’on ne connaît pas assez les problèmes de santé qui y sont liés et que de nombreuses personnes souffrent parfois en silence, sans savoir que ce n’est pas normal et qu’il existe des solutions. Parce qu’une majorité d’enfants et d’adolescentes, à qui on n’a jamais vraiment expliqué ce qu’il se passait, grandissent dans la peur et le dégoût de leur corps. Parce que les publicités et notre environnement social nous incitent quotidiennement à les cacher. Il est grand temps que ce tabou rejoigne le clan des reliques, et c’est tout l’objet de ce livre. »
Un livre « artistique » : L’aquarellistedeBéatrice Masini, parce que j’ai d’abord flashé sur la couverture et que le résumé s’annonce prometteur !
« Début du XIXe siècle, la Lombardie est sous domination autrichienne. Bianca, jeune peintre surdouée, fait ses premiers pas vers l’indépendance. À l’invitation de don Titta, un influent poète féru d’horticulture, elle entame la réalisation d’un catalogue illustré sur la flore, d’une richesse exceptionnelle, du domaine de Brusuglio. N’appartenant ni à la classe des maîtres ni à la domesticité, Bianca devient l’observatrice privilégiée de la demeure et commence à déceler des secrets. Elle se prend d’affection pour Pia, une jeune servante vive à qui elle souhaite communiquer un souffle de liberté. Ces quelques années à l’aube du Printemps des peuples vont mettre sa naïveté et sa droiture à l’épreuve de la complexité du monde. Un apprentissage majeur dans sa vie de femme et d’aquarelliste.
Un livre dépaysant: je suis très tentée par« Noces Indiennes » deSharon Mass! L’Inde et ses coutumes me fascinent depuis des années et je n’ai pas lu beaucoup sur le sujet !
Sur le thème des mariages contrariés ou imposés, trois destins rebelles, celui de Savitri fille d’un cuisinier de Madras amoureuse du fils du maître, celui de Nat l’orphelin et de Saroj, la Guyanaise, révoltée contre un père tyrannique se rejoignent pour tisser une vaste épopée.
Un témoignage : « Les corps abstinents » d‘Emmanuelle Richard. Là aussi un gros sujet incompris ! Quelle place à l’abstinence au sein de notre société où le sexe est devenu normalisé, catalogué et sur-analysé ? Ce livre m’intrigue !
Qui sont ces corps abstinents ? Intriguée par ce sujet tabou et opaque, abstinente elle-même pendant cinq ans, l’écrivaine Emmanuelle Richard a recueilli l’intimité de ces sexualités non partagées. Près de quarante personnes se confient, loin des stéréotypes et des idées approximatives, tissant peu à peu un récit polyphonique empreint de délicatesse. Par-delà la mélancolie, sans amertume ni ostentation, s’élève une parole forte sur l’absence du toucher où se laisse entendre l’universelle quête du sens.
Un classique féminin:« Anne et la maison aux Pignons Verts » de Lucy Maud Mongomery.Et si j’accroche, je tente la série Netflix !
« Sur le quai de la gare, Matthew Cuthbert attend l’orphelin qui doit les aider, sa sœur Marilla et lui, aux travaux de la ferme. Mais c’est une petite rouquine aux yeux pétillants qui se présente… N’ayant pas le cœur de la renvoyer sur-le-champ, Matthew l’emmène dans leur maison aux pignons verts. Vive et pleine d’esprit, Anne parvient bien vite à conquérir Marilla et Matthew grâce à son imagination débordante, sa détermination et sa débrouillardise. Mais il ne faut pas longtemps avant que la fillette se retrouve dans de beaux draps. Par chance, il est devenu impossible pour les Cuthbert et les habitants d’Avonlea d’imaginer une existence sans elle. L’arrivée d’Anne a changé leur vie… »
Un livre « bucolique »: « Les Lendemains » de Mélissa Da Costa.Une femme qui se reconstruit grâce au contact de la nature? Ce roman me semble parfait pour le printemps, non?
Réfugiée dans une maison isolée en Auvergne pour y vivre pleinement son chagrin, Amande ne pensait pas que l’on pouvait avoir si mal. Les jours se suivent et dehors le soleil brille, mais, recluse, elle refuse de le voir. Lorsqu’elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire des lieux, elle décide pourtant, guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, d’essayer de redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Jusqu’à ce que chaque lendemain redevienne, enfin, une promesse d’avenir.
Une femme que j’admire: « Les tribulations d’une chamane à Paris »de Corine Sombrun. Parce que le chamanisme a été complètement démystifié grâce à cette femme. Et que son parcours de vie me passionne de plus en plus !
« Après trois ans d’initiation en Mongolie, Corine Sombrun poursuit son apprentissage des rituels chamaniques à Paris. Provoquant tout d’abord l’incrédulité de ses proches, avant de se voir assaillie de demandes en tous genres. Déstabilisée, elle s’interroge sur la nature de ses nouvelles facultés et sur ses responsabilités face à des espoirs parfois démesurés. » Ils sont passionnants et libérateurs, ces allers-retours d’une fille comme nous entre la magie et le quotidien, Pigalle et la Mongolie, la solitude et l’amour, entre la spiritualité et… « Ma chamane bien-aimée ». «
Et vous? Que voulez-vous lire en ce début de printemps ?
Je continue ma (re)découverte de l’oeuvre de Jean Giono avec un livre qui m’intriguait depuis bien longtemps !
Résumé:
Sur le rude plateau provençal de Grémone, quelques hommes peinent tristement sur leurs terres, chacun de leur côté. Ils comprendront le message de joie et d’espérance que leur apporte le sage Bobi, vagabond au coeur généreux, et, malgré les difficultés de l’existence, la joie renaîtra sur le plateau. Que ma joie demeure est un hymne à la vie, un chant merveilleux en l’honneur de la nature, des hommes et des animaux.
Mon avis :
Déroutant. C’est le premier mot qui me vient après cette lecture ! De prime abord, j’ai eu l’impression de lire une sorte de conte pastoral ! Nous faisons la connaissance deJourdain, un paysan solide et travailleur, qui aime sa terre et ses paysages. Mais le dur labeur des champs ne donne guère de place à la rêverie. Et pourtant…
Il va faire la connaissance d’un bien étrange personnage:Bobi, un homme aussi fantasque que mystérieux. Qui est-il? Un vagabond? Un poète fou? Un vieux sage? Toujours est-il qu’il va marquer durablement le village de Grémone!
J’ai, en effet, senti une grande séparation entre les hommes et la terre. D’un côté, le monde sauvage; beau, lumineux, parfois tourmenté, insaisissable; de l’autre, des homme fatigués, tellement habitués à travailler sans relâche, qu’ils en ont oublié de vivre dans la Joie. Bobi est l’élément révélateur de ce malaise.
L’écriture est l’une des plus étranges que j’ai jamais lue ! Les descriptions de la nature sont de véritables tableaux ! Et en contre-partie, les dialogues et la construction du récit sont totalement déstructurés, au point que j’en ai eu du mal à suivre l’histoire ! Ce fut donc une lecture inconfortable. Pourtant je n’ai pas lâché le bouquin ! C’était plus fort que moi !
Ce livre pose un questionnement intéressant sur la place que « devrait » occuper l’homme au sein de la Nature. Mais aussi sur la Pauvreté, non pas matérielle mais émotionnelle. Les relations entre les gens du village sont assez équivoques sur ce sujet. Les dialogues sont dépouillés, d’ordre pratique. Et puis Bobi débarque avec sa poésie foutraque et tout est chamboulé.
Qu’est-ce que la Joie apprès tout ? Est-ce une explosion de sentiments? Aimer un homme, une femme, un animal ? Ou alors est-ce mettre en collier des petits plaisirs ?
En tout cas, Giono nous lègue là son livre le plus singulier. Plus qu’un livre, une expérience littéraire !
Et c’est reparti pour une nouvelle chronique littéraire ! Depuis quelques mois, mes envies de lectures se font plus espacée. Et en ce moment, j’essaie de combiner la juste mesure entre les lectures légères et les plus sérieuses. Ça faisait des années que j’entendais parler des livres de James Redfieldmais ça me paraissait trop farfelu et mystique pour m’y intéresser vraiment. Et puis finalement, la curiosité a été la plus forte !
Résumé:
À l’origine, un manuscrit fabuleux rédigé six cents ans avant J.-C. et une prophétie : notre société va subir un grand bouleversement. Intrigué, le héros de cette histoire s’envole pour le Pérou à la recherche du mystérieux grimoire, objet de toutes les convoitises, qui va transformer sa vie. Commence alors une aventure magique et enchanteresse, une dangereuse initiation: une quête en neuf étapes qui le mène du sommet des Andes au cœur de la forêt amazonienne sur la voie des révélations de la vie.
Mon avis:
Il y a des livres qu’il faut savoir lire au bon moment ! Et c’était indéniablement le cas ici !
De prime abord, ça ressemble à un roman d’aventure ésotérique « classique ». Un jeune homme passionné d’histoire et de psychologie, découvre l’existence d’un manuscrit qui annonce une grande Prophétie sur l’Évolution humaine. Mais ce papier risque de disloquer la société actuelle, notamment au niveau spirituel.
Commence alors une espèce de course-poursuite avec le gouvernement du Pérou, bien décidé à récupérer le manuscrit et le détruire ! En parallèle, notre héro va vivre un « éveil spirituel » qui va l’aider à mieux comprendre sa vie et ses choix.
J’ai beaucoup aimé le message de ce roman, qui m’a paru…étrangement visionnaire, en fait ! En effet, le thème principal de l’histoire, c’est l’éveil des consciences! Et plus particulièrement, la lutte entre la conscience collective et individuelle ! C’est une des manies les plus flagrante chez l’humain: il veut tout classer, cloisonner, étiqueter. Et quand deux éléments semblent trop opposé, ça se clash !
Religion contre sciences, Athéisme contre spiritualité, féminin contre masculin, enfant contre adulte, ect… Tout est mis dans un shaker pour nous proposer une vision plus globale de notre monde et de l’humanité. Ce message fort m’a beaucoup parlé !
Hélas ! Autant les passages psycho-ésotériques sont passionnants, autant la trame « romancière » du bouquin est fade au possible ! Les descriptions sont plates, parfois déroutantes, voire carrément d’une niaiserie insupportable ! L’écriture change radicalement quand on passe de l’un à l’autre, ce qui m’a fait lever les yeux aux ciel plus d’une fois ! Surtout dans les descriptions de l’Amour ! Genre: « Soudain, il la trouva magnifique ». Genre, ça lui prend comme une envie de pisser quoi !
Alors que l’histoire a de très bons arguments: des décors exotiques, des personnages attachants dans leur cheminement, une belle réflexion sur notre avenir… Je ne peux pas lui enlever cette qualité: il fait réfléchir ! Mais je n’ai pas pu m’empêchée d’être frustrée arrivée à la dernière page ! D’autant que c’est un premier tome !
Un livre unique en son genre, qu’à mon avis, soit on aime, soit on déteste !
Hello à tous ! Aujourd’hui, je devais regarder un film romantique pour mon challenge de films… mais rien ne me convenais vraiment. Et puis finalement, j’ai opté pour un film adapté d‘une histoire vraie !
Résumé:
« Pour toi, je pourrais gravir l’Everest !» Samy aurait mieux fait de se taire ce jour-là… D’autant que Nadia ne croit pas beaucoup à ses belles paroles. Et pourtant… Par amour pour elle, Samy quitte sa cité HLM et part gravir les mythiques 8848 mètres qui font de l’Everest le Toit du monde. Un départ qui fait vibrer ses copains, puis tout le 9-3 et c’est bientôt la France entière qui suit avec émotion les exploits de ce jeune mec ordinaire mais amoureux. A la clé, un message d’espoir : à chacun d’inventer son avenir, puisque tout est possible.
Mon avis:
Une histoire digne d’un conte de Noël ! Ça fait tellement de bien de voir des parcours inspirants comme ça ! On dira ce que l’on veut, mais pour moi, ce film devrait faire partie des classiques à voir !
Samy Diakhatéest un jeune d’origine sénégalaise de laCité des 4000 à La Courneuve. Comme beaucoup de ses copains, il est au chômage mais veut s’en sortir. Depuis le collège, il est amoureux deNadia, employée du supermarché du quartier, d’origine maghrébine. Samy est un jeune homme gentil, d’une timidité adorable avec Nadia. Mais celle-ci reste sur la défensive, ce qui m’a d’abord un peu agacée, même si je comprends son point de vue.
Et voilà que sur une boutade,Samy fait un pari insensé: gravir l’Everest,le Toit du Monde ! Lui qui peine rien qu’à trouvé un boulot ! Sans avoir ni expérience del’alpinisme ni même entraînement physique, il se jette dans l’aventure avec la ferme intention de prouver à sa belle qu’il n’est pas un tocard ! Le choc de la réalité du défi est rude. Mais il en faut plus pour le décourager.
Ce film est à la fois une leçon de courage et une jolie histoire d’amour.
Pour Samy, son apprentissage est très dur mais aussi très intéressant. Il apprend l’endurance physique, l’importance de chaque souffle, l’instant présent perpétuel, indispensable à la survie. L’économie des mots, le poids du matériel. Le froid, la soif, le manque d’oxygène … Il découvre aussi une autre forme de solidarité, et les habitants du Népal, capables de porter des poids inimaginables !
Enfin, au milieu de tout ça, il s’accroche à son amour pour Nadia, qui lui donne la force d’avancer jusqu’au bout.
En parallèle, Nadia,en suivant les aventures de Samy, évolue, elle aussi. Elle doit affronter la colère de la mère de ce dernier, terrifiée de savoir son fils dans une épopée aussi dangereuse. Elle découvre aussi la solidarité de tout le quartier, ainsi que la radio locale !
J’ai pu découvrir une autre facette d’Ahmed Sylla,dont je connais quelques sketchs. Ici, il nous offre ici une prestation touchante, sans être larmoyante. Son jeu sobre m’a beaucoup plu ! Un talent à suivre donc ! Quant à Nadia, elle prend les traits d’Alice Belaïdi, que je ne connaissais pas du tout, par contre ! Et là aussi, pas de trémolo, un jeu tout en douceur. J’ai bien aimé ce couple, bien qu’on le voie peu à l’écran ! Les paysages sont magnifiques, et la musique, parfaite.
Un film inspirant, drôle et positif, qui change des romances guimauve et des films à Père Noël ! J’ai beaucoup aimé !