Défi écriture: coup de foudre

Hello à tous ! Aujourd’hui, place à un petit texte intimiste qui définit une émotion bien particulière: le coup de foudre. J’ai voulu écrire quelque chose de réaliste, loin des grandes envolées lyriques. On ne sait pas toujours du premier coup que c’est de l’amour. Parfois ça commence par un simple regard qui éveille l’intérêt. J’espère que ça vous plaira. En tout cas, j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire !

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À quoi ça tient parfois, un coup de foudre ? Et pourquoi une expression aussi violente pour un sentiment aussi doux ? Certains le sont, c’est vrai, mais pas tous. Son dernier en date est le plus inattendu qui soit.

C’était l’hiver. Le genre de temps maussade où il devait se forcer à sortir. À l’époque, il aimait flâner dans les cafés de la ville pour regarder les femmes passer. Garçonne mutine ou working girl distinguée, rousse incendiaire ou blonde polaire, il adorait la diversité de toutes ces beautés. Les femmes le fascinaient, l’émerveillaient.

Et puis il l’a remarquée, « elle ». Une petite brune à sac à dos. Le genre de femme qui paraît invisible au milieu de toutes ces gravures de mode. Elle l’avait d’abord intrigué.

Quel âge pouvait-elle avoir ? 23 ? 25 ans ? Elle dégageait quelque chose d’indéfinissable qui le touchait et le surprenait à la fois. Habituellement, son regard se portait vers les femmes qui savaient se mettre en valeur, quel que soit leur style.

Pas elle. Son jean fatigué, clairement trop large, débordait sur ses chaussures jusque dans une flaque d’eau. Son manteau vert avait déteint pour prendre une teinte marronasse et ses cheveux courts partaient dans tous les sens, plus par paresse que par style. Pas la moindre trace de maquillage.

Et pourtant, il était bouleversé, submergé par une émotion totalement nouvelle : ce n’était pas une simple attirance physique. C’était de la tendresse pure, comme il n’en avait jamais éprouvé pour quiconque. Un sentiment doux et fort, agréable et chaleureux.

Oui. Il était attendri par cette jeune femme aux joues rougies par le froid, aux lèvres tâchées du café qu’elle venait de boire. Ses yeux bruns chauds étaient agrandis à outrance par ses lunettes, qui lui mangeait le visage. Ce qui lui donnait un air étourdi, rêveur. Son visage était rond, sa peau pâle.

Alors, me direz-vous, qu’est-ce qui s’est passé pour qu’il tombe amoureux d’une femme aussi banale ?

Elle lui a souri. Un sourire d’enfant mangeuse de confiture. Un sourire tellement spontané, pur et sincère que ça lui a remué les tripes. Un vrai sourire qui donne de la joie et pas pour faire poli. À cette seconde, il fut sûr d’une chose: il voulait revoir ce sourire.

Et voilà ! Vous en pensez quoi?

illustration: Kuvsshinov Ilya

Artiste du jour : Alfons Mucha

Hello à tous ! Aujourd’hui, place à un artiste que j’admire depuis des années ! Un peut d’Art et de Beauté dans ce monde ! Ses affiches sont connues dans le monde entier et j’adore les couleurs chaleureuses qu’il utilise !

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Alfons Maria Mucha, né à Ivančice (ville de Moravie qui faisait alors partie de l‘Empire d’Autriche, aujourd’hui se trouve en République tchèque) le 24 juillet 1860 et mort à Prague le 14 juillet 1939 (à 78 ans), est un affichiste, un illustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d’intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau.

Il est le deuxième enfant dOndrej Mucha, huissier de justice. Son aptitude au chant lui permet de poursuivre son éducation dans la capitale morave, Brno où il obtient une place dans une chorale de l’église Saint-Pierre.

À l’occasion d’un voyage, il rencontre le dernier représentant de la peinture sacrale baroque, le vieux maître Umlauf, dont les fresques que l’on pouvait voir dans l’église d’Usti et surtout dans l’église Saint-Ignace de Prague ont profondément marqué Mucha.

En 1875, il revient dans sa ville natale où son père lui trouve un emploi de greffier au tribunal mais, trois ans plus tard, Alfons Mucha pose sa candidature pour entrer à l‘Académie des beaux-arts de Prague. Sa demande est rejetée avec la recommandation : « Choisissez une autre profession où vous serez plus utile. »

Après avoir réalisé quelques travaux décoratifs en Moravie (essentiellement des décors de théâtre), il émigre en 1879 à Vienne afin de travailler pour la plus grande entreprise de décors de théâtre de la ville, Kautsky-Brioschi-Burghardt, tout en continuant sa formation artistique au cours de laquelle il fut l’élève de Hans Makart. Il se rend à Mikulov où il gagne sa vie comme portraitiste.

Il y rencontre le comte Khuen Belasi, plus gros propriétaire de la région, qui lui passe une commande pour la décoration de son château à Emmahof. En 1881 le Ringtheater, le meilleur client de son employeur, brûle dans un incendie où 500 personnes trouvent la mort. Mucha, en sa qualité de plus jeune employé, est congédié. Il revient en Moravie et réalise des décorations et des portraits en indépendant. Mucha travaille alors pour Egon Khuen-Belasi, frère du comte Karl, à la décoration du château de Candegg situé dans les Dolomites. En 1885, parrainé et financé par E. Khuen-Belasi, il commence ses études à l’Académie de Munich ; il compte parmi ses professeurs Von Herterich et Lofftzen.

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Mucha se rend ensuite à Paris en 1887 pour continuer ses études au sein de l’Académie Julian et de l’Académie Colarossi, tout en produisant une revue, en réalisant des affiches publicitaires et en illustrant des livres, des catalogues ou des calendriers. « Pour un graphiste habile, il n’était pas trop difficile à s’employer dans un Paris à l’activité commerciale stimulée par une nouvelle Exposition Universelle — celle de 1889 ». En 1888, il quitte l’Académie Julian et devient étudiant à l’Académie Colarossi. L’année suivante, le parrainage du comte prend fin. Il quitte l’Académie Colarossi et cherche du travail comme illustrateur. Les qualités techniques et artistiques de Mucha finissent par être reconnues et il est embauché par la première grande maison d’édition parisienne Armand Colin.

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Il commence à illustrer un magazine de théâtre, dans lequel paraît son premier dessin de Sarah Bernhardt en Cléopâtre. Peu après son arrivée à Paris, conseillé par son camarade de l’Académie Colarossi, Wladyslaw Slewinski, Mucha s’installe de 1890 à 1893 au-dessus d’un petit restaurant (on disait « une crèmerie ») situé rue de la Grande-Chaumière à côté de l’académie. Avec Slewinki, Mucha décore la façade de ce petit restaurant tenu alors par une certaine Charlotte Caron. Cette décoration est aujourd’hui disparue.

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Seul artiste disponible chez son imprimeur quand Sarah Bernhardt le sollicite lepour réaliser l’affiche publicitaire de Gismonda, la pièce qu’elle doit jouer au Théâtre de la Renaissance, Mucha relève le défi et dès le matin du , Paris se couvre de grandes affiches qui ont un si vif succès que des amateurs n’hésitent pas à les découper. Après cette réussite Sarah Bernhardt l’engage pour un contrat de 6 ans. Musha impose alors son style avec des affiches pour le théâtre, notamment Lorenzaccio, La Dame au camélia et Hamlet ou encore Médée.(voir images ci-dessous)

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Le « style Mucha » est né. En 1899, le gouvernement autrichien lui propose de concevoirla décoration intérieure du pavillon de Bosnie-Herzégovie, qui deviendra en 1900 une partie de l’Exposition universelle de Paris.

Et le succès est tel qu’il reçoit la médaille d’argent !

il est également fait chevalier de la Légion d’honneur. L’année suivante, Mucha conçoit la bijouterie Fouquet au 6, de la rue Royale (la boutique fut démontée en 1923 et est aujourd’hui présentée reconstituée au musée Carnavalet).Dès ses débuts à Paris, Mucha photographie ses modèles. Il se constitue ainsi un important catalogue qu’il utilise ensuite pour réaliser ses illustrations. Ce travail sur photo explique la ressemblance de certains de ses dessins bien qu’ils aient été réalisés à plusieurs années d’intervalle. Son catalogue photographique constitue par ailleurs un intéressant témoignage sur les femmes de son époque ! Mucha commence à travailler sur le projet de décoration de la joaillerie Fouquet, un des joyaux de la décoration intérieure de style Art nouveau.

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Puis, après son mariage avec Maruska Chytilova en 1906, il part 3 ans aux États unis où il essaie de gagner sa vie en tant que portraitiste. Mais, s’il est bien accueilli, le pays adhère beaucoup moins à son art. Il se tournera à nouveau vers l’affiche et l’illustration pour reconstituer ses fonds dépensés rapidement pour financer son installation aux États-Unis, mais aussi perdus à « aider » financièrement certains « amis » dans le besoin. Il réalisera aussi la décoration du théâtre germanique de New York (disparu).

C’est sur sa proposition que le Comité des Slaves fut créé à New York.

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Mais plutôt que de retourner à Paris, il choisit de renouer avec son pays d’origine par sa rencontre avec Charles R. Crane, un riche homme d’affaire, qui lui donnera les fonds nécessaires à son ultime grand projet

Sa dernière oeuvre sera se composée de 20 peintures qui célèbrent plus de 1 000 ans d’histoire du peuple slave. son nom: Slave Epic. Terminée au printemps 1928, ces peintures seront cachées des  fascistes.

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Il décore le Théâtre national, la Maison municipale, la cathédrale Saint-Guy, ainsi que d’autres monuments de la ville.

Lorsque la Tchécoslovaquie obtient son indépendance après la Première Guerre mondiale, il conçoit les nouveaux timbres-poste (dont la première émission du Château de Prague), billets de banque et autres documents officiels pour la nouvelle nation.

En 1938, Mucha contracte une pneumonie, sa santé se détériore.

Le 15 mars 1939, les troupes allemandes font leur entrée dans Prague. En tant que personnalité Tchèque, dévoué à sa nation et défenseur de l’identité Slave, il est rapidement arrêté et interrogé par la Gestapo qui s’intéresse également à lui du fait de son appartenance à la franc-maçonnerie. Relâché pour cause de santé fragile, il meurt des suites de sa pneumonie quelque temps après, à Prague, le , à l’âge de 78 ans. Son corps est jeté à la fosse commune. Une plaque commémorative lui est dédiée au cimetière des Grands Hommes de Prague.

Son fils, Jiří Mucha, un auteur qui a beaucoup écrit sur son père, a souvent attiré l’attention sur son travail.

De nos jours Mucha est  toujours une souce d’inspiration ! Il suffit d’aller sur déviantArt pour voir à quel point les fans sont toujours nombreux ! Voici une sélection de mes préférés: Star Wars, Dr Who, Miss Fisher et même.. la dernière licorne !!!

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Un artiste incarnant toute une époque, qui prônait un art libre et sublimait les femmes dans ses portraits !

Artiste du jour: Aeppol

Hello à tous ! Aujourd’hui, une nouvelle découverte d’artiste ! Ça faisait longtemps ! Printemps oblige, place à la nature, l’enfance et beaucoup de tendresse !

Aeppol est une artiste sud-coréenne originaire de Séoul.

Son univers est à la fois naïf et doux. On y voit une petite fille, qui profite des joies simples de la vie: lire, jouer avec ses poupées, cueillir des fleurs, se promener en forêt.  La nature y est luxuriante !  

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Bien que l’artiste soit asiatique, on n’y voit aucune influence manga ou de costumes orientalisé. J’ai eu l’impression de voir des illustrations de la comtesse de Ségur, avec ces robes à frou-frou, les peluches et la douceur qui se dégagent de ces illustrations.

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Je ne sais pas si ses livres existent en traduction française, mais j’adore en tout cas ! Beaucoup de tendresse, parfait pour des contes pour enfants !

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Malimode

Comme vous le savez, le suis le travail de Souillon, l’auteur de Maliki depuis ses débuts. J’adore l’univers à la fois mignon et sarcastique de cette BD. Alors quand j’ai vu qu’il y avait une nouvelle rubrique où l’on peut créer son propre personnage… Ben j’ai craqué !

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Vous aussi, n’hésitez pas à vous amuser dans cette rubrique ! c’est très fun à faire !

https://malimode.maliki.com

La valse des arbres et du ciel

Bonjour à tous(tes) ! Aujourd’hui, place à un joli « Pol-Art » historique découvert grâce à Solène ! Je ne connaissais pas du tout Jean-Michel Guenassia, et j’ai hâte de découvrir d’autres de ses livres !

Résumé:

Auvers-sur-Oise, été 1890. Marguerite Gachet est une jeune fille qui étouffe dans le carcan imposé aux femmes de cette fin de siècle. Elle sera le dernier amour de Van Gogh. Leur rencontre va bouleverser définitivement leurs vies. Et si le docteur Gachet n’avait pas été l’ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide et vaniteux ? Et si sa fille avait été une personne trop passionnée et trop amoureuse ? Et si Van Gogh ne s’était pas suicidé ?

Mon avis:

Après Michel Bussi et son livre inspiré de Monet, c’est la vie de Van Gogh que je découvre avec Jean-Michel Guenassia !

L’histoire est racontée du point de vue de Marguerite Gachet, la fille du docteur Paul Gachet, médecin, artiste, collectionneur d’œuvres d’art et professeur d’anatomie artistique. Il est surtout un père froid et opportuniste, ne pensant qu’à sa notoriété. Il se sert sans vergogne de sa progéniture pour se pavaner en société.

Lorsqu’il soigne un jeune peintre du nom de Vincent Van Gogh, il ne se doute pas que son arrivée va tout changer ! Van Gogh est un artiste brillant mais confronté à des crises de démence. Il réside dans une chambre mansardée, à l’auberge des Ravoux. Inspiré par la belle campagne et ses tournesols, il y peindra de superbes tableaux qui seront le « salaire » du docteur qui l’ausculte tout les dimanches.

L’auteur va romancer admirablement le dernier amour de l’artiste et son goût de l’absolu, le tout magnifié par le regard d’une femme passionnée. L’histoire est entrecoupée de coupures de presse de l’époque, ce qui est une façon originale de s’immerger dans l’état d’esprit de la population et son gouvernement !

C’est aussi l’histoire d’une femme qui rêve d’ailleurs sans jamais vraiment franchir le pas. Jusqu’à que sa rencontre avec le peintre la bouleverse. Peut-on vraiment parler d’amour d’ailleurs? J’ai beaucoup pensé à Catherine Earnshaw, car la jeune femme est subjuguée par l’art de Vincent, et lui voue une adoration destructrice.

L’écriture est fluide et belle. Le twist final est vraiment bien trouvé compte tenu de la personnalité tourmentée de Van Gogh ! J’ai aimé le contraste entre la lumière du cadre et la noirceur des personnes ! mais plus que le peintre, c’est la famille Gachet qui montre sa facette sombre avec sa révolte, son hypocrisie, mais aussi sa cupidité ! 

Une belle découverte, qui m’a donné envie de voir la biopic de Van Gogh avec Kirk Douglas !

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Dessinatrice du jour:Rébecca Dautremer

Aujourd’hui, je voulais rendre hommage à une dessinatrice dont j’aime beaucoup l’univers. AVT_Rebecca-Dautremer_2188

Rébecca Dautremer est une illustratrice jeunesse française, née à Gap en 1971. Passionnée par la photographie, elle se tourne d’abord vers le design et le graphisme en suivant des cours dans les années 1990 en atelier préparatoire, puis à l’ENSAD de Paris où elle entame le cursus « Graphisme ». C’est pendant ces études que Rébecca Dautremer commence à travailler en tant qu’illustratrice pour la maison d’édition Gautier-Languereau, où elle effectue de petits travaux tels que la création de coloriages ou de décalcomanies. Dès sa sortie de l’école, en 1995, la maison d’édition Gautier-Languereau lui confie l’illustration d’un premier album, puis d’un second. En parallèle, Rebecca Dautremer commence à travailler pour d’autres éditeurs, et gagne peu à peu en notoriété.

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C’est à partir de 2003, avec l’album l’Amoureux qu’elle commence à développer son style, mais c’est grâce à la sortie de Princesses oubliées ou inconnues en 2004, que Rébecca Dautremer se fait réellement connaître. RD1

S’inspirant beaucoup de la photographie, du cadrage, des couleurs et de la lumière, Rébecca Dautremer travaille comme une photographe, en réfléchissant à la composition, à la profondeur de champs, au flou…et essaye de proposer dans ses illustrations plusieurs degrés de lecture, afin de toucher petits et grands.« source ».

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Rebecca Dautremer travaille essentiellement à la gouache,« texte de l’entretien » à grande échelle (110 ou 120%), sur du papier aquarelle. On retrouve également dans ses illustrations, des collages et des textures photographiques.

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En plus de l’illustration jeunesse, Rebecca Dautremer travaille ponctuellement pour de la publicité (parfum kenzo), et a récemment illustré la pochette d’album du groupe Milca, parue le 7 mai 2011.

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De plus, certains des ses albums, adaptés en pièces de théâtre, l’on amenée à concevoir les costumes et la scénographie d’autres spectacles (Seule dans ma peau d’âne, mise en scène d’Estelle Savasta).

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Elle a également enseigné à l’École Émile-Cohl, à Lyon et a assuré la direction artistique d’un film d’animation : Kérity : la maison des contes. Réalisé par Dominique Monféry, il est sorti le 16 décembre 2009. J’en ai écrit une chronique ici. Très jolie animation ! Certains de ses originaux sont visibles à la galerie « Jeanne Robillard », à Paris, 10e.

Un bien bel univers !

Site officiel