Hello à tous ! Aujourd’hui, on démarre ce mois de décembre en douceur avec Teresa Ascone, une grande artiste/professeure d’aquarelle qui nous vient d’Alaska ! Voici une petite sélection de son beau travail ! J’ai choisi le thème de l’hiver, qui nous met bien dans l’ambiance de Noël !
Hello à tous ! Aujourd’hui, place à un artiste que j’admire depuis des années ! Un peut d’Art et de Beauté dans ce monde ! Ses affiches sont connues dans le monde entier et j’adore les couleurs chaleureuses qu’il utilise !
Alfons Maria Mucha, né àIvančice (ville de Moravie qui faisait alors partie de l‘Empire d’Autriche,aujourd’hui se trouve enRépublique tchèque) le 24 juillet 1860 et mort àPraguele 14 juillet 1939 (à 78 ans), est un affichiste, unillustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d’intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du styleArt nouveau.
Il est le deuxième enfant d‘Ondrej Mucha,huissier de justice. Son aptitude au chant lui permet de poursuivre son éducation dans la capitale morave, Brno où il obtient une place dans une chorale de l’église Saint-Pierre.
À l’occasion d’un voyage, il rencontre le dernier représentant de la peinture sacrale baroque, le vieuxmaîtreUmlauf, dont les fresques que l’on pouvait voir dans l’église d’Usti et surtout dans l’église Saint-Ignace de Prague ont profondément marqué Mucha.
En 1875, il revient dans sa ville natale où son père lui trouve un emploi de greffier au tribunal mais, trois ans plus tard, Alfons Mucha pose sa candidature pour entrer à l‘Académie des beaux-arts de Prague. Sa demande est rejetée avec la recommandation : « Choisissez une autre profession où vous serez plus utile. »
Après avoir réalisé quelques travaux décoratifs enMoravie (essentiellement des décors de théâtre), il émigre en 1879 àVienne afin de travailler pour la plus grande entreprise de décors de théâtre de la ville, Kautsky-Brioschi-Burghardt, tout en continuant sa formation artistique au cours de laquelle il fut l’élève deHans Makart.Il se rend à Mikulov où il gagne sa vie comme portraitiste.
Il y rencontre le comte Khuen Belasi, plus gros propriétaire de la région, qui lui passe une commande pour la décoration de son château à Emmahof. En 1881 le Ringtheater, le meilleur client de son employeur, brûle dans un incendie où 500 personnes trouvent la mort. Mucha, en sa qualité de plus jeune employé, est congédié. Il revient en Moravie et réalise des décorations et des portraits en indépendant. Mucha travaille alors pour Egon Khuen-Belasi, frère du comte Karl, à la décoration du château de Candegg situé dans les Dolomites. En 1885, parrainé et financé par E. Khuen-Belasi, il commence ses études à l’Académie de Munich ; il compte parmi ses professeurs Von Herterichet Lofftzen.
Mucha se rend ensuite à Paris en 1887 pour continuer ses études au sein de l’Académie Julianet de l’Académie Colarossi, tout en produisant une revue, en réalisant des affiches publicitaires et en illustrant des livres, des catalogues ou des calendriers. « Pour un graphiste habile, il n’était pas trop difficile à s’employer dans un Paris à l’activité commerciale stimulée par une nouvelle Exposition Universelle — celle de 1889 ». En 1888, il quitte l’Académie Julian et devient étudiant à l’Académie Colarossi. L’année suivante, le parrainage du comte prend fin. Il quitte l’Académie Colarossi et cherche du travail comme illustrateur. Les qualités techniques et artistiques de Mucha finissent par être reconnues et il est embauché par la première grande maison d’édition parisienne Armand Colin.
Il commence à illustrer un magazine de théâtre, dans lequel paraît son premier dessin deSarah Bernhardten Cléopâtre. Peu après son arrivée à Paris, conseillé par son camarade de l’Académie Colarossi,Wladyslaw Slewinski,Mucha s’installe de 1890 à 1893 au-dessus d’un petit restaurant (on disait « unecrèmerie») situérue de la Grande-Chaumière à côté de l’académie. Avec Slewinki, Mucha décore la façade de ce petit restaurant tenu alors par une certaine Charlotte Caron. Cette décoration est aujourd’hui disparue.
Seul artiste disponible chez son imprimeur quandSarah Bernhardtle sollicite lepour réaliser l’affiche publicitaire de Gismonda, la pièce qu’elle doit jouer auThéâtre de la Renaissance, Mucha relève le défi et dès le matin du, Paris se couvre de grandes affiches qui ont un si vif succès que des amateurs n’hésitent pas à les découper. Après cette réussite Sarah Bernhardt l’engage pour un contrat de 6 ans. Musha impose alors son style avec des affiches pour le théâtre, notamment Lorenzaccio, La Dame au camélia et Hamlet ou encore Médée.(voir images ci-dessous)
Le « style Mucha » est né. En 1899, le gouvernement autrichien lui propose de concevoirla décoration intérieure du pavillon de Bosnie-Herzégovie, qui deviendra en 1900 une partie de l’Exposition universellede Paris.
Et le succès est tel qu’il reçoit la médaille d’argent !
il est également fait chevalier de la Légion d’honneur. L’année suivante, Mucha conçoit labijouterie Fouquet au 6, de larue Royale(la boutique fut démontée en 1923 et est aujourd’hui présentée reconstituée aumusée Carnavalet).Dès ses débuts à Paris, Mucha photographie ses modèles. Il se constitue ainsi un important catalogue qu’il utilise ensuite pour réaliser ses illustrations. Ce travail sur photo explique la ressemblance de certains de ses dessins bien qu’ils aient été réalisés à plusieurs années d’intervalle. Son catalogue photographique constitue par ailleurs un intéressant témoignage sur les femmes de son époque ! Mucha commence à travailler sur le projet de décoration de la joaillerie Fouquet, un des joyaux de la décoration intérieure de style Art nouveau.
Puis, après son mariage avec Maruska Chytilova en1906, il part 3 ans aux États unis où il essaie de gagner sa vie en tant que portraitiste. Mais, s’il est bien accueilli, le pays adhère beaucoup moins à son art. Il se tournera à nouveau vers l’affiche et l’illustration pour reconstituer ses fonds dépensés rapidement pour financer son installation aux États-Unis, mais aussi perdus à « aider » financièrement certains « amis » dans le besoin. Il réalisera aussi la décoration du théâtre germanique de New York (disparu).
C’est sur sa proposition que le Comité des Slaves fut créé à New York.
Mais plutôt que de retourner à Paris, il choisit de renouer avec son pays d’origine par sa rencontre avec Charles R. Crane, un riche homme d’affaire, qui lui donnera les fonds nécessaires à son ultime grand projet
Sa dernière oeuvre sera se composée de 20 peintures qui célèbrent plus de 1 000 ans d’histoire du peuple slave. son nom:Slave Epic.Terminée au printemps 1928, ces peintures seront cachées des fascistes.
Il décore le Théâtre national, la Maison municipale, la cathédrale Saint-Guy, ainsi que d’autres monuments de la ville.
Lorsque laTchécoslovaquie obtient son indépendance après la Première Guerre mondiale, il conçoit les nouveaux timbres-poste (dont la première émission du Château de Prague), billets de banque et autres documents officiels pour la nouvelle nation.
En 1938, Mucha contracte une pneumonie, sa santé se détériore.
Le 15 mars 1939, les troupes allemandes font leur entrée dans Prague. En tant que personnalité Tchèque, dévoué à sa nation et défenseur de l’identité Slave, il est rapidement arrêté et interrogé par laGestapoqui s’intéresse également à lui du fait de son appartenance à lafranc-maçonnerie. Relâché pour cause de santé fragile, il meurtdes suites de sa pneumonie quelque temps après, à Prague, le , à l’âge de 78 ans. Son corps est jeté àla fosse commune. Une plaque commémorative lui est dédiée au cimetière des Grands Hommes de Prague.
Son fils, Jiří Mucha, un auteur qui a beaucoup écrit sur son père, a souvent attiré l’attention sur son travail.
De nos jours Mucha est toujours une souce d’inspiration ! Il suffit d’aller surdéviantArtpour voir à quel point les fans sont toujours nombreux ! Voici une sélection de mes préférés: Star Wars, Dr Who, Miss Fisher et même.. la dernière licorne !!!
Un artiste incarnant toute une époque, qui prônait un art libre et sublimait les femmes dans ses portraits !
Hello à tous ! Aujourd’hui, une nouvelle découverte d’artiste ! Ça faisait longtemps ! Printemps oblige, place à la nature, l’enfance et beaucoup de tendresse !
Aeppolest une artiste sud-coréenne originaire de Séoul.
Son univers est à la fois naïf et doux. On y voit une petite fille, qui profite des joies simples de la vie: lire, jouer avec ses poupées, cueillir des fleurs, se promener en forêt. La nature y est luxuriante!
Bien que l’artiste soit asiatique, on n’y voit aucune influence manga ou de costumes orientalisé. J’ai eu l’impression de voir des illustrations de la comtesse de Ségur, avec ces robes à frou-frou, les peluches et la douceur qui se dégagent de ces illustrations.
Je ne sais pas si ses livres existent en traduction française, mais j’adore en tout cas ! Beaucoup de tendresse, parfait pour des contes pour enfants !
Je continue ma découverte des peintres, tant anciens que contemporains. Et en ce moment, j’ai envie, de couleurs, de chaleur, de bonne humeur. Et en cherchant sur le net… je suis tombé sur cet artiste !
Né en 1968 à Valenciennes, Éric Brunipeint depuis plus de trente ans ! Champs de fleurs, natures mortes, mer, portraits divers, il met beaucoup de douceur et de gaité dans ses peintures ! J’adore son style éclectique et chaleureux, avec des couleurs éclatantes ! Si sa couleur de prédilection est le Bleu, je suis, pour ma part, très sensible à la façon dont il utilise le Rouge ! Voici quelqus unes de ses oeuvres, que j’aime beaucoup !
J’avais fait un article sur leLand Art… Mais j’aime aussi l’art des villes !
Quand les fresques murales rencontre la végétation, ça donne une ville plus joyeuse et colorée… tout autour du monde ! Certains artistes jouent carément avec l’environnement alentour pour créer des effets en trompe-l’oeil absolument géniaux! Voici un florilège de petites trouvailles, glanées ici et là sur Pinterest !
Un peu de couleur et de poésie pour démarrer l’année 2021 en douceur !
Hello à tous ! Aujourd’hui, j’ai eu envie de rendre hommage à un artiste que j’admire depuis des années. J’ai toujours été fascinée par ses toiles et sa vie rude.
Vincent van Goghest né le 30 mars 1853 àGroot-Zundert,près de la ville deBreda, auxPays-Bas.Il grandit au sein d’une famille de l’ancienne bourgeoisie. Le père de Vincent,Théodore, est pasteur, et plusieurs de ses oncles sont marchands d’art àBruxelles.Théodore et sa femmeAnna Cornelia auront six enfants, dont l’un, Théodore(dit Théo, 1857-1891), jouera un rôle essentiel dans la vie du peintre.
Vincent sera d’abord scolarisé à l’école de son village, puis en internat, à Zevenbergenet enfin au collège Guillaume II de Tilburgà partir de 1866. Il quitte ce collège en 1868 pour revenir chez ses parents. Le caractère instable, mais doué pour le dessin du jeune homme incite ses parents à le placer en apprentissage à La Haye chez Goupil & Cie, filiale de l’entreprise parisienne, qui commercialise des dessins et reproductions artistiques. A la fin de son apprentissage, qui se déroule bien, Vincent van Gogh est embauché dans l’entreprise.
Il tentera de faire carrière à La Hayedans les filiales àBruxelles, Londres et Paris. Après 5 années, il commence à avoir du dégoût pour le commerce de l’art et est congédié. S’isolant de plus en plus, il se tournera alors vers la religion.
De retour enAngleterreil est employé comme professeur suppléant dans un internat puis comme assistant dans une église méthodiste. AuxPays-bas, il travaille dans une librairie, étudie la théologie, mais échoue aux examens. Il devient alors prédicateur et s’engage aux côté de mineurs de charbon du Borinage, près de Mons, en Belgique.
On découvre alors un homme engagé et fougueux, solidaire des ouvriers, se logeant aussi pauvrement qu’eux, descendant dans la mine et sauvant même un mineur à l’occasion d’un coup de grisou. Son comportement rebelle, plus proche d’un résistant politique qu’un membre du Clergé, lui attire les foudres de l’Église et il devra renoncer à sa mission.
Son retour au domicile familial en 1879-80 lui donnera un période de dépression telle, qu’elle conduira à un conflit entreVincent van Gogh et son père.
Durant les années écoulée, Vincent van Gogha beaucoup dessiné sans avoir de véritable formation. Ce n’est qu’en 1880, qu’il s’inscrit à l’Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles. Il travaille aussi dans l’atelier du peintre Anthon van Rappard (1859-1892).
Après un séjour de plusieurs mois chez ses parents fin 1881, il s’installe à La Haye où il reçoit les leçons du peintre Anton Mauve (1838-1888), son cousin par alliance: étude de la perspective et peinture à l’aquarelle d’abord, puis peinture à l’huile. Vincent van Gogh travaille, lit, apprend beaucoup à La Haye. Il envoie ses tableaux et ses dessins à son frère Théo qui travaille désormais à Paris pour Goupil & Cie et verse une pension à son frère. Mais Théo ne trouve pas le travail de Vincent assez abouti et celui-ci détruit de nombreuses créations.
De septembre à décembre 1883, Van Gogh vit seul à Drenthe, dans le nord desPays-Bas.Il se consacre totalement à sa peinture qui est axée sur des scènespaysannes ou artisanales (tissage), des portraits de paysans et des paysages. Il rejoint ensuite ses parents qui vivent désormais à Nuenen.Il dispose d’un petit atelier où il poursuit son travail dans la même veine qu’à Drenthe.C’est la période sombre de Van Gogh, se caractérisant par une palette réduite ignorant totalement les couleurs vives. Mais, avec la maîtrise du dessin et le regard unique porté sur le monde, le grand artiste apparaît à cette époque. Évidemment, des influences conduisent le peintre vers cette peinture réaliste et pessimiste. C’est à cette époque que Van Gogh réalise un tableau désormais célèbre,Les mangeurs de pommes de terre.
Au cours de son séjour chez ses parents, Vincent s’éprend d’une voisine, Margot Begemann, qui tente de se suicider. Son père meurt en mars 1885 d’une crise cardiaque. Ces évènements tragiques l’amènent à repartir. Il séjourne quelques mois à Anvers fin 1885-début 1886, puis décide de rejoindre son frère Théo à Paris.
Théo, qui gère désormais à Montmartre la galerie Boussod, Valadon & Cie, loue un appartement à Montmartre où il accueille son frère. C’est par son intermédiaire que Vincent va rencontrer de nombreux artistes, impressionnistes ou non. Parmi eux, citons CamillePissarro,Georges Seurat,Henri Rousseau,Paul Cézanne.Les impressionnistes organisent en 1886 leur huitième et dernière exposition.
En 1886-87, van Goghétudie à l’école de peinture de Fernand Cormon(1845-1924), professeur à l’École de Beaux-arts de Pariset qui avait créé une école privée appelée Atelier Cormon. Il y rencontre Émile BernardetHenri de Toulouse-Lautrecqui lui fait découvrir la vie nocturne de Montmartre. Il entame une liaison avec Agostina Segatori (1841-1910), modèle de nombreux peintres et tenancière du Café Tambourin.
La découverte des tendances novatrices de la peinture française conduit Van Gogh à éclaircir considérablement sa palette.Impressionnisme, pointillisme, synthétismebouleversent l’horizon des possibles chez le grand artiste, qui évolue à une vitesse prodigieuse, comme si le temps allait lui manquer. Il peint des natures mortes, des portraits, de scènes de rue, faisant exploser les couleurs. Mais les abus de la vie nocturne et de l’absinthe n’améliorent pas son état psychologique.
En février 1888,Van Gogh quitte Paris et s’installe àArles. La lumière méditerranéenne réveille totalement le style du peintre. Il parcourt la région et réalise des paysages, des scènes de moissons, des vergers en fleurs, des portraits.La première série des tournesols date de cette période. Les tableaux sont envoyés à Théo à Paris mais ne trouveront toujours pas preneur.
Gauguinvient rejoindrevan Goghà Arles en octobre 1888 dans le but de travailler ensemble. Mais tout oppose les deux artistes, style, personnalité, approche de la peinture. Le 23 décembre, van Gogh menace Gauguin avec un rasoir et s’automutile l’oreille droite. Théo fit le voyage depuis Paris pourassister son frère, qui futhospitalisé.Dès le 7 janvier 1889, le peintre est à nouveau à son domicile où il peintAutoportrait à l’oreille bandée.
La célèbre Nuit étoilée, peinte durant son séjour à l’asile
Mais la santé mentale de van Gogh se dégrade rapidement. Il se plaint d’entendre des voix et doit être interné en mai 1889 à l’asile d’aliénés Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence. Malgré des crises de démence fréquentes, il continue à peindre, une pièce lui ayant été réservée au rez-de-chaussée pour y installer son atelier. Van Gogh quitte l’asile le 19 mai 1890 pour se rapprocher du docteur Gachet que lui conseille son frère Théo.
Outre son activité médicale,Paul Gachet(1828-1909) est aussi mécène et peintre (il signe Van Ryssel). Il est installé àAuvers-sur-Oise,à une trentaine de kilomètres de Paris. Van Gogh loue une chambre à l’aubergeRavouxet fréquente la maison du docteurGachetqui le suit médicalement et apprécie son travail d’artiste.
Il parcourt la campagne et réalise environ soixante-dix toiles. Mais, eu égard aux connaissances psychiatriques de l’époque, sa maladie mentale n’est pas vraiment prise en charge.
Farms near Auvers 1890 Vincent van Gogh 1853-1890
Le 27 juillet 1890,alors qu’il peint un paysage en plein air, il se tire une balle de revolver dans la poitrine.Il est capable de revenir jusqu’à sa chambre. L’aubergiste, alerté par ses gémissements, prévient le docteur Gachet, dont les soins ne sont pas suffisants.Vincent van Goghmeurt le 29 juillet 1890, à l’âge de 37 ans, dans sa chambre de l’auberge Ravoux, son frère Théo étant à ses côtés.
Théo,atteint desyphilis,ne survivra pas longtemps à son frère. Il retourne aux Pays-Bas et décède à Utrechtle 25 janvier 1891
Hello à tous ! Aujourd’hui, je peaufine ma rubrique Pinceau avec davantage d’Art, de peintres notamment ! J’inaugure la rubrique avec un grand artiste britannique !
John William Waterhouseest né le 6 avril à Rome en 1849 .Il est le fils de William et Isabela Waterhouse, tous deux également artistes. Il répertorié dans le registre artistique proche dupréRaphaélisme : un univers à la fois onirique et d’une certaine mélancolie. Je posterai un lien sur ce courant artistique
John est âgé de cinq ans lorsque la famille déménage àLondres(South Kensington), à proximité duVictoria and Albert Museum.Son père lui enseigne lapeinture etJohnl’assiste dans son studio tout en copiant des oeuvres de laNational Galleryet en suivant des cours à laSouth Kensington School, jusqu’à ce qu’il soit admis à laRoyal Academyen 1870.
Il expose dès l’année 1872à la Society of British Artists et dès 1874 à laRoyalAcademy.De 1874 aux années 1880, il voyage régulièrement en Italie. Aux début des années 1870, son travail est centré sur des scènes de l’histoire ancienne ou classique, dans un style similaire à celui d’Alma-Tadema Lawrence, usant d’une vague plus dramatique cependant, à l’exemple deLa Consultation des Oracles(ci-dessus), peint en 1882.
il est donc connu pour ses tableaux inspirés de la mythologie et de la littérature ou encore les légendes arthuriennes. Sa peinture la plus célèbre estThe Lady of Shalott, Cette œuvre est la représentation d’une scène tirée dupoème du même nomécrit parLord Alfred Tennysonen 1832.
Nymphes, Naïades, ondines, ses peintures sont donc souvent féminines et tragiques.Ophélie, personnage deHamletdeWilliam Shakespearea une place assez particulière. il en aura fait plusieurs toiles
Il a peint cependant quelques hommes également: Orphée, Narcisse, Ulysse et autres chevalier. Il a aussi, plus étonnant peint la Mortse reposant à côté du Sommeil, peinture assez méconnue, qui m’a le plus touchée dans son symbole, inspirée des divinités grecquesHypnoset Thanatos ! C’est aussi sa toute première oeuvre !
En 1883, Johnse marie àEsther Kenworthy, la fille d’un maître d’école d’Eling, qui exposa ses propres peintures florales à la Royal Academy notamment : ensemble, il n’ont pas eu d’enfants.
En 1895, il est élevé au statut d’académicien : il enseigne à la St John’s Wood Art School, joint leSt John’s Wood Art Clubet sert à laRoyal Academy Council. Il est également connu pour avoir cotoyé les artistes duPré-Raphaelisme, qui ont inspiré son oeuvre par la suite, dès le milieu du XIXe siècle.
Il meurt le 10 Février 1917 à Londres.
Voilà ! j’espère que cette petite rubrique artistique vous aura plue !
Bonjour à tous(tes) ! Aujourd’hui, place à un joli « Pol-Art » historique découvert grâce àSolène ! Je ne connaissais pas du tout Jean-Michel Guenassia, et j’ai hâte de découvrir d’autres de ses livres !
Résumé:
Auvers-sur-Oise, été 1890. Marguerite Gachet est une jeune fille qui étouffe dans le carcan imposé aux femmes de cette fin de siècle. Elle sera le dernier amour de Van Gogh. Leur rencontre va bouleverser définitivement leurs vies. Et si le docteur Gachet n’avait pas été l’ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide et vaniteux ? Et si sa fille avait été une personne trop passionnée et trop amoureuse ? Et si Van Gogh ne s’était pas suicidé ?
Mon avis:
AprèsMichel Bussiet son livre inspiré deMonet, c’est la vie deVan Goghque je découvre avec Jean-Michel Guenassia !
L’histoire est racontée du point de vue de Marguerite Gachet, la fille du docteurPaul Gachet, médecin, artiste, collectionneur d’œuvres d’art et professeur d’anatomie artistique. Il est surtout un père froid et opportuniste, ne pensant qu’à sa notoriété. Il se sert sans vergogne de sa progéniture pour se pavaner en société.
Lorsqu’il soigne un jeune peintre du nom de Vincent Van Gogh, il ne se doute pas que son arrivée va tout changer ! Van Gogh est un artiste brillant mais confronté à des crises de démence. Il réside dans une chambre mansardée, à l’auberge desRavoux. Inspiré par la belle campagne et ses tournesols, il y peindra de superbes tableaux qui seront le « salaire » du docteur qui l’ausculte tout les dimanches.
L’auteur va romancer admirablement le dernier amour de l’artiste et son goût de l’absolu, le tout magnifié par le regard d’une femme passionnée. L’histoire est entrecoupée de coupures de presse de l’époque, ce qui est une façon originale de s’immerger dans l’état d’esprit de la population et son gouvernement !
C’est aussi l’histoire d’une femme qui rêve d’ailleurs sans jamais vraiment franchir le pas. Jusqu’à que sa rencontre avec le peintre la bouleverse. Peut-on vraiment parler d’amour d’ailleurs? J’ai beaucoup pensé à Catherine Earnshaw, car la jeune femme est subjuguée par l’art de Vincent, et lui voue une adoration destructrice.
L’écriture est fluide et belle. Le twist final est vraiment bien trouvé compte tenu de la personnalité tourmentée deVan Gogh ! J’ai aimé le contraste entre la lumière du cadre et la noirceur des personnes ! mais plus que le peintre, c’est la famille Gachet qui montre sa facette sombre avec sa révolte, son hypocrisie, mais aussi sa cupidité !
Une belle découverte, qui m’a donné envie de voirla biopic de Van Goghavec Kirk Douglas !