Kyan Khojandi: Pulsions (spectacle)

Hello à tous ! Pour débuter ce premier article sous mon nouveau nom, j’ai décidé d’enrichir ma rubrique spectacles: théâtre, comédie musicale, spectacle comique et autres moyen d’expression !

Kyan Khojandi, né le 29 août 1982 à Reims, est un humoriste, acteur, scénariste et réalisateur franco-iranien. Si je connaissais sa série Bref et Bloqués, c’est son spectacle « Pulsions », qu’il a mis en intégralité sur Youtube qui a retenu mon attention.

Pulsions est une plongée dans notre tête. Pourquoi déborde-t-on  d’énergie quand on est enfant? Pourquoi a-t-on des pusions sexuelles et amoureuses ? Pourquoi L’émerveillement disparait-il avec le temps?

Avec un humour potache, il partage evec nous des tranches de vies aussi hilarantes que touchantes. Nos réactions dans la vie quotidienne, les relations amoureuses 2.0, la vie, la mort, la famille.  Ses expressions (faciales et verbales) m’ont beaucoup fait rire ! 

J’ai été particulièrement touchée par l’hommage de Kyan à son père. Réussir à me faire rire en parlant d’un enterrement, fallait le faire !  

Il se dégage une véritable tendresse de ce spectacle.  J’ai pu découvrir un homme sensible, qui a son franc-parler, qui peut partir dans des délire loufoques, sans jamais tomber dans la vulgarité ou la lourdeur.

Son spectacle a aussi été adapté en livre avec la participation du dessinateur Boulet. J’ai très envie de me le procurer ! Si vous avez des films à me conseiller avec lui, je suis preneuse !

Bref. (rhô, oui, je sais, elle est facile !)  Chapeau bas, l’artiste !  

 

soirée théâtre (2) : Paprika (Pierre Palmade)

Je continue ma découverte théâtrale avec une comédie de boulevard des plus sympathiques: Paprika, mise en scène par Pierre Palmade ! Merci le replay !

« Eva est une mangeuse d’hommes qui présente tous les soirs une revue de striptease dans un cabaret parisien. Boisson, rire et batifolages composent son quotidien. Un matin, un beau jeune homme sonne à sa porte affirmant être son fils. La jeune femme, d’ordinaire si légère, dessoûle très vite. Son passé, plutôt trouble, la rattrape. Improvisant une échappatoire, elle se rebaptise Paprika, femme de ménage d’Eva, et observe à loisir cet inconnu, le temps d’y voir plus clair. Son entourage, lui, nage en pleine confusion. Combien de temps Luc va-t-il être dupe ?… »

 

Mon avis:

C’est le duo qui m’a intriguée: la calliente Victoria Abril (de la série Clem) en tête-à tête avec Jean-Baptiste Maunier, qui a bien grandi depuis Les Choristes !

Paprika est une comédie pleine de peps qui raconte les « retrouvailles » mouvementées d’une mère fantasque et son fils de 28 ans.

Eva est une femme mûre qui présente un spectacle de cabaret. D’un caractère olé olé, elle mène une vie dissolue avec sa copine Clémentine, et ses aventures d’un soir. Le lendemain d’une soirée particulièrement arrosée, un beau jeune homme se présente à sa porte : Luc Sommelier, qui est en fait son fils. Sous le choc, Eva se fait passer pour la femme de ménage et s’invente un nom, Paprika.

Victoria Abril est juste épatante dans ce rôle sur-mesure ! Eva aime la vie, la fête et les hommes. Mais l’arrivée de son fils la chamboule bien plus qu’elle ne veut le reconnaître. En ce faisant passer pour la bonne, elle l’observe de loin pour faire sa connaissance. Mais évidemment rien ne va se passer comme prévu !

 Entre l’amant pompier qui s’incruste, le concierge amoureux qui invente une vie d’institutrice à Eva, ou encore Clémentine, la fétarde un peu cruche mais qui a bon coeur, cette pièce a des personnages auxquels on s’attache tout de suite ! 

Jean-Baptiste Maunier incarne Luc, un étudiant au chômage, qui a grandi avec des parents aimants mais qui a tenu à retrouver sa mère, juste pour la rencontrer. Naïf mais avec un certain répondant, c’est un jeune homme perdu qui appréhende beaucoup ces retrouvailles inespérées.

Les dialogues sont mordants et super drôles ! Et il y a aussi une certaine émotion et une jolie réflexion sur le bonheur, la jeunesse et nos choix.

À l’origine, un autre titre était prévu mais il a été changé au dernier moment ! Et ce n’est pas plus mal étant donné que c’est meilleure réplique de la pièce !

Une très belle comédie, drôle et émouvante !

Soirée théâtre: Je préfère qu’on reste amis (Laurent Ruquier)

Hello à tous ! Aujourd’hui, place à une nouvelle rubrique: Soirée théâtre ! Parce que la comédie, ce n’est pas qu’au ciné, c’est aussi sur les planches ! Et hier soir, j’ai eu la bonne surprise de voir une pièce en entier sur youtube !

Résumé:

« Claudine, fleuriste quinquagénaire, a rendez-vous avec Valentin, son meilleur ami et confident. Elle souhaite lui dévoiler les sentiments amoureux qu’elle éprouve à son égard depuis cinq ans. Mais le jeune homme est un éternel séducteur. Il ne semble pas être sur la même longueur d’ondes que son amie. A sa déclaration, il lui répond «Je préfère qu’on reste amis». Claudine n’en peut plus d’entendre cette phrase. La soirée tourne au réglement de comptes entre aveux et révélations… »

Mon avis:

Quel régal ! Une comédie moderne et savoureuse avec deux comédiens de talent. La pétillante Michèle Bernier et le plus discret Frédéric Diefenthal. Les thèmes abordés me parlent beaucoup puisqu’il est question d’amitié homme-femme.

Michèle Bernier incarne Claudine, surnommée Clo-clo, une fleuriste pleine de répondant, fan de soirées karaoké et de bonne chère. Depuis 5 ans elle entretient une relation amicale avec Valentin, un homme plus jeune, fêtard et séducteur. Si le jeune homme apprécie son amitié, Clo-clo se languit d’espérer un peu plus. D’autant qu’elle en a marre de toujours rester « la bonne copine » !

Valentin est un jeune homme volage et immature, qui ne voit en Claudine qu’une bonne pote avec qui il aime délirer. Habitué aux aventures, son amitié pour Clo-clo est d’autant plus précieuse. Qui plus est, il a aussi ses secrets, dont certains sont vraiment surprenants Drôle, mignon mais pas prétentieux pour autant, j’ai vraiment apprécié ce jeune homme maladroit derrière ses vannes à deux balles.

Une confrontation aussi drôle que virulente va alors commencer entre nos deux fêtards.

Si je connaissais Michèle Bernier pour son super spectacle Le démon de Midi, c’est une bien agréable surprise de découvrir Frédéric Diefenthal sur les planches. La complicité entre les deux comédiens est aussi géniale qu’inattendue ! Je ne les aurait jamais imaginés ensembles ! 

Derrière l’humour, se cachent des sujets plutôt actuels, comme le chômage, les secrets, la complexité entre l’interaction physique, émotionnelle et surtout la complicité, avec ou sans jeu de séduction. Les dialogues sont excellents et la chanson a une place bien particulière. Michèle s’amuse comme une gamine sous le regard tendre et amusé de Frédéric. J’ai passé un très bon moment !

Une comédie tendre et drôle, à savourer à deux …ou entre potes !

Les mille et une vies d’Ali Baba (2000)

Moins médiatisé que Les Dix commandements, Roméo et Juliette, ou le myhique Notre Dame de Paris, j’étais curieuse de voir ce spectacle ! Et j’ai bien aimé, à ma grande surprise !

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Les Mille et Une Vies d’Ali Baba est un spectacle musical produit par Pierre-Alain Simon, Jean-Claude et Annette Camus est écrit et composé par Fabrice Aboulker, Thibaut Chatel, Frédéric Doll et Alain Lanty.

L’action se déroule dans une cité perdue au milieu de sables. Cet endroit résolument moderne et semblant surgir de nulle part se transforme au fil du temps pour devenir la lumineuse scène de cette éternelle comédie humaine dont seul l’amour sortira vainqueur…

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Tout commence à Nova-Manganor avant dirigée par les Princes mais depuis la disparition de leur fille Yasmina, qui portait un médaillon royal, ils sont tous morts de chagrin au fil du temps. Quel est cet endroit ? Une ville, un village, une cité ? Peu importe.

C’est cette belle jeune femme et un médaillon au cou, qui va venir bouleverser l’ordre établi.

J’ai beaucoup aimé ce conte oriental qui mêle danse moderne, théâtre et un mélange de genres musicaux très varié ! Yasmina est une sorte de Cendrillon orientale, achetée comme bonne à tout faire par le couple de Cassim et sa femme. Cependant, c’est Ali, le frrère de ce dernier qui tombe sous le charme de la jeune fille. Leur amour est pur et simple tandi que Cassim est un époux soumis aux caprices de sa femme, avide de pouvoir.

Aussi, lorsqu’Ali lui propose de libérer sa belle domestique en échange d’un lingot d’or, elle le regarde avec un nouvel intérêt. Mais là où tout se complique c’est que Madame Cassim veut savoir où Ali a trouvé tout cet argent. Elle est en effet décidée à racheter le palais des Princes disparus et prendre ainsi la place vacante.

Entre ruses, traîtrise, appât du gain et personnages excentriques, le spectacle est rythmé et on entre facilement dans l’intrigue. 

Mais ce qui m’a agréablement surprise c’est l’humour et la mise en scène. Plus que la musique, c’est une vraie Comédie proche de l’opérette, (c’est la première fois que je vois un HOMME porter un bustier 0_o ) avec des dialogues comme au théâtre !

Les chanteurs ont un vrai jeu d’acteur et les décors sont colorés, sans être trop kitchs.  

Un divertissement original, qui prend des libertés quant au conte, mais que j’ai trouvé bien agréable à regarder ! Ça change de la version Gérard Jugnot ! Passez de bonnes fêtes !

 

 

Spectacle: Les mains de Camille

Aujourd’hui, un article assez particulier. Hier soir j’ai eu le privilège d’aller voir un spectacle étonnant: Les mains de Camille de la compagnie Les Anges au Plafond.

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Ce spectacle raconte la vie triste et tourmentée de Camille Claudel, née à Fère-en-Tardenois (Aisne), le 8 décembre 1864, et morte à Montdevergues, au centre hospitalier de Montfavet (Vaucluse), le 19 octobre 1943,

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Femme sculpteur française, sœur du poète, écrivain, diplomate et académicien Paul Claudel, elle a entretenu une relation artistique passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin, de vingt-quatre ans son aîné. Cet amour impossible, ainsi que son internement psychiatrique en 1913, la murant dans un silence total, contribuent à sa célébrité.

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Dans une ambiance intimiste et assez oppressante, la troupe nous raconte cette femme, de son enfance à son internement. Une femme qui ne vit que par l’art, la matière et son amour fusionnel pour Rodin. Mais son comportement paranoïaque et trop indépendant à une époque où la femme se doit d’être l’ombre de son époux, fait des vagues et dérange. 

J’ai été juste happée et complètement fascinée par la poésie et la douleur qui émane de ce spectacle: et raconter une histoire aussi sombre et complexe avec des marionnettes est une idée originale et pour le moins déroutante. 

Camille Claudel en pleine séance de "sculpture"
Camille Claudel en pleine séance de « sculpture »

Le ton du spectacle est également très… engagé. Il dénonce les carcans sociaux, la peur du « qu’en dira-t-on », le machisme ambiant dans le domaine de l’art et les conflicts familiaux. Entre une mère très stricte, un père absent et un frère dont elle est proche mais qui est plus reconnu qu’elle (parce qu’il est un homme).

Ce climat frustrant la plonge dans une détresse telle qu’elle sombre dans la paranoïa, ne trouvant le soulagement que dans la sculpture. Quand sont frère gravit les échelons et s’impose en société, elle se coupe du monde, et tente vainement de comprendre la raison de son internement…

Visuellement, on est vraiment dans l’intimiste: par des jeux de lumière et d’ombres chinoises, par des mise en scènes déroutantes où la Marionnette est l’artiste et la marionnettiste…est la sculpture ! Certaines scènes sont pour un public averti (notamment le thème de l’avortement, abordé de façon assez crue !) 

Une façon poétique et originale d’entrer dans la tête de quelqu’un, de connaître ses rêves, ses déceptions, ses frustrations. Mais aussi une époque où la psychiatrie n’en était encore qu’à ses balbutiements. Où la femme n’avait aucun droit si ce n’est de s’occuper de son foyer.

Intriguant, dérangeant et fascinant !

 

L’autre « Hermione »

 En relisant Harry Potter, (oui, encore!) j’ai été frappée par le coté antique des prénoms de certains personages: Albus, Sirius, et tout spécialement Hermione

J’ai toujours trouvé ce prénom très singulier…et familier. Hier soir, devant ma télé, j’ai eu ma réponse, avec « Andromaque » de Racine, une magnifique pièce de théâtre.

Hermione, (à droite sur la photo) dans la mythologie grecque, est la fille de l’une des plus célèbres femmes de l’Antiquité: Hélène de Troie. Elle avait neuf ans, lorsque sa mère est enlevée par Pâris, provoquant la guerre que l’on connait…

Fiancée à son cousin Oreste, Hermione est cependant amoureuse de  Néoptolème ,(également connu sous le nom de Pyrrhus).

Note: le nom  Pyrrhus viendrait du mot phoenix, car celui-ci aurait eu les cheveux roux de son père, Achille! Or, Ron Weasley dans Harry potter est également roux ! Coïncidence ? 

Profitant de la folie d’Oreste (tourmenté par les Érinyes), Néoptolème enlève Hermione et l’emmène en Épire, où il vit avec elle et Andromaque (qu’il avait capturée à Troie). Mais après être revenu à la raison, Oreste défie Néoptolème qu’il tue en combat singulier.

Oreste et Hermione ont par la suite un fils, Tisamène.

Selon Euripide, et sa version d’ Andromaque, Néoptolème serait mort lapidé par le peuple de Delphes alors qu’il s’apprêtait à rendre hommage à Apollon pour expier sa faute d’avoir demandé au dieu raison du sang de son père. Oreste aurait en effet soulevé le peuple de Delphes en lui mentant quant aux attentions de la venue du fils d’Achille. (Euripide – Andromaque v. 1101-1139).

Source: mon grand ami Wikkipedia! 

Prochainement, j’ai bien envie de faire des recherches, sur Albus et Sirius (je crois que pour ce dernier, c’est le nom d’une constellation.)