Aujourd’hui, place à un livre qui trainait dans ma PAL depuis… un moment! Comme vous le savez, je cherche des livres ayant pour thème la surdité sous toutes ses formes, que ce soit de naissance, liée à l’âge ou à l’environnement extérieur.
J’avais déjà repéré en librairie « La vie en Sourdine » de David Lodge. Mais je dois dire que son titre original est encore plus pertinant : Deaf Sentence. Le mot « deaf » (sourd) se confondant avec « death » (mort).
Desmond Bates, 65 ans, est un professeur de linguistique qui a pris sa retraite suite à des pertes d’audition de plus en plus importantes. Sur un ton à la fois drôle et ironique, il décrit sa difficulté à communiquer avec les autres.
Son épouse, Winnifred, 59 ans, de religion catholique, divorcée puis remariée avec lui, tient une boutique de décoration d’intérieur qui marche bien.
Son père, 89 ans, ancien musicien professionnel de jazz, vit à Londres, dans la maison de « Brickley » où Bates a passé son enfance (le quartier d’enfance de David Lodge est Brockley, dans le district de Lewisham).
Alex Loom, 27 ans, est une doctorante américaine émigrée en Grande-Bretagne. C’est par elle que l’histoire va commencer.
Une collaboration va naître grâce à la thèse de la jeune femme sur un thème assez glauque: les lettres de suicide !
Mais entre ses problèmes d’oreilles, son couple qui bat de l’aile et les intrigues d’une étudiante sans scrupules, notre pauvre Edmond va en voir de toute les couleurs !
Deaf Sentence est un livre drolatique et grinçant, qui dénonce sans état d’âme le mépris des entendants pour les sourds et autres « durs-de-la-feuille ».
À lire assurément !