Léo Pons

C’est marrant youtube. Certains jours, j’ai l’impression de voir un peu toujours les même trucs. Et puis j’ai découvert Léo Pons. Je suis tombé sur lui en cherchant la bande-annonce du Hobbit.

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Léo Pons, né le 4 octobre 1996 à Aurillac, est un réalisateur français.
Il réalise des publicités et des vidéos pour des marques et des entreprises, mais il est surtout connu pour être le réalisateur de films et vidéos à succès promouvant le Cantal, notamment Le Hobbit : Le Retour du roi du Cantal, un long métrage parodique adapté des romans de J. R. R. Tolkien et des films de Peter Jackson .

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Je n’ai pas vu le Roi du Cantal en entier, je n’ai vu que la bande annonce. Et si les acteurs et costumes m’ont fait beaucoup rire pour le côté très kitch, j’ai en revanche été soufflée par les plans de nature. Même Elijah Wood, le Frodon original approuve ! Comme quoi, pas besoin d’aller au bout du monde pour trouver de beaux paysages ! Qui plus est le réalisateur a collaboré avec les doubleurs officiels de la saga du Hobbit, excusez du peu ! En revanche j’ai vu récemment son dernier court-métrage : Le Buron. 

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Là encore, la photographie « pastorale » du film est très belle et cependant très différente, beaucoup plus sérieuse et inquiétante. En effet l’histoire se situe sous l’Occupation allemande. Nous y découvrons une espèce de huis-clos subtil entre un officier allemand blessé, et d’un bien étrange berger… L’ambiance mystérieuse est très réussie dans son ambiguïté ! Entre Histoire et légendes rustiques, nous assistons à une sorte de « guerre des nerfs » entre les deux hommes. J’ai beaucoup aimé les dialogues, la musique et la réflexion que ce film aborde. La vie simple des familles, l’absurdité de la guerre et la responsabilité de nos choix.  

Je vous mets la bande-annonce

Une belle surprise, très originale avec des acteurs charismatiques et une atmosphère qui tient en haleine ! À tester si vous aimer le terroir et la créativité !

Romance du week-end : Love in the villa

Parce que parfois, un peu de légèreté, ça fait du bien ! Et que j’étais curieuse de découvrir le charmant Tom Hopper dans le registre romantique! Il est cependant encore trop tôt pour les comédies de Noël ! Les feuilles jaunissent à peine ! Je prolonge donc encore un peu l’été avec la comédie Love in the Villa !

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Bon, on ne va pas se mentir, ce n’est pas la comédie de l’année. Mais je reconnais que j’ai pris un plaisir coupable à visionner cette bluette romantique. Ce n’est pas que le début soit cliché au possible. Non. c’est juste improbable et surtout mal joué… du moins dans la première partie. Présentation du début du film.

Julie est une romantique, une vraie. Elle voue un culte à Roméo et Juliette qu’elle tente de faire aimer à ses élèves. Si elle avait été prof dans un lycée, là OK, ce serait crédible. Mais à des maternelles ?! Seriously? Passons.

Après que son petit ami lui ait dit qu’il avait besoin d’une pause, elle décide de se rendre seule au voyage  à Vérone qu’elle leur avait réservé.  Les péripéties du voyage sont assez drôle, entre barrière de la langue et course effrénée dans les rues italiennes. Le chauffeur était assez sympathique…  mais bien trop calmepour un italien ! Arrivée à sa villa, voilà que Julie tombe nez à nez, (ou devrais-je dire, nez à torse) avec Charlie, un anglais taciturne qui a déjà réservé la dite villa ! Et c’est loin d’être un coup de foudre !

C’est là que le réalisateur a l’idée saugrenue de les faire se chamailler dans le registre de Tom et Jerry et…ça sonnait faux ! Tellement faux que lorsque Charlie décidé d’arrêter les chicaneries, j’ai eu l’impression qu’il le disait plus au réalisateur qu’à la fille ! C’est là que le film a vraiment commencé en fait ! Là, l’histoire a posé des bases moins bancales. On aurait dû commencé directement comme ça.  Si Tom Hopper est on ne peu plus charmant, Kat Grahame qui incarne Julie est tête à claque au possible. Elle est jolie mais son jeu est trop exagéré dans les scènes « comiques ». C’est d’autant plus dommage que le cadre est plutôt réussi avec une belle atmosphère chaleureuse et une jolie bande son.

Mais malgré ses défauts, j’ai bien aimé ce film. Parce que certaines idées étaient bonnes : Julie est une femme qui a été biberonnée à la romance intense de ses parents et a donc fait peur avec son idéal de perfection. Charlie au contraire est plus torturé par son passé… sans pour autant en faire étalage contrairement à Julie. Une pudeur toute britannique qui fait son vrai charme. C’est ce que j’ai préféré dans son personnage. J’ai aussi aimé l’esprit gastronomique du film, notamment le vin, qui a une jolie place. Enfin, la façon dont les décors italiens sont filmés est digne d’une carte postale et ça c’est plutôt agréable.

Un film loin d’être parfait donc, mais pas désagréable non plus.

Dracula Untold (Gary Shore)

L’automne se profile, le froid s’installe. Le moment rêvé pour frissonner devant un bon film au coin du feu. Et j’ai voulu découvrir Dracula Untold, avec Luke Evans dans le rôle principal. Et ce fut une très, très bonne surprise !

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Résumé:

1462. La Transylvanie vit une période de calme précaire sous le règne du prince Vlad III de Valachie et de son épouse bien-aimée Mirena. Ensemble, ils ont négocié la paix et la protection de leur peuple avec le puissant Empire ottoman dont la domination ne cesse de s’étendre en Europe de l’Est. Mais quand le sultan Mehmet II propose de grossir les rangs de son armée par des enfants de son peuple dont son propre fils, le Destin du Prince changera de manière irréversible.

Bande annonce

Mon avis:

WOW. Voilà une relecture très originale du mythe de Dracula ! J’ai adoré le contexte de l’histoire ! Un homme prêt à tout pour sauver son peuple, même à l’impensable.

Vlad est un père de famille aimant et respecte ses soldats. Mais la situation tendue avec l’empire ottoman va lui faire prendre une décision dangereuse.

Le scénario est plus subtil qu’il n’y paraît. Et les thèmes abordés sont assez puissants. La dualité Bien et Mal. La Religion. Mais aussi les conséquence de nos choix. A-t-on  le droit perdre notre âme même pour sauver un peuple ? Pourquoi sacrifier des enfants dans la guerre ? L’amour peut-il traverser le Temps et les époques ? Gary Shore nous propose un Dracula des plus humains, tiraillé entre son devoir et son amour de père. Luke Evans est excellent, juste ce qu’il faut de muscle et d’intelligence, d’action et de sensibilité.

Côté ennemi, c’est Dominic Cooper qui interprète le sultan Mehmet II, un homme arrogant et perfide à la coiffure inattaquable ! Jamais vu des cheveux tenir aussi bien ! Ça m’a travaillée tout le long du film !

Blague à part, j’ai trouvé le film très équilibré dans sa mise en scène et ses combats. L’aspect surnaturel est particulièrement bien pensé ! J’ai notament adoré la fàcon dont Vlad se transforme en nuée de chasse-souris ! C’est rapide, fluide sans en faire trop. L’esthétique est belle tant dans les plans de nature que les effets surnaturel !

Un très bon cru pour les amateurs de fantastique ! Si vous aimez les relectures intelligentes, je recommande !

La prophétie de l’horloge

Hello à tous ! pour ce weekend, place à un bien joli film pour préparer Halloween ! J’aime de plus en plus Jack Black et ses comédies déjantées. J’ai donc voulu donné sa chance à La prophétie de l’horloge réalisé par Eli Roth en 2018. Et, ma foi, ce fut bien sympathique !

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Résumé:

Lewis, jeune orphelin de 10 ans, part vivre chez son oncle Jonathan Barnavelt, un homme aussi fantasque que déroutant. Mais pas aussi dérangeant que sa demeure ancienne où l’on entend tous les soir un tic tac incessant à travers les murs…Et ce, malgré les centaines d’horloges de la maison ! Entre secrets et magie, le jeune garçon va vivre une aventure qu’il n’oubliera pas de sitôt !

Mon avis:

Quel beau film pour démarrer l’automne ! J’ai adoré cette histoire divertissante et originale ! Lewis est un jeune garçon de 10 ans brillant mais peureux. Il est aussi terriblement triste. La mort de ses parents est encore vivace chez lui. Sa rencontre avec son oncle Jonathan et sa voisine Florence va l’aider à la fois à grandir et vivre des aventures aussi farfelues que dangereuses !

On y retrouve un Jack Black au mieux de sa forme dans un rôle qui lui va comme un gant: Jonathan Barnavelt est un homme assez comique dans sa maladresse. Malgré ses lubies, il reste plus attachant que mystérieux…non sans un petit côté flippant ! À ses côté, l’excellente Cate Blanchett que j’ai juste adoré ! Son personnage, Florence Zimmerman, est un savoureux mélange de gouvernante strict et de Mary Poppins bad-ass ! Leur duo est très drôle dans le genre chien et chat !

Visuellement, le film est très réussi dans un univers travaillé et coloré ! La maison est un vrai personnage en soi, avec ses tableaux mouvants et…son fauteuil domestique ! L’histoire est prenante avec son lot de bonnes surprises, notamment l’excellent Kyle MacLachan dans le rôle du méchant ! Mais il n’est pas seulement question de magie: on y trouve des thèmes intemporels tels que l’amour maternel, la confiance en soi, le deuil, l’intégration scolaire. J’ai trouvé la fin assez mignonne !

Une petite confiserie fantastique à savourer au coin du feu ! Si vous avez aimé Stardust, foncez !

Love & Monsters (Micheal Matthews)

Hello à tous ! Aujourd’hui, place à une sympathique comédie horrifique qui m’intriguait depuis sa sortie ! J’avais bien aimé Dylan OBrien dans sa série du labyrinthe et j’était donc curieuse de voir ce film !

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Résumé:

 Sept ans après le «Monsterpocalypse», Joel Dawson (Dylan O’Brien), avec le reste de l’humanité, vit sous terre depuis que des créatures géantes ont pris le contrôle de la surface. 

Joel repense à sa petite amie du lycée, Aimee (Jessica Henwick), qu’il fréquentait à Fairfield avant que les évènements éclatent. Il est parvenu à renouer par radio avec elle, alors qu’elle est maintenant à 130 km dans une colonie côtière. Toujours amoureux d’elle et conscient qu’il n’y a plus rien pour lui ici sous terre, le jeune homme décide contre toute logique de s’aventurer vers sa dulcinée, malgré tous les monstres dangereux qui se dressent sur son chemin. Il va au passage s’allier avec un chien, seul lui aussi, ainsi que d’autres survivants.

Mon avis:

Quelle belle surprise ! Love & Monsters est un petit Ovni ciné comme je les aime ! Situé entre la comédie romantique et la SF d’action, c’est un film qui rempli son job: on ne voit pas le temps passer !

Joel Dawson est un jeune homme très loin des héros SF bad ass et sûr de lui. Bien au contraire, il est dévoré de frustration et de culpabilité. Le simple fait de vivre cloîtré dans un Bunker pendant que des monstres rodent à la surface, est déjà en soi plutôt pénible. Mais c’est sa tendance à se tétaniser face au danger qui mine le plus Joel; il se sent seul, inutile, un boulet pour ses compagnons.

Aussi lorsqu’il retrouve par contact radio, Aimée, sa petite amie de lycée, il décide de la rejoindre coûte que coûte ! Commence alors une jolie quête initiatique où Joel, va grandir, panser ses blessures et trouver ses propres ressources de survie. Trois rencontres vont le transformer particulièrement: Clyde, un survivant au look de cowboy très Crocodile Dundie,  Minnow, une fillette aussi sauvageonne que caustique et surtout Boy, un chien errant qui lui donnera du courage et une affection plus que bienvenue ! Leur relation est mignonne comme tout !

Quel personnage, ce chien! C’est lui le vrai « héro bad ass » du film ! C’est probablement le plus beau rôle canin que j’ai pu voir depuis Milo dans The Mask !

Esthétiquement, c’est un film agréable à regarder: de beaux plans de nature, des monstres étonnants dans leur diversité ! Mais surtout, ce film sort joliment des clichés manichéens du genre ! Il y a du rythme, de bon dialogues et un beau message de passage à l’âge adulte.

Un blockbuster aussi efficace qu’original, à voir à deux si vous aimez la romance et la SF !

Coup de coeur: Arlo, le garçon alligator

Hello à tous ! Aujourd’hui, place à une découverte Netflix ! Ça fait longtemps que je n’ai pas regardé d’aussi belle animation: Arlo le garçon alligator de Ryan Crego.

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Résumé:

Né moitié humain, moitié-alligator, Arlo n’arrive pas à trouver sa place dans les marécages. Lorsqu’il apprend qu’il vient de New York, il décide de s’y rendre à la recherche de son père disparu. Il se lie d’amitié avec un groupe de personnages farfelus qui vont l’aider dans son entreprise.

Bande annonce

Mon avis: 

Quelle superbe découverte ! Arlo est un jeune garçon plein de peps et d’optimisme. Il adore chanter, courir partout et ne demande qu’à s’épanouir et profiter de la vie. Mais problème : il est à moitié alligator et ne connaît rien de ses origines. Il a été recueilli tel Moïse dans un panier dans les marécages. Sa mère adoptive Edmée est gentille mais elle voit bien que la partie humaine prend plus de place que l’animale. 

Lorsqu’ Edmée lui apprend que son père vit à New York, c’est un rêve qui se réalise ! En effet, Arlo a toujours aimé espionner les humains qui viennent en bateau . C’est de là que lui vient son amour de la musique. Et comme il est vu comme un extraterrestre par les autres animaux, il souffre beaucoup de sa différence même s’il tient à garder constamment un masque souriant. 

J’ai adoré la façon dont la quête d’Arlo se construit. Une quête universelle en fait: celle de trouver sa place en ce monde. Durant son périple, notre héro va faire la connaissance de Bertie, une dame géante au physique de lutteuse,  avec qui il va vivre des aventures trépidantes et se faire de nouveaux camarades.

Le côté comédie musicale ne m’a pas gênée, car il est bien exploité pour un public jeune. C’est entraînant, à la fois groovy et moderne.  Mais mon vrai coup de coeur c’est l’esthétique de cette animation ! Les couleurs sont vibrantes et chaleureuses, entre La princesse et la grenouille de Disney et Gravity Falls !

Les personnages sont attachants et rigolos. Et certains passages musicaux très poétiques ! Mon seul bémol c’est que le personnage de la mère d’Arlo n’a pas du tout été exploité ! Dommage, j’aurai bien voulu en savoir plus !

Une animation qui swingue et donne la pêche ! 

Les Mitchell contre les machines

Hello à tous ! Pour ce dimanche, rien de tel qu’une jolie comédie geek et familiale ! Et j’ai opté pour Les Mitchell contre les machines, réalisé par Michael Rianda et Jeff Rowe, que l’on voit actuellement sur Netflix. Je vous mets ici la bande-annonce.

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Résumé:

La famille Mitchell est la plus dysfonctionnelle et « bizarre » du quartier du Michigan. Mais que se passe-t-il lorsqu’elle doit faire face à la rebellion des robots? Elle va devoir mettre de côté les chicaneries pour sauver la planète, ni plus ni moins !

Mon avis:

Derrière ses couleurs pétillantes et son graphisme cartoon, ce film est bien plus profond qu’il n’y parait !  Katie Mitchell est une jeune youtubeuse à la créativité débordante et pleine d’énergie. C’est une jeune fille parfaitement à l’aise dans son époque. Tout le contraire de son père, Rick, qui préfère la nature et est totalement hermétique aux ordinateurs. Leur relation est d’autant plus tendue que Katie exprime par ses vidéos tout ce qu’elle n’arrive pas à dire dans la vraie vie. 

Heureusement, elle peut compter sur son petit frère, Aaron, un adorable blondinet fan de dinosaure. Sa mère, Linda, assiste impuissante à la communication électrique entre son mari et sa fille, essayant maladroitement de les encourager à garder un semblant de dialogue.

Ce sujet a été exploité à maintes reprises, que ce soit dans la grande Aventure Lego ou les Croods.

Mais là où les Mitchell font fort, c’est qu’il y a la dimension numérique au milieu de tout ça. Les réseaux sociaux ont indéniablement changé nos rapports aux autres et ce film le montre d’une jolie manière. Les repas familiaux où chacun reste scotché à son écran…. Ou encore, ce terrible réflexe de filmer une catastrophe au lieu de se protéger.

L’histoire est suffisamment large dans ses personnalités pour parler au plus grand nombre. J’ai autant aimé Katie et son peps, qu’Aaron le timide fan de dinosaure. Celle qui se révèle la plus surprenante au fil de l’histoire, c’est la mère: Linda est une femme pleine de douceur, de diplomatie et d’écoute. Mais touchez à ses enfants et elle devient une lionne enragée ! Enfin, il y a la mascotte de la famille : leur chien ! Et quel spécimen ! Baveux, bigleux, lent comme une tortue…mais totalement irrésistible !

Un film familial et moderne, qui nous incite non pas à éliminer la technologie, mais l’utiliser avec discernement ! 

La vie en couleur (Netflix)

Je ne sais pas pour vous, mais mon rapport à la Nature a beaucoup évolué depuis deux ans ! Je délaisse de plus en plus la ville pour les parcs et les forêts. Et je découvre pleins de documentaires tous plus passionnants les uns que les autres ! Aujourd’hui, je vous invite à en découvrir un particulièrement original !

Résumé:

Grâce à une technologie innovante, David Attenborough nous invite à explorer la nature sous un angle nouveau et montre comment les animaux utilisent la couleur pour survivre et prospérer.

Mon avis :

Voici très certainement le documentaire le plus original et innovant que j’ai pu voir ! Quelle place a la couleur dans l’évolution? Pour les humains (entre eux, j’entends), elle est, pour beaucoup, devenue une sorte de particularité esthétique, un plaisir. Mais pour le règne animal et végétal, c’est beaucoup plus vaste que ça !

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Certains animaux l’utilisent pour se camoufler dans leur environnement; d’autres au contraire, montrent fièrement leurs couleurs pour se reproduire… ou alerter d’un danger. Ou encore, c’est une conséquence de leur alimentation (les flamants roses le sont à cause des crevettes qu’ils mangent)… Mais ça, c’est la vision que nous autres humains avons pu jusque là observer !

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Sir David Attenborough, grand rédacteur scientifique et naturaliste britannique nous propose de nous mettre dans la peau de ces animaux, de voir le monde avec leur yeux ! Et ce, par le biais de nouvelles caméras particulièrement innovantes !

Ainsi les fleurs possèdent des nuances de couleurs…visibles uniquement en infra-rouges ! Nuance qui montre le chemin aux insectes jusqu’au nectar ! 

On apprend aussi que les zèbres luttent contre les prédateurs à leur manière grâce…à leurs rayures !!! Si, si ! Et que certaines proies ne voient pas leur prédateurs… par daltonisme !

J’ai pris beaucoup de plaisir à voir ce documentaire ! Chaque animal est passionnant, les images sont superbes et j’ai trouvé très intéressant ce nouveau regard sur la nature ! La musique n’est pas en reste et donne un sentiment de joie et d’émerveillement !

À découvrir pour les amateurs de thèmes originaux ! Je vous mets la bande-annonce ici 

« Yes Man » de Pleyton Reed

J’ai envie de films légers en ce moment ! Et avec la morosité ambiante, quoi de mieux que de redécouvrir « Yes Man » de Pleyton Reed ?

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Résumé:

La vie de Carl Allen le déprime : il est divorcé, occupe un poste rébarbatif dans une banque et passe son temps libre à regarder des DVD. Par hasard, il rencontre un ancien camarade qui le convainc de participer à un programme de développement personnel, «Yes Man», dirigé par le gourou Terrence Bundley. Le principe est de dire oui à toute nouvelle situation. Carl se méprend toutefois sur le concept et dit oui à tout. 

Mon avis:

Sous ses airs de comédie un brin simpliste, « Yes Man » tire bien son épingle du jeu ! Il est dans la même veine que The Mask, sans le côté fantastique ! Je m’explique.  Là aussi, nous voyons un homme renfermé qu’un élément déclencheur fait évoluer positivement. Mais le personnage de Carl est bien plus approfondi que Stanley Hipkiss !

Carl Allen est au fond du trou, en pleine dépression. L’ayant été moi-même, je peux vous garantir que ce n’est en rien exagéré ! Moi aussi , je suis passé par le stade du « non » automatique et défensif, au point d’être blessante avec mon entourage et de rejeter toute opportunité.

Et puis, il y a le déclic, qui transforme radicalement Carl par le biais de la technique du « Yes Man ». Quand le « déblocage » psychologique se fait, l’euphorie est telle qu’il élimine le « non » de sa vie quotidienne. En passant d’un extrême à un autre, il découvre que la technique n’est pas infaillible ! 

Les gags sont drôles sans être trop lourds et la romance très bien imbriquée ! Zooey Deschanel illumine le film de sa fraîcheur et sa perspicacité ! J’adore cette fille ! Son couple avec Jim Carrey est délicieusement improbable !

Mais là où Yes Man fait des merveilles, c’est qu’il tourne en dérision cette frénésie du « coaching » !

Le « gourou » du programme Yes man est particulièrement jubilatoire ! En fait, je l’ai même trouvé flippant au début !

Le programme « Yes Man » est une belle satire des conférences de développement personnel ! Alors oui, c’est bien de vouloir être au top des ses performances et de saisir des opportunités. Mais dire « non », c’est aussi une façon de s’affirmer, donc dire « oui » à autre chose ! C’est la vraie subtilité du film !

J’ai donc été agréablement surprise ! C’est l’une des évolutions les plus réalistes…et saine que j’ai pu voir dans une comédie romantique ! Le réalisateur a su miser sur l’émotion derrière les pitreries, les larmes derrière le rire. La spécialité de Jim Carrey ! 

Une comédie drôle, inspirante et pas si légère que ça, finalement !

Ghost Busters (2016)

Enfin ! J’avais été intriguée par ce reboot au féminin des célèbres chasseurs de fantômes. Et grand bien m’en a pris ! Cette nouvelle version réalisée par Paul Feig est totalement décoiffante !

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Résumé:

Erin et Abby, passionnées par les théories paranormales, ont écrit dans leur jeunesse un livre dans lequel elles défendent l’existence des fantômes. Des années plus tard, les Ghostbusters voient le jour et doivent se battre contre les fantômes…et les sceptiques de tout poil !

Mon avis:

Une bien belle surprise ! Probablement la meilleure depuis Pixels et la version live de Nicky Larson !

Comme pour Star Trek de JJ abbrams, il s’agit là d’un « reboot » et non d’un suite. Et je dois dire que j’aime beaucoup cette version alternative ! Et pas seulement parce que les héros sont des femmes ! L’histoire est très bien remodernisée 

Erin (Kristen Wiig) est une brillante professeur de physique quantique. Dans sa jeunesse, elle avait coécrit avec sa meilleure amie Abby un livre sur les fantômes. Mais ça n’a pas joué en sa faveur. La jeune femme a du mal à s’imposer. Abby (Melissa McCarthy) est son total opposé. Aussi enthousiaste que brillante, elle n’en a rien à faire de l’opinion des autres et utilise toujours la vente de leur livre pour financer ses travaux scientifiques. Après des retrouvailles un peu abruptes, les deux amies vont devoir réunir leur forces car elles se retrouvent confrontées à la réalité des fantômes.

Avec l’aide de Jillian, (Kate McKinnon) une ingénieuse mécano rock and roll et Patty,(Leslie Jones) une guichetière black au caractère bien trempé, nos deux amies d’enfance renouent avec leur rêve de toujours: prouver l’existence des fantômes.

J’ai adoré retrouver ce qui faisait la saveur de la franchise d’origine: de l’action, de la comédie, des monstres et le corbillard repeint aux sirènes hurlantes.  Les chasseuses ont chacune leur personnalité et j’ai beaucoup aimé la cohésion que prend l’équipe au cours de l’histoire.

Je ne mettrai qu’un seul point négatif.

Le film tenait un thème en or: Le sexisme en milieu scientifique ! Mais ce filon n’est pas du tout exploité, ce qui est au final dommage ! Parce que sinon, c’est un film très fun et agréable à regarder. L’histoire est bien tournée, efficace, tant dans les dialogues savoureux que dans les effets spéciaux. Le fan service n’est pas en reste puisque trois acteurs « originaux » font leur apparition au cours du film ! Mais ce n’est pas la meilleure surprise. 

Non, mon personnage préféré est le secrétaire des Ghostbusters: Kevin Beckham, campé par un Chis Hemworth… absolument hilarant ! Oubliez Thor ! Je préfère Kévin ! Un rôle complètement décalé où l’acteur s’est visiblement beaucoup amusé ! Les événements s’enchaînent bien et la musique est modernisée sans pour autant être massacrée. Après tout, la chanson des Ghostbuster est culte !

Un reboot drôle, divertissant et esthétiquement très réussi. Si vous cherchez un film comique et sans prise de tête, je conseille !