Tomorow (Netflix)

Ce qui est bien avec Netflix, c’est que je peux assouvir à fond mon plaisir coupables du moment: les dramas asiatiques ! Et quand celui-ci est l’adaptation live d’un webtoon en plus ! Après Hotel del Luna, voici ma nouvelle obsession : Tomorow, adapté du wetoon Demain de Llama. Une claque, encore une fois !

3f1d052aca96f9944376f29718dec2fd

Résumé:

Choy Jun Wung est un jeune homme en pleine recherche d’emploi. Bien que diplômé d’une université prestigieuse, il peine à trouver un bon travail. Une nuit, après un accident, il fait la connaissance de deux anges de la mort ou « Faucheuse »: Gu Ryeon et Lim Ryung Gu. Tous deux font partie d’une équipe de gestion d’une crise bien particulière : empêcher des humains suicidaires de passer à l’acte. Gu Ryeon est la leader et Lim l’un des membres. Suite à cette rencontre peu commune, Choy Jun Wung intègre l’équipe en CDD de 3ans . En effet le jeune homme n’est pas mort mais dans le coma: il est donc mi-homme, mi-fantôme…

Bande annonce

Mon avis:

Déjà, rien que l’idée m’a plue: une Faucheuse qui sauve des vies au lieu de les prendre ! Gu Ryeon est une femme bad-ass et tourmentée, qui a du fil à retordre, tant avec les humains qu’elle sauve que ses collègues. Un en particulier. Park Jun Gil, un faucheur qui « escorte » les âmes avec zèle et froideur. C’est simple il ne comprend pas le suicide qu’il considère comme un crime abominable. J’ai été très intriguée par ce personnage qui fait tout pour cacher ses émotions, mais dont les cauchemars trahissent une profonde blessure.

À l’inverse Choy Jun, la nouvelle recrue, est très sensible et ne s’en cache pas. Son nouveau travail lui apprendra à en faire un atout plutôt qu’une faiblesse. Lim Ryum Gu est lui aussi très intéressant ! Nonchalant et ironique, il voit d’abord Choy comme un gamin pleurnichard. Cependant, une certaine estime se dessine peu à peu au fil des sauvetages.

Enfin,il y a l’impressionnante Directrice, Jade Hwang. Charismatique et mystérieuse, elle tire les ficelles de l’au-delà avec beaucoup de subtilité et de précautions. L’enfer est (certes), pavé de bonnes intentions. Mais le Destin des homme est le fruit de leurs propres décisions.

Car le vrai thème est plus du côté des vivants que des morts. Comment une personne peut-elle aller jusqu’à vouloir s’ôter la vie? Là est le drame. On peut vouloir mourir pour plein de raisons. Et chaque épisode explore une raison, et la souffrance qui en découle. Et quand je dis explorer, c’est vraiment à fond. Harcèlement scolaire, précarité, deuil, guerre, maladie, pression familiale et/ou professionnelle… Autre fait intéressant: tous les suicidaires ne sont pas de belles personnes ! Et ça, il fallait oser le dire et le montrer ! Mais deux épisodes auront marqué mon attention: celui sur l’anorexie, très bien traité, et celui sur la sensibilité de l’animal (ici, un chien). Et oui, eux aussi peuvent se laisser mourir!

Enfin, il est aussi question de réincarnation, et l’aprentissage du pardon envers soi-même, très présent dans beaucoup d’épisodes. 

Un très beau drama, plein de compassion, de violence, mais surtout d’espoir. À découvrir !

Léo Pons

C’est marrant youtube. Certains jours, j’ai l’impression de voir un peu toujours les même trucs. Et puis j’ai découvert Léo Pons. Je suis tombé sur lui en cherchant la bande-annonce du Hobbit.

190315

Léo Pons, né le 4 octobre 1996 à Aurillac, est un réalisateur français.
Il réalise des publicités et des vidéos pour des marques et des entreprises, mais il est surtout connu pour être le réalisateur de films et vidéos à succès promouvant le Cantal, notamment Le Hobbit : Le Retour du roi du Cantal, un long métrage parodique adapté des romans de J. R. R. Tolkien et des films de Peter Jackson .

MV5BODhmZGRiODctOGM3Yi00ZjZjLTliMDktNDI2MDAzNDgyMmJmXkEyXkFqcGdeQXVyMzQ4ODMzMjY@._V1_

Je n’ai pas vu le Roi du Cantal en entier, je n’ai vu que la bande annonce. Et si les acteurs et costumes m’ont fait beaucoup rire pour le côté très kitch, j’ai en revanche été soufflée par les plans de nature. Même Elijah Wood, le Frodon original approuve ! Comme quoi, pas besoin d’aller au bout du monde pour trouver de beaux paysages ! Qui plus est le réalisateur a collaboré avec les doubleurs officiels de la saga du Hobbit, excusez du peu ! En revanche j’ai vu récemment son dernier court-métrage : Le Buron. 

1738736.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx

Là encore, la photographie « pastorale » du film est très belle et cependant très différente, beaucoup plus sérieuse et inquiétante. En effet l’histoire se situe sous l’Occupation allemande. Nous y découvrons une espèce de huis-clos subtil entre un officier allemand blessé, et d’un bien étrange berger… L’ambiance mystérieuse est très réussie dans son ambiguïté ! Entre Histoire et légendes rustiques, nous assistons à une sorte de « guerre des nerfs » entre les deux hommes. J’ai beaucoup aimé les dialogues, la musique et la réflexion que ce film aborde. La vie simple des familles, l’absurdité de la guerre et la responsabilité de nos choix.  

Je vous mets la bande-annonce

Une belle surprise, très originale avec des acteurs charismatiques et une atmosphère qui tient en haleine ! À tester si vous aimer le terroir et la créativité !

La Claque livresque: « Décomposée »

Hello à tous ! Ça faisait une éternité que je n’avais pas lu de poésie et c’est le livre « Décomposée » de Clémentine Beauvais qui m’a intriguée par son titre. Et bien quelle Claque !

009043388

Toi, le poète qui passe
avec ta muse sous le bras (…)
écoute ma musique,
tandis que je me décompose.

Ainsi commence un voyage unique en son genre. Prenant pour base la célèbre Charogne de Charles Baudelaire, Clémentine Beauvais nous fait imaginer la vie de cette dernière sous le nom de Grâce. D’abord couturière, Grâce deviendra avorteuse clandestine, puis « réparatrice »: elle soigne les femmes victimes de violences physiques et gynécologiques.

Au fil de ce roman en rimes, je me suis sentie emportée comme dans un torent, estomaquée par la puissance des mots. Que de thèmes abordés en si peu de pages ! La prostitution, l’avortement, les conditions d’hygiène déplorables. Mais aussi la prise de parole, le soin, le réconfort, l’écoute, la révolte. C’est cependant un autre thème particulièrement peu abordé qui m’a marquée dans ce livre: l’inceste dans la fratrie. C’est un véritable playdoyer contre la violence sous toutes ses formes envers les femmes.

e39639af937ee22215c277bf018a4901

Nous faisons ensuite la connaissance Jeanne Duval, la muse de Charles Baudelaire, avec qui va se nouer un dialogue en miroir avec Grâce: la vivante et la morte, l’anonyme et la muse. Jeanne est au final très mystérieuse. Surnommée « La Vénus Noire », elle a été malmenée et érotisée par beaucoup d’hommes, notamment les biographes. Ici, Jeanne reprend sa dimension humaine dans une époque où elle n’a pas droit à la parole. Peu à peu, un lien intime se dessine entre les deux femmes sans s’être jamais parlé.

La forme de l’écriture est très intéressante à lire ! Les vers sont en décalage de rythme, et le ton change au fil de la décomposition de Grâce. Je pense que c’est un livre que je relirai, car je suis sûre d’avoir loupé d’autres subtilités.

Un livre à part, féministe violent et fascinant. Si vous aimez le gothique, les ruelles sombres et les envolées lyriques, c’est LE livre de votre automne

Dîner à Montréal (Philippe Besson)

En ce moment, mes choix  de livre sont de moins en moins influencés par les lectures des autres, que ce soit sur les blogs ou dans mon entourage. Souvent, ça commence par une interrogation et je cherche sur le sujet. Et parfois, c’est totalement impulsif, comme pour Philippe Besson, que j’ai découvert l’année dernière. Je flânais au rayon livre d’un supermarché, quand je suis tombée sur une splendide couverture automnale. L’harmonie des couleurs, la douceur qui s’en dégage…Et bim ! Je l’ai pris ! Comme pour Il était une rivière ou Voulez-vous partager ma maison, je n’ai pas réfléchi, ni même lu le résumé. Et j’ai beaucoup aimé ! Ça change complètement de mes lectures habituelles !

50f89b60203392db2b4b5968f975c33d

Ils se sont aimés, à l’âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu’ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd’hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?
Le temps d’un dîner de retrouvailles, chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l’espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls…

Mon avis:

Plutôt trompeuse, la couverture au final ! Mais ce n’est pas une mauvaise chose ! En fait, j’ai été totalement envoutée par l’ambiance de ce livre, qui convient assez bien à l’automne dans son genre. Mais si vous cherchez une romance doudou, passez votre chemin ! On est en effet plus dans la mélancolie que le cocooning !

Philippe le narrateur, retrouve son amour de jeunesse Paul, lors d’une dédicace. Les deux anciens amants décident de se revoir le temps d’un dîner, pour parler du passé et éclaircir certains malentendus. Retrouvailles brûlantes ? Pas vraiment. 

C’est en effet un dîner étrange, où couve une tension rentrée, les nerfs à vif sous la politesse, la rancoeur derrière les sourires. La frustration du manque d’intimité aussi. Car Paul est marié et le dîner se fait en présence de sa femme…et du nouvel amant de Philippe.  Malgré leur désinvolture, le malaise est palpable. 

Le Mari. La Femme. Les Amants. Un quatuor au lieu de l’habituel trio, ce n’est pas si classique ! Je m’attendais à un clash imminent entre Paul et Philippe. Mais non, la rupture se fait avec une certaine douceur. Peu à peu les amants se détachent et leur amour finit par « tomber » comme les feuilles des arbres. Une chute inéluctable…mais belle à sa façon. 

Tout le long de ma lecture, j’ai eu l’impression d’être dans un film d’auteur. Toute la force du récit se situe dans l’ambiance, les dialogues, les regards. Il règne une tension à fleur de peau qui tranche avec le cadre chaleureux de Montréal. La plume de Philippe Besson est superbe. Subtile et ciselée. J’ai senti une réelle intimité (et pour cause, c’est un récit, pas un roman !)  Il nous livre l’automne d’un amour avec tendresse et mélancolie, de douleur aussi. Mais surtout beaucoup d’élégance. 

Une jolie lecture douce-amère, à savourer un jour de pluie. 

Romance du week-end : Love in the villa

Parce que parfois, un peu de légèreté, ça fait du bien ! Et que j’étais curieuse de découvrir le charmant Tom Hopper dans le registre romantique! Il est cependant encore trop tôt pour les comédies de Noël ! Les feuilles jaunissent à peine ! Je prolonge donc encore un peu l’été avec la comédie Love in the Villa !

a7545ac93adc31bb17f75e669962a42f

Bon, on ne va pas se mentir, ce n’est pas la comédie de l’année. Mais je reconnais que j’ai pris un plaisir coupable à visionner cette bluette romantique. Ce n’est pas que le début soit cliché au possible. Non. c’est juste improbable et surtout mal joué… du moins dans la première partie. Présentation du début du film.

Julie est une romantique, une vraie. Elle voue un culte à Roméo et Juliette qu’elle tente de faire aimer à ses élèves. Si elle avait été prof dans un lycée, là OK, ce serait crédible. Mais à des maternelles ?! Seriously? Passons.

Après que son petit ami lui ait dit qu’il avait besoin d’une pause, elle décide de se rendre seule au voyage  à Vérone qu’elle leur avait réservé.  Les péripéties du voyage sont assez drôle, entre barrière de la langue et course effrénée dans les rues italiennes. Le chauffeur était assez sympathique…  mais bien trop calmepour un italien ! Arrivée à sa villa, voilà que Julie tombe nez à nez, (ou devrais-je dire, nez à torse) avec Charlie, un anglais taciturne qui a déjà réservé la dite villa ! Et c’est loin d’être un coup de foudre !

C’est là que le réalisateur a l’idée saugrenue de les faire se chamailler dans le registre de Tom et Jerry et…ça sonnait faux ! Tellement faux que lorsque Charlie décidé d’arrêter les chicaneries, j’ai eu l’impression qu’il le disait plus au réalisateur qu’à la fille ! C’est là que le film a vraiment commencé en fait ! Là, l’histoire a posé des bases moins bancales. On aurait dû commencé directement comme ça.  Si Tom Hopper est on ne peu plus charmant, Kat Grahame qui incarne Julie est tête à claque au possible. Elle est jolie mais son jeu est trop exagéré dans les scènes « comiques ». C’est d’autant plus dommage que le cadre est plutôt réussi avec une belle atmosphère chaleureuse et une jolie bande son.

Mais malgré ses défauts, j’ai bien aimé ce film. Parce que certaines idées étaient bonnes : Julie est une femme qui a été biberonnée à la romance intense de ses parents et a donc fait peur avec son idéal de perfection. Charlie au contraire est plus torturé par son passé… sans pour autant en faire étalage contrairement à Julie. Une pudeur toute britannique qui fait son vrai charme. C’est ce que j’ai préféré dans son personnage. J’ai aussi aimé l’esprit gastronomique du film, notamment le vin, qui a une jolie place. Enfin, la façon dont les décors italiens sont filmés est digne d’une carte postale et ça c’est plutôt agréable.

Un film loin d’être parfait donc, mais pas désagréable non plus.

Même les arbres s’en souviennent

 S’il y a un genre de lecture que je vois moins sur les blogs, c’est bien la littérature de terroir. J’aime bien ce genre littéraire qui nous plonge dans le passé de nos campagnes et de nos aïeux.  Et pour ça, rien de tel qu’un Christian Signol !

40fdddb679852b62b3b31344748b245d

Lassé de la vie urbaine, Lucas, trente ans, rend régulièrement visite à Emilien, son arrière-grand-père, qui s’est retiré dans un petit appartement proche du hameau où il a grandi. Lucas est très attaché à la maison de famille qui le rappelle à ses origines car il sait que c’est là que s’est joué le destin des siens. Un jour, il décide de restaurer les vieux murs qui résonnent encore de l’histoire familiale et, pour mieux s’en imprégner, demande à son arrière-grand-père d’écrire le récit de sa vie.

Comme toujours avec Signol, beaucoup de tendresse et de nostalgie. Ici, Emilien, le narrateur, écrit ses mémoires pour son arrière-petit fils Lucas. L’histoire raconte la vie de nos paysans, consacrée à la terre et ses bienfait. Une famille simple et travailleuse, 2 guerres mondiales, les hauts et les bas de la vie…

Grâce à ces mémoires, Lucas apprend ses racines, les comprend et les intègre. Il partage avec Emilien un amour maternel de sa terre et le désir de la préserver. Ce que j’aime avec Signol, c’est qu’il ne tombe pas dans le piège du Passé idyllique. Tout n’était pas mieux avant. Il y a le dur labeur de la terre, les horreurs de la guerre, le travail pour aider la famille dès le plus jeune âge. Lucas comprend de ce fait la chance d’être instruit, la solidarité dans l’épreuve, la force et la pudeur de ses aînés. Il fait aussi le triste constat d’une campagne de plus en plus désertée, de familles éclatées, éparpillées autour du monde. Qu’en est-il de nos racines ?

Ce récit à deux voix nous dépeint une France de plus en plus transformée; par les Guerres d’abord. Puis la technologie provoque une révolution sans précédent. Le changement de mentalité qui s’opère par la mécanisation agricole est particulièrement saisissant. Les paysans gagnent en effet autonomie, en confort… mais perdent aussi, peu à peu, une certaine solidarité dans leur travail. Les nouvelles générations ne reprennent plus systématiquement le domaine familial. Une chose impensable encore pour nos grand-parents. Il y a enfin les nouvelles technologies telles que la télévision, le téléphone et la radio qui a permis une ouverture sur le monde…et en contre-partie la fin des veillées où les anciens racontaient leurs histoires…

L’écriture est limpide, facile d’accès. Poétique sans être alambiquée. Je pouvais visualiser chaque scène dans ma tête et ça, c’est le grand point fort de Signol. Il peut m’embarquer dans son récit peu importe le sujet abordé. J’ai refermé ce livre avec tendresse et reconnaissance envers mes aînés. 

Une belle lecture pour les premiers frimas, à savourer au coin du feu !

Nature,lecture et poésie…

18ebfcd309fa56ba1f2cacd8c085d02c

L’automne et sa fraîcheur se profile enfin. C’est avec un plaisir enfantin que je retrouve son ambiance singulière. Entre premiers frimas et nature flamboyante de couleurs, je déambule et je flâne. Je regarde les gens courir partout et je me sens en décalage, comme en hibernation. Au milieu de cette fourmilière humaine, j’ose la lenteur. Et c’est comme en apesanteur que je suis tombée sur ce livre: « La petite robe noire et autre textes » de Françoise Sagan

Je connaissais le célèbre Bonjour Tristesse, ainsi que Les merveilleux nuages . Mais celui-ci m’était totalement étranger ! J’ai donc plongé  direct dedans avec curiosité. Et quel moment agréable et surprenant !

ecec674e294ae96193c9bae1d45c7cde

Je m’étais attendue à un recueil de nouvelles. Mais non, c’est plus un patchwork d’article de presse. Ce fut une expérience assez déroutante, mais pas désagréable. En fait, j’ai eu l’impression de côtoyer Françoise Sagan, de la voir avec sa bouille de garçon manqué, son piquant et sa mélancolie. C’était une rebelle, une passionnée qui écrivait comme elle respirait ! Elle aimait Rimbaud, Proust, la musique classique, la vitesse et la vie nocturne. Elle avait une indéniable « patte », un univers bien à elle. Je l’ai trouvée fascinante, pleine de répondant et en même temps une nonchalance un peu blasée, qui m’a émue. Ce livre m’a même plus touchée qu’une biographie, parce que Françoise brûlait à chaque page, chaque mot, chaque tranche de vie, fictive ou réelle. 

J‘ai particulièrement aimé la façon dont elle dépeint les contemporains de son époque, notamment Catherine Deneuve, Isabelle Adjani et surtout Brigitte Bardot, pour laquelle j’ai pu lire une certaine admiration pour son dédain des paillettes. Cette femme savait lire entre les lignes, voir au-delà des articles et des rumeurs. J’ai terminé ce livre dans un état étrange, avec l’impression d’avoir fait un saut dans le temps. Fascinée avec l’envie de la lire encore !

2477009642_0c6ee90b41_o

J’ai du coup très envie de lire ses autres livres comme « Aimez-vous Brams », « Un orage immobile » ou encore son oeuvre théâtrale ! Je suis également curieuse de la Biopic de Sagan avec l’incroyable Sylvie Testud dans le rôle titre ! La ressemblance est bluffante ! 

En tout cas, c’est de loin la lecture la plus déroutante, étrange et fascinante de ce début d’Octobre. À lire au chaud chez soi, en mode cocooning !