Hello à tous ! Aujourd’hui, une nouvelle découverte d’artiste ! Ça faisait longtemps ! Printemps oblige, place à la nature, l’enfance et beaucoup de tendresse !
Aeppolest une artiste sud-coréenne originaire de Séoul.
Son univers est à la fois naïf et doux. On y voit une petite fille, qui profite des joies simples de la vie: lire, jouer avec ses poupées, cueillir des fleurs, se promener en forêt. La nature y est luxuriante!
Bien que l’artiste soit asiatique, on n’y voit aucune influence manga ou de costumes orientalisé. J’ai eu l’impression de voir des illustrations de la comtesse de Ségur, avec ces robes à frou-frou, les peluches et la douceur qui se dégagent de ces illustrations.
Je ne sais pas si ses livres existent en traduction française, mais j’adore en tout cas ! Beaucoup de tendresse, parfait pour des contes pour enfants !
Comme vous le savez, le suis le travail de Souillon, l’auteur de Malikidepuis ses débuts. J’adore l’univers à la fois mignon et sarcastique de cette BD. Alors quand j’ai vu qu’il y avait une nouvelle rubrique où l’on peut créer son propre personnage… Ben j’ai craqué !
Vous aussi, n’hésitez pas à vous amuser dans cette rubrique ! c’est très fun à faire !
Hello à tous ! Aujourd’hui, place à une lecture juste parfaite pour le printemps ! Au menu: du drame, du bucolique, de la pudeur et beaucoup de bienveillance !
Amande ne pensait pas que l’on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s’attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d’avenir.
Mon avis:
Quelle belle lecture ! Mélissa Da Costam’a complètement conquise avec cette histoire ! D’une plume douce et bienveillante, elle nous plonge dans la vie d’Amande, ou plutôt de sa renaissance !
En effet, la jeune femme est dévastée par un deuilabsolument terrible. Et c’est justement le coeur même du sujet de ce livre: chacun(e) panse ses plaies à sa façon…et SURTOUT à son rythme ! Certains ont besoin d’être entourés; le bruit, le monde qui continue de tourner les aide à ne pas sombrer. Pour Amande, c’est juste insupportable ! Elle a besoin de calme, de temps et de solitude. Elle fuit son entourage et se met « au vert » dans une maison paumée en Auvergne.
J’ai adoré le côté « saisonnier » de la renaissance d’Amande. Au début de l’histoire, bien que ce soit en été, le coeur de la jeune femme est en mode « hiver »: engourdi par la douleur, elle est comme en hibernation, ne supportant aucun contact, pas même celui du soleil. Puis, vient une première graine d’espoir, qui prend la forme de vieux calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire. Intriguée, Amande commence à « germer » en lisant les conseils de jardinages, de bricolage et autres recettes de cuisine. Puis, vient un premier contact inattendu avec un chat errant…
Et ainsi de suite. Peu à peu, le coeur d’Amande refleurit avec un arrosage progressif de plaisirs simples. Un papillon, un rayon de soleil, la première salade qui pousse, le vent dans les arbres ou la beauté d’une nuit de pleine lune. J’ai beaucoup aimé son émerveillement face à la nature. Une vraie découverte pour la fille des villes !
Mais l’entourage d’Amande n’est pas en reste ! Sa famille est toute aussi dévastée ! Comment réagir quand votre belle-soeur, amie, votre fille ne vous donne plus de nouvelles? Comment trouver les mots juste quand vous-même avez le coeur en miettes? La relation mère/fille est particulièrement bien exploitée dans ce contexte ! Il y a aussi la famille de coeur. Ceux qui, dont la simple présence apaise et permet d’avancer.
Enfin, il y a les « nouvelles pousses « d’amitié, qui permettront à Amande de vraiment refleurir. La pétillante Julieet son enthousiasme. Mika, l’ado plein de répartie, Lola et ses couronnes de fleurs. Mais ce que j’ai vraiment adoré, c’est la présence des absents dans le coeur de nos héros. Parce que la Résiliance, ce n’est pas oublier. C’est garder les souvenirs heureux comme un cadeau précieux.
Un livre plein de douceur et de bienveillance, à découvrir !
Hello à tous ! Aujourd’hui, place à une nouvelle découverte série animée ! En me renseignant, j’ai découvert des choses très intéressantes !
Carmen Sandiegoest à l’origine un jeu d’aventure éducatif développé et édité parBrøderbunden 1985.Il s’est fait connaître sous le nom deWhere in the World Is Carmen Sandiego?outre-Atlantique et À la Poursuite de Carmen Sandiego dans le Monde,en France.
Le joueur incarnait un enquêteur d’Interpol qui parcourt le globe pour arrêter Carmen Sandiego et les membres de son organisation, la V.I.L.E. (Villains International League of Evil). L’aventure prend la forme d’un jeu de piste qui mène le joueur dans trente villes et fait appel à ses connaissances en géographie.
L’univers s’est ensuite développé dans les années 90, en élargissant les connaissances dans des domaines variés. En 1995, une première version série est sortie. On garde l’esprit éducatif, dans la veine du Bus Magique, dans ce sens où chaque épisode est l’occasion d’enrichir ses connaissances.
Dans chaque épisode, une personne réelle (un jeune garçon devant son ordinateur), appelée « Player », discute avec Carmen Sandiego via une messagerie instantanée. Usant beaucoup d’effets 3D, très novateurs à l’époque, pour suggérer la téléportation,cette série est également hautement instructive, chaque voyage dans un pays ou dans un lieu précis étant l’occasion de donner quelques informations sur celui-ci avec photos réelles ou petites animations à l’appui.
Pour la nouvelle version des années 2000, les auteurs ont considérablement approfondi l’histoire de Carmen, en faisant une sorte de joli croisement entre Arsène Lupin et Kim Possible, tout en conservant le côté éducatif.
Dans cette version, la jeune voleuse est une orpheline élevée au sein même de l’organisationV.I.L.E. , une école qui forme des gens aux cambriolage et autre banditisme. Elle ne connaît rien de ses origines, pas même son vrai nom.
La jeune fille, en plus d’être une cleptomane née, se montre totalement imprévisible dans son comportement. Ce qui agace prodigieusement ses camarades autant que les « profs », qui l’ont surnommée Mouton Noir. Ignorant tout de son passé, Mouton Noir rêve de voyages et de retrouver ses origines. Quand elle comprend que sa vie est basée sur les mensonges de ses supérieurs, Elle s’évade de V.I.LE , et se crée une nouvelle identité:Carmen Sandiego.
Que dire sinon que j’aiADORÉ cette série? L’intrigue est palpitante et j’ai adoré comment tout s’imbrique au fur et à mesure ! L’univers est totalement remodernisé avec de nouveaux personnages et des clins d’oeil au jeu.
Ainsi, l’un des premiers alliés de Carmen pour la quête de ses origines est un jeune geek…dont le pseudo est Player ! C’est un lycéen lambda qui semble passer sa vie sur son PC ! Carmen a aussi des camarades de son « école » avec qui elle entretient des relations plus ou moins tendues. Ainsi que deux acolytes civils Zack et Ivy, deux rouquins plein de malice, qui l’aident sur le terrain.
On fait aussi la connaissance de Chase Devineaux, un inspecteur blasé qui rêve de capturer Carmen depuis des années ! Son caractère ronchon et sa malchance m’ont beaucoup fait rire ! C’est l’adversaire préféré de Carmen, qui prend un malin plaisir à le provoquer.
Mais la plus belle surprise est sa collègue,Julia Argent, une jeune flic passionnéed’histoire.C’est le genre de personnage qui semble inoffensif. Puis, au fur et à mesure, elle prend de plus en plus de caractère ! Elle m’a fait penser à Scully dans Xfiles, parce qu’elle est toujours très calme et réfléchie. Et contrairement à Devineaux, elle éprouve une certaine admiration pour Carmen ! En plus, elle me ressemble un peu physiquement ! Ça m’a fait bizarre quand j’ai découvert le personnage !
Chaque épisode nous embarque dans un pays différent et nous raconte deux histoires en filigrane: celle de Carmen… et celle de L’organisation V.I.L.E. qui cache bien des secrets ! Mais je ne dirai rien de plus, concernant l’intrigue !
L’esthétique est absolument magnifique, colorée, graphique et la musique mystérieuse à souhait ! Il y a même un « épisode » interactif où le spectateur prend les décisions de Carmen en cliquant ! Nous avons donc deux fins ! J’ai testé et c’est confirmé: je ne suis pas bien douée en tant que voleuse agent secret !
Les jeux vidéos sont enfin devenu une culture à part entière au même titre que la littérature ! J’ai adoré découvrir l’univers mystérieux de Carmen et ses aventures !
Comme vous le savez, j’adore lire toute sorte de choses ! Si j’ai longtemps lu sur papier, j’ai peu à peu intégré le support numérique dans mes habitudes !
Oui, je l’avoue, j’ai fait partie des rats de bibliothèques qui mettent les livres sur un piédestal ! Quelle erreur ! L’important c’est l’histoire et non le support ! J’ai donc ouvert mes horizons.
Ça a commencé avec les fanfictions. Quel régal de voir l’immagination des fans s’enflammer pour leurs persos préférés ! Et puis, j’ai voulu me cultiver davantage sur les Bd et les mangas en ligne : et j’ai découvert les webtoons !
Les webtoons sont des mangas/BDs à lire en ligne… totalement gratuitement ! Rien que ça, je trouve que c’est génial ! Et il y en a pour tout les goûts ! De la romance au thriller, fantastique ou horreur. Voici trois webtoons que je suis actuellement:
Le premier que j’ai découvert c’est Tradition Olympusde Rachel Smythe. C’est une magnifique remodernisation des Dieux de l’Olympe ! Les graphismes sont élégants, colorés, et les persos incroyablement expressifs ! Franchement, j’adore !
Dans un registre plus cartoon,Plutôt mourir que partagerde Lila, raconte la vie de Minouche, une jeune femme chamboulée par des êtres bizarroïdes venus du futur… À la fois fun, triste et grinçant, plus que 4 épisodes et je découvre la fin ! Les dialogues sont juste excellents !
Et enfin,« Porte-Bonheur »de Tacmela, raconte comment Clément, un jeune lycéen, fait face à sa Dépression…au sens litéral du terme ! Une histoire assez mélancolique, mais quiconque est passé par se stade s’y retrouvera. J’aime bien l’idée de discuter avec sa part d’ombre. L’histoire est en cours depuis peu et j’espère vraiment qu’elle aboutira !
Les dessins sont aussi une jolie façon de raconter une histoire ! En plus, je trouve que c’est l’occasion de découvrir de nouveaux auteurs/illustrateurs, autrement que dans une librairie !
Je pense que support numérique n’a non seulement pas tué la lecture mais l’a rendue plus vaste, ludique et surtout amusante.
Pour moi le débat Papier/écran, c’est aussi stérile que nos ancêtres qui pensaient que le cinéma allait tuer la culture et les livres. (coucouGuillaume Durand! )
Après tout, j’ai découvertOrgeuil & Préjugésgrâce à la série de la BBC et Le journal de Bridget Jones. Récemment, c’estAnne et la maison aux pignons vertsqui a été redécouvert grâce àNetflix!
On a le droit aussi de ne pas aimer les classiques ! Voire de ne pas aimer lire tout court ! La lecture doit être avant tout un plaisir.
Alors, lisez/visionnez ce que vous voulez. Découvrez de nouvelles histoires, que ce soit pour vous cultiver, vous détendre, vous amuser ou vous inspirer !
Aujourd’hui, place à une petite playlist de printemps !Et qui dit printemps dit : couleurs ! Voici donc une petite sélection de clip colorés !
Narasha Bedingfield:These words.Très belle chanson sur l’inspiration et un joli clip coloré.
Morcheeba:Gimme your love.Une ambiance digne d’une pub de parfum et une voix juste envoûtante !
BLACKPINK : Whistle. Ça faisait une éternité que je n’avais pas posté de pop asiatique ! Voici un girls band coréen très sympa ! Ce que j’adore c’est qu’il n’y a pas de « meneuse » (comme chez les Pussicat Dolls) Chaque fille a son style et le clip est très…bizarre mais fun !
Meghan Trainor :All About That Bass. Du rose, des courbes et une chanson qui donne la pêche !
Kate Nash :Pumpkin Soup.Une ambiance rétro, du rythme et une jolie frimousse.
Paramore:Still into you.Oui, je suis dans l’ambiance pastel en ce moment !
Rachel Platten :Fight song.Une superbe chanson sur le dépassement de soi ! Et un clip dépaysant à souhait !
Aujourd’hui, place à une nouvelle chronique cinéma asiatique ! Je suis tombée sur une vraie pépite ! Big Fish & Bégonia, un film d’animation chinois coréalisé et coproduit par Xuan Liang et Chun Zhang.
Résumé:
Chun, une adolescente céleste est jetée dans une aventure fantastique et dangereuse après s’être transformée en dauphin. Quand un garçon se sacrifie pour la sauver, elle utilise de la magie pour le ramener à la vie Mais découvre qu’il y a un prix à payer.
Mon avis:
Probablement le conte le plus original que j’ai pu voir depuis La princesse Kaguya !
Chun est une jeune fille de 16 ans, qui vit dans un monde situé sous les océans. Les gens de son peuple ne se considèrent pas comme des « dieux ». Mais plutôt comme des gardiens de l’équilibre du monde. Tous les ans, les jeunes de 16 ans traversent la frontière entre leur monde et celui des Humains pour montrer à la nouvelle génération comment les lois de la nature fonctionnent. Comme l’Océan est au dessus d’eux, ils prennent la forme de poisson. C’est là que la vie de Chun, va basculer…
Si le début m’a vaguement fait penser à la petite sirène, la suite m’a beaucoup plus intéressée ! Il est question de dette, de mort, de culpabilité, mais aussi beaucoup d’amour. J’ai bien aimé la curiosité de Chun. En effet, la jeune fille est bien plus rebelle qu’il n’y parait ! Elle souhaite faire l’expérience du monde humain et pas simplement l’observer.
Son affection envers le jeune humain, qu’elle a renommé Kun, lui vaudra les reproches de sa famille et la décéption de son meilleur ami, Qiu, qui pourtant, la soutiendra par amour pour elle. J’ai adoré ce jeune garçon, de prime abord taquin et nonchalant. Mais son dévouement désintéressé pour la jeune fille m’a beaucoup émue.
Le graphisme est très agréable à l’oeil avec des couleurs flambloyantes et une superbe musique. Certains plans m’ont fait penser au voyage de Chihiro (couleur rouge très présente, histoire d’amour, lien homme animal). Il y a dans cette animation une très jolie ambiance poétique. En plus j’adore les dauphins ! Sauf que ça fait bizarre de les voir en rouge !
Mais le plus surprenant est la langue ! Le mandarin a une sonorité très particulière qui m’a charmé les oreilles !
Hello à tous ! Cette année, pour la journée internationnale du Droits des femmes, je vous concocte une Pal spéciale !
Une saga à finir :Les Amazones, dernier tome de la saga des « mille femmes blanches » de Jim Fergus! J’avais adoré les deux premiers livres ! L’histoire de l’amérique vue à travers les femmes !
« Elles étaient mille femmes blanches, troquées jadis par le chef Little Wolf contre autant de chevaux. Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre l’État américain, accapareur de terres et massacreur d’une culture séculaire. Cette tribu fantôme d’amazones, guerrières indomptables, insoumises et rebelles, va passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération… »
Un livre instructif :Sans hésiter,Le grand mystère des règlesde Taous Merakchi, aliasJack Parker.C’est bien simple, j’ai envie de lire ce livre depuis sa sortie ! Je suis sûre que cette lecture a beaucoup à m’apporter !
« Un livre sur les règles ? Mais pourquoi ? Parce que les règles sont toujours enveloppées d’un voile de répulsion et de rejet. Parce qu’on ignore encore beaucoup trop de choses au sujet des menstruations, ne serait-ce que d’un point de vue purement biologique. Parce qu’on ne connaît pas assez les problèmes de santé qui y sont liés et que de nombreuses personnes souffrent parfois en silence, sans savoir que ce n’est pas normal et qu’il existe des solutions. Parce qu’une majorité d’enfants et d’adolescentes, à qui on n’a jamais vraiment expliqué ce qu’il se passait, grandissent dans la peur et le dégoût de leur corps. Parce que les publicités et notre environnement social nous incitent quotidiennement à les cacher. Il est grand temps que ce tabou rejoigne le clan des reliques, et c’est tout l’objet de ce livre. »
Un livre « artistique » : L’aquarellistedeBéatrice Masini, parce que j’ai d’abord flashé sur la couverture et que le résumé s’annonce prometteur !
« Début du XIXe siècle, la Lombardie est sous domination autrichienne. Bianca, jeune peintre surdouée, fait ses premiers pas vers l’indépendance. À l’invitation de don Titta, un influent poète féru d’horticulture, elle entame la réalisation d’un catalogue illustré sur la flore, d’une richesse exceptionnelle, du domaine de Brusuglio. N’appartenant ni à la classe des maîtres ni à la domesticité, Bianca devient l’observatrice privilégiée de la demeure et commence à déceler des secrets. Elle se prend d’affection pour Pia, une jeune servante vive à qui elle souhaite communiquer un souffle de liberté. Ces quelques années à l’aube du Printemps des peuples vont mettre sa naïveté et sa droiture à l’épreuve de la complexité du monde. Un apprentissage majeur dans sa vie de femme et d’aquarelliste.
Un livre dépaysant: je suis très tentée par« Noces Indiennes » deSharon Mass! L’Inde et ses coutumes me fascinent depuis des années et je n’ai pas lu beaucoup sur le sujet !
Sur le thème des mariages contrariés ou imposés, trois destins rebelles, celui de Savitri fille d’un cuisinier de Madras amoureuse du fils du maître, celui de Nat l’orphelin et de Saroj, la Guyanaise, révoltée contre un père tyrannique se rejoignent pour tisser une vaste épopée.
Un témoignage : « Les corps abstinents » d‘Emmanuelle Richard. Là aussi un gros sujet incompris ! Quelle place à l’abstinence au sein de notre société où le sexe est devenu normalisé, catalogué et sur-analysé ? Ce livre m’intrigue !
Qui sont ces corps abstinents ? Intriguée par ce sujet tabou et opaque, abstinente elle-même pendant cinq ans, l’écrivaine Emmanuelle Richard a recueilli l’intimité de ces sexualités non partagées. Près de quarante personnes se confient, loin des stéréotypes et des idées approximatives, tissant peu à peu un récit polyphonique empreint de délicatesse. Par-delà la mélancolie, sans amertume ni ostentation, s’élève une parole forte sur l’absence du toucher où se laisse entendre l’universelle quête du sens.
Un classique féminin:« Anne et la maison aux Pignons Verts » de Lucy Maud Mongomery.Et si j’accroche, je tente la série Netflix !
« Sur le quai de la gare, Matthew Cuthbert attend l’orphelin qui doit les aider, sa sœur Marilla et lui, aux travaux de la ferme. Mais c’est une petite rouquine aux yeux pétillants qui se présente… N’ayant pas le cœur de la renvoyer sur-le-champ, Matthew l’emmène dans leur maison aux pignons verts. Vive et pleine d’esprit, Anne parvient bien vite à conquérir Marilla et Matthew grâce à son imagination débordante, sa détermination et sa débrouillardise. Mais il ne faut pas longtemps avant que la fillette se retrouve dans de beaux draps. Par chance, il est devenu impossible pour les Cuthbert et les habitants d’Avonlea d’imaginer une existence sans elle. L’arrivée d’Anne a changé leur vie… »
Un livre « bucolique »: « Les Lendemains » de Mélissa Da Costa.Une femme qui se reconstruit grâce au contact de la nature? Ce roman me semble parfait pour le printemps, non?
Réfugiée dans une maison isolée en Auvergne pour y vivre pleinement son chagrin, Amande ne pensait pas que l’on pouvait avoir si mal. Les jours se suivent et dehors le soleil brille, mais, recluse, elle refuse de le voir. Lorsqu’elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire des lieux, elle décide pourtant, guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, d’essayer de redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Jusqu’à ce que chaque lendemain redevienne, enfin, une promesse d’avenir.
Une femme que j’admire: « Les tribulations d’une chamane à Paris »de Corine Sombrun. Parce que le chamanisme a été complètement démystifié grâce à cette femme. Et que son parcours de vie me passionne de plus en plus !
« Après trois ans d’initiation en Mongolie, Corine Sombrun poursuit son apprentissage des rituels chamaniques à Paris. Provoquant tout d’abord l’incrédulité de ses proches, avant de se voir assaillie de demandes en tous genres. Déstabilisée, elle s’interroge sur la nature de ses nouvelles facultés et sur ses responsabilités face à des espoirs parfois démesurés. » Ils sont passionnants et libérateurs, ces allers-retours d’une fille comme nous entre la magie et le quotidien, Pigalle et la Mongolie, la solitude et l’amour, entre la spiritualité et… « Ma chamane bien-aimée ». «
Et vous? Que voulez-vous lire en ce début de printemps ?
Hello à tous ! Après l’expérience de Jean Giono, j’avais envie d’une lecture plus simple et moderne ! Et j’ai opté pour Complètement cramé ! de Gilles Legardinier.
Résumé:
Lassé de tout, Andrew Blake quitte l’Angleterre et se fait engager comme majordome en France, au domaine des Beauvillier. Et entre une patronne bien mystérieuse, une cuisinière pleine de répondant, un jardinier-régisseur déjanté et une jeune ménagère aussi attendrissante que paumée, la vie d’Andrew va prendre une tournure bien différente que ce qu’il croyait…
Mon avis:
J’ai rarement lu un livre aussi vite ! Il faut dire que Legardinier a de nombreux atouts dans ses livres : une écriture facile sans être trop simpliste, des personnages attachants et des sujets intemporels !
En premier lieu, je dois dire que j’ai largement préféré ce livre à Demain, j’arrête ! L’histoire est plus travaillée, et surtout plus riche en péripéties !
Ici, nous faisons la connaissance d’Andrew Blake,un sexagénaire en pleine déprime. Sa femme lui manque, sa fille habite loin et son boulot lui es devenu tellement hypocrite et étranger qu’il décide de tout plaquer !
En effet,Blakedécide de retourner enFrance(le pays de sa femme)pour y devenir majordome ! Mais cette « mise au vert » ne sera pas de tout repos !
J’ai adoré la découverte du Domaine ! Le manoir est un vrai labyrinthe, l’emploi du temps est au millimètre près et le terrain est immense ! De plus, Madame de Beauvillier, la patronne, semble cacher bien des secrets ! Et s’il n’y avait qu’elle ! Entre Odile, la cuisinière ronchon, Philipe, le régisseur-jardinier déjanté et la petite Manon, la femme de ménage fleur-bleue, notre héro va en voir de toute les couleurs !
L’intrigue est drôle et surprenante sans être trop loufoque ! Mais plus que l’humour, c’est la tendresse qui se dégage de cette histoire qui m’a plue. L’auteur rend un bel hommage aux « anciens ». Blake est un homme généreux, qui a grandi dans le gout du travail bien fait et des relations authentiques. Son nouvel emploi lui donne un véritable coup de peps ! L’amitié qui se tisse autour de lui au fil de l’histoire est particulièrement bien tournée et touchante. Cet aspect du livre m’a beaucouprappeléLe nouveau Stagiaire,avec De Niro ! Blake devient peu à peu un véritable membre du Domaine des Beauvillier !
Et puis, il y a la mascotte du livre: Mephisto, l’impressionnant chat d’Odile, qui est aussi un vrai personnage en soi ! Ce chat m’a autant fait rire que surprise ! Sur ce point, la couverture du livre est parfaite !
Une lecture drôle et tendre, parfaite pour terminer l’hiver !