Kingsman : Services Secrets (2015)

Hello à tous ! Aujourd’hui, petite chronique ciné ! Ça faisait longtemps ! Et pas n’importe quel saga de Films !

Résumé:

KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie?

Mon avis:

Après le génial Stardust, je me devais de découvrir ce film de Matthew Vaughn Et je me suis régalée !

Déjà, exit, l’ambiance policée à la James Bond classique ! C’est beaucoup plus musclé ! Une histoire entre espionnage et comédie trash, dans le plus pur style British !

King’s Man est une agence d’espionnage privée, qui oeuvre sous couverture d’une boutique de tailleur. Lorsque l’un de leurs meilleurs éléments, Harry Hart (Colin Firth) échappe à la mort grâce au sacrifice de l’un de leur compagnons, l’agence doit effectuer un recrutement. 

Nous faisons alors la connaissance de Gary, dit « Eggsy », le fils du regretté espion, qui , grâce à une médaille et un mystérieux numéro de téléphone, se retrouve comme « recrue » chez King’s Man ! Sa rencontre avec Harry est pour le moins…marquante ! 

J’ai beaucoup aimé Egsy, (Taron Egerton) qui est à l’opposé d’un étudiant lambda. Issu d’un famille en pleine galère, (beau-père violent, chômage), c’est un jeune homme intelligent et suffisamment rebelle pour se sortir de n’importe quelle situation. De ce point de vue, son évolution m’a fait penser à celle de l’Agent J (Will Smith) dans Men In Black !

J’ai adoré sa relation avec Harry, très subtile ! J’avais peur de tomber dans un paternalisme guimauve mais pas du tout ! Harry est un professeur autoritaire et précis, un mentor et un moteur pour le jeune homme.

King’s Man, c’est une histoire bien ficelée, avec une morale assez glaçante sur les applications/réseaux sociaux, l’autorité, l’ambition, l’instinct de survie.

Le casting est aussi varié qu’excellent. Outre Colin Firth, il y a aussi Mark Strong, Micheal Caine ou encore Samuel Jackson ! Dans les seconds rôles, on trouve aussi l’actrice algérienne Sofia Boutella, que j’ai trouvée particulièrement sexy/bad-ass !

C’est aussi une esthétique géniale ! Les scènes de baston sont nerveuses, rapides…jouissives. On aurait pu s’arrêter à ce premier volet, tant la fin, est juste PAR-FAITE !

En conclusion, un  excellent film d’espionnage ! 

 

 

 

 

Rendez-vous au Cupcake Café (Jenny Colgan)

Hello à tous ! Aujourd’hui, je démarre l’automne avec une romance qui a eu un certain succès. Étant gourmande, le titre me semblait prometteur !

Résumé:

Izzy est une fée de la pâtisserie. Elle a passé son enfance dans la boulangerie de son grand-père, et a indéniablement hérité de son talent. Chaque semaine, ses collègues du bureau se régalent de ses cupcakes colorés et autres brownies ultrafondants…
Lorsqu’elle se fait licencier par son futur ex-petit-ami, Izzy sent grandir en elle une idée folle : et si elle ouvrait son propre cupcake café ? Le projet est un peu risqué, le chemin semé d’embûches, mais lorsqu’elle découvre un magasin à louer dans une ruelle pavée, elle se lance dans l’aventure, et dans une nouvelle vie !

Mon avis:

Je crois que je commence à saturer des romances. J’ai l’impression de lire toujours plus ou moins la même trame.

Izzy mène une vie professionnelle morne alors qu’elle a un don pour la cuisine et particulièrement pour la pâtisserie. Tout le monde le lui dit, de ses copines à ses collègues. Mais pour elle, c’est une bagatelle.

Perdue dans sa routine, elle pousse le bouchon du cliché en sortant avec son patron Graeme. Mais le climat amoureux vire vite à l’orage. Ce n’est pas toujours sain de mélanger travail et plaisir.

Mais c’est justement le plaisir qui va l’amener à prendre une nouvelle direction dans sa vie.  Aussi, quand son boss la vire, c’est une opportunité unique pour la jeune femme. Voler de ses propres ailes.

Avec l’aide de ses copines et le coup de pouce d’une voisine, elle crée sa propre affaire: un Cupcacke Café  où elle vendrait ses petites douceurs maison. Parallèlement, elle se lie avec son banquier, Austin, aussi maladroit et introverti que son ex est arrogant.

Et nous y voilà: Le retour du Triangle Amoureux ! C’est ce qui m’a le plus énervée dans ma lecture. Sans surprise, j’ai détesté Graeme ! C’est un goujat de première, qui est sorti avec Izzy, plus par curiosité que réelle attirance. À se demander ce qu’ils font ensemble.

Austin m’a paru bien plus sympathique; il partage avec Izzy une certaine lassitude, l’impression de tourner en rond dans sa vie. Leur histoire est mignonne mais cousue de fil blanc. 

J’ai eu nettement plus d’intérêt à suivre les aventures pâtissières de notre héroïne ! J’adore son changement d’attitude quand elle cuisine. Elle devient alerte, à l’aise, créative. Ça et la belle amitié féminine qui se noue tout autour du café. Le lieu en lui-même devient un personnage à part entière qui peu à peu, prend sa place dans le quartier ! 

L’histoire dénonce aussi la totale hypocrisie des cadres aux dents longues. Le monde des affaires est impitoyable. Mais Izzy prend peu à peu du caractère ! D’autant qu’elle va se faire une nouvelle amie, Pearl, qui deviendra aussi sa première vraie collègue !

L’histoire a tout de même une belle atmosphère, tant dans l’écriture que son décor. Moi qui n’aime pas les descriptions, là j’ai bien aprécié l’univers chaleureux décrit par l’autrice.

Enfin, la meilleure surprise du livre est sur le passé d‘Izzy. Elevée par ses grand-parents, elle a peu de rapport avec sa mère, voyageuse infatigable. Or, son grand-père vieillit et perd peu à peu la mémoire. Il radote, de peur d’oublier pour toujours ce que fut sa vie: sa boulangerie, sa femme, sa fille et surtout sa petite fille. Leur relation m’a beaucoup émue, d’autant que c’est lui qui a donné à Izzy son amour de la bonne cuisine.

Pour Izzy, c’est un crève-coeur de voir son grand- père s’étioler ainsi. Pourtant, elle n’éprouve pas de rancoeur envers sa mère, partie vivre ailleurs. Quant à son père, elle ne l’a tout simplement jamais connu.

L’écriture est pétillante et facile à lire. L’originalité, c’est que chaque chapitre commence avec une recette de cuisine ! Pourquoi ? bah, lisez, vous verrez !

Si j’ai lu la moitié du livre avec un certain enthousiasme, la deuxième partie, m’a un peu écoeurée. Autant la partie familiale et professionelle m’a plue, autant la romance m’a vite plombée. Si Izzy est pleine de charme pétillant avec ses amies, elle devient énervante quand elle tombe amoureuse ! Un peu comme Julie dans Demain j’arrête ! 

Mais j’ai aimé le message positif du livre : il n’est jamais trop tard pour se créer un emploi à notre image, et donner des plaisirs simples aux gens. 

Une lecture sympa sans être un coup de coeur !

Artiste du jour: Waterhouse

Hello à tous ! Aujourd’hui, je peaufine ma rubrique Pinceau avec davantage d’Art, de peintres notamment ! J’inaugure la rubrique avec un grand artiste britannique !

John William Waterhouse est né le 6 avril à Rome en 1849 .Il est le fils de William et Isabela Waterhouse, tous deux également artistes. Il répertorié dans le registre artistique proche du préRaphaélisme : un univers à la fois onirique et d’une certaine mélancolie. Je posterai un lien sur ce courant artistique

John est âgé de cinq ans lorsque la famille déménage à Londres (South Kensington), à proximité du Victoria and Albert Museum. Son père lui enseigne la peinture et John l’assiste dans son studio tout en copiant des oeuvres de la National Gallery et en suivant des cours à la South Kensington School, jusqu’à ce qu’il soit admis à la Royal Academy en 1870.

Il expose dès l’année 1872à la Society of British Artists et dès 1874 à la Royal Academy. De 1874 aux années 1880, il voyage régulièrement  en Italie. Aux début des années 1870, son travail est centré sur des scènes de l’histoire ancienne ou classique, dans un style similaire à celui dAlma-Tadema Lawrence, usant d’une vague plus dramatique cependant, à l’exemple de La Consultation des Oracles (ci-dessus), peint en 1882.

il est donc connu pour ses tableaux inspirés de la mythologie et de la littérature ou encore les légendes arthuriennes. Sa peinture la plus célèbre est The Lady of Shalott, Cette œuvre est la représentation d’une scène tirée du poème du même nom écrit par Lord Alfred Tennyson en 1832.

Nymphes, Naïades, ondines, ses peintures sont donc souvent féminines et tragiques. Ophélie, personnage de Hamlet de William Shakespeare a une place assez particulière. il en aura fait plusieurs toiles

Il a peint cependant quelques hommes également: Orphée, Narcisse, Ulysse et autres chevalier. Il a aussi, plus étonnant peint la Mort se reposant à côté du Sommeil, peinture assez méconnue, qui m’a le plus touchée dans son symbole, inspirée des divinités grecques Hypnos et Thanatos ! C’est aussi sa toute première oeuvre !

En 1883, John se marie à Esther Kenworthy, la fille d’un maître d’école d’Eling, qui exposa ses propres peintures florales à la Royal Academy notamment : ensemble, il n’ont pas eu d’enfants.

En 1895, il est élevé au statut d’académicien : il enseigne à la St John’s Wood Art School, joint le St John’s Wood Art Club et sert à la Royal Academy Council. Il est également connu pour avoir cotoyé les artistes du Pré-Raphaelisme, qui ont inspiré son oeuvre par la suite, dès le milieu du XIXe siècle.

Il meurt le 10 Février 1917 à Londres.

Voilà ! j’espère que cette petite rubrique artistique vous aura plue ! 

 

 

Tag: Questionnaire de Proust

Hello à tous ! Aujourd’hui j’ai décidé de faire…le TAG le plus vieux du monde ! Le fameux questionnaire de Proust !

  • Le principal trait de mon caractère ?

Je suis une vraie gentille, ce qui m’a valu pas mal de déconvenues.

  • La qualité que je préfère chez un homme ?

Ce que j’appelle « la force tranquille »: quelqu’un qui sait s’affirmer sans être virulent ou agressif. S’il a de l’humour en plus, je fond. Et oui, je mets une photo de The Rock, parce que je suis sûre que sous ses airs baraqués, c’est un gros nounours !

  • La qualité que je préfère chez une femme ?

Leur écoute. Et leur ténacité. Leur beauté aussi. J’aime les filles mimi-geekette, un peu comme Jess dans The New Girl

  • Ce que j’apprécie le plus chez mes amis ?

Sans hésiter leur patience ! J’ai moi-même envie de me foutre des baffes, parfois !

  • Mon principal défaut ?

Ma maladresse.

Mon/Mes occupation préférée ?

Lire, écrire et peindre.

  • Mon rêve de bonheur ?

Je l’ai atteint: être en harmonie avec moi-même.

  • Quel serait mon plus grand malheur ?

Avoir trop de regrets au moment de ma mort.

  • Ce que je voudrais être ?

Moi…en mieux.

  • Le pays où je désirerais vivre ?

J’aimerais bien visiter d’autres pays francophones (Belgique ou Quebec). Je suis déjà allée en Suisse, Angleterre, Espagne et Italie

  • La couleur que je préfère ?

Sans hésiter le rouge ! 

  • La fleur que j’aime ? 

La passiflore. Je trouve l’esthétique de cette fleur juste incroyable !

  •   L’oiseau que je préfère ?

La chouette, surtout les toutes petites !

  •   Mes auteurs/trices favoris en prose ?

Sylvain Tesson, Christian Signol, Jim Fergus, Françoise Sagan, Jean Giono

  •   Mes poètes préférés ?

Arthur Rimbaud, Mathias Malzieu, Andrée Chédid, Louis Aragon, Walt Whitman

  •   Mes héros dans la fiction ?

Lagardère, Cyrano, Phil Connor (Un jour sans fin), Stanley Hipkiss (The Mask), Fanfan la Tulipe (version Vincent Perez)

  •  Mes héroïnes favorites dans la fiction ?

Laney Bogs (Elle est trop bien), Daria Morgendorfer, Jane Eyre… des femmes qui marquent par leur personnalité plus que leur physique ! 

  •   Mes compositeurs préférés ?

Vivaldi, Eric Levy (compositeur d’Éra), Hans Zimmer, Dyonisos, Within Tempation

  •   Mes peintres favoris ?

Van Gogh, Sandrine Gestin, Stéphanie Ledoux

  •   Mes héros dans la vie réelle ?

Les pompiers, les infirmiers, les éboueurs, les femmes de ménage… Les serveurs aussi !

  •   Mes héroïnes dans l’histoire ?

voir ce post !

  •   Mes noms/mots favoris ?

Pascatine: nom qu’utilise mon papa quand je suis mal habillée ^^

  •   Ce que je déteste par-dessus tout ?

L’hypocrisie et la méchanceté gratuite

  •   Personnages historiques que je méprise le plus ?

Tous les dictateurs

  •   Le fait militaire que j’admire le plus ?

Ceux qui aident les victimes de séismes ou autres catastrophes.

  •   La réforme que j’estime le plus ?

Le droit à l’avortement, sans hésitation !

  •   Le don de la nature que je voudrais avoir ?

La téléportation serait tellement pratique !

  •   Comment j’aimerais mourir ?

Sans douleur, dans mon sommeil.

  •   État présent de mon esprit ?

Je dirais… Inspirée et reposée

  •  Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence ?

La gaffe. Ça peut arriver à tout le monde

  •  Ma devise ?

Aimes-toi et tu ne seras jamais seul

Je ne tague personne ! Libre à vous de jouer le jeu, en commentaires ou sur vos blogs !

Clip du jour: On ira (Jean-Jacques Goldman)

J’ai fait tourner cette chanson en boucle dans les années 2000. Tout m’a plue dans cette balade: la mélancolie du texte, la beauté de la jeune actrice… Cette chanson, c’est une fugue en musique, une pause, et surtout cette envie de changer d’air, devenir vivant avant que les regrets ne rappliquent.

 

On partira de nuit, l’heure où l’on doute
Que demain revienne encore
Loin des villes soumises, on suivra l’autoroute
Ensuite on perdra tous les nords
On laissera nos clés, nos cartes et nos codes 
Prisons pour nous retenir 
Tous ces gens qu’on voit vivre comme s’ils ignoraient 
Qu’un jour il faudra mourir 

Et qui se font surprendre au soir 

Oh belle, on ira 
On partira, toi et moi, où ?, je sais pas 
Y’a que les routes qui sont belles 
Et peu importe où elles nous mènent 
Oh belle, on ira, on suivra les étoiles et les chercheurs d’or 
Si on en trouve, on cherchera encore 

On n’échappe à rien pas même à ses fuites 
Quand on se pose on est mort 

Oh j’ai tant obéi, si peu choisi petite 
Et le temps perdu me dévore 

On prendra les froids, les brûlures en face 
On interdira les tiédeurs 
Des fumées, des alcools et des calmants cuirasses 
Qui nous ont volé nous douleurs 
La vérité nous fera plus peur 

Oh belle, on ira 
On partira toi et moi, où ? je sais pas 
Y’a que des routes qui tremblent 
Les destinations se ressemblent 
Oh belle, tu verras 
On suivra les étoiles et les chercheurs d’or 
On s’arrêtera jamais dans les ports 

Oh belle, on ira 
Et l’ombre ne nous rattrapera peut-être pas 
On ne changera pas le monde 
Mais il nous changera pas 
Ma belle, tiens mon bras 
On sera des milliers dans ce cas, tu verras 
Et même si tout est joué d’avance, on ira, on ira 

Même si tout est joué d’avance 
A côté de moi 
Tu sais y’a que les routes qui sont belles 
Et crois-moi, on partira, tu verras 
Si tu me crois, belle 
Si tu me crois, belle 
Un jour on partira 
Si tu me crois, belle 
Un jour

 

 

Défi écriture 3 : « Fall » in love

Hello à tous ! En ce début de septembre j’ai voulu écrire un texte sur l’Automne qui arrive tout doucement. Bonne lecture !

J’aime de plus en plus l’Automne !

Plus de chaleur étouffante, de soleil aveuglant. Place à la fraîcheur. La nature, pour se réchauffer, se pare de couleurs dorées, Grenat. Cuivrées.

C’est le retour des gros pulls, des parapluies, des bottes et des manteaux. La forêt s’enveloppe de ouate… Les villes paraissent ensomeillées ; les lacs se font plus sombres, mystérieux. Le vent nous fait la bise. Il chante, tantôt mélodieux et vivifiant; tantôt colérique et frissonnant. 

C’est le parfum des feuilles mortes, de la pluie, du feu de bois, des champignons, des châtaignes. 

C’est le retour des gourmandises réconfortantes: thé, café fort ou chocolat chaud, cookies, pain d’épices ou de simples tartines grillées avec du beurre et de la confiture. C’est le retour des soupes, du pot-au-feu, du cidre avec des crêpes.

Le soleil se fait plus doux, moins présent dans la journée. Mais quand il nous rend visite entre deux averses, quel spectacle ! Quelle lumière ! 

Oui, j’aime de plus en plus l’automne et son ambiance particulière.

J’aime sauter dans les flaques d’eau, lire au coin du feu, écouter de la musique douce. J’aime flâner dans les bibliothèques, les « boîtes à livres », les marchés. J’aime le contraste en le froid dehors et la chaleur dedans.

Un fauteuil confortable. Un plaid tout doux. Un livre et un thé.

Il en faut peu pour être heureux.

 

 

La Mécanique du Coeur: le film

Enfin ! Après avoir adoré le livre, il était logique que je visionne enfin le film ! En plus, c’est l’animation parfaite pour démarrer l’automne !

Résumé :

Édimbourg 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Le Docteur Madeleine le sauve en remplaçant son cœur défectueux par une horloge mécanique. Il survivra avec ce bricolage magique à condition de respecter 3 lois: premièrement ne pas toucher à ses aiguilles, deuxièmement maîtriser sa colère et surtout ne jamais Ô grand jamais, tomber amoureux. Sa rencontre avec Miss Acacia, une petite chanteuse de rue, va précipiter la cadence de ses aiguilles. Prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel un Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais, à Paris jusqu’aux portes de l’Andalousie…

Mon avis:

Wahouh ! Quelle magnifique animation ! Un graphisme entre Tim Burton et Benjamin Lacombe et une histoire que j’ai adoré redécouvrir. 

Malgré sa poésie, ce film n’en est pas moins un conte noir !

Jack naît dans des conditions difficiles, le jour le plus froid du monde. Il est élevé par Madeleine, une sage-femme rejetée par le village pour « sorcellerie ». Une mère adoptive particulièrement anxieuse ! J’ai aimée cette femme en mal d’enfants, qui trouve en Jack une nouvelle joie de vivre !

Il y a aussi Arthur, un vieil homme qui a un xylophone le long de sa colonne vertébrale, deux soeur adoptives un peu trop bavardes et une maison biscornue à l’écart du village d’Edimbourg.

Toutefois, Jack commence à s’ennuyer et voudrait enfin voir le monde extérieur !  Mais problème: son coeur-horloge fait beaucoup trop de bruit. La moindre émotion fait sortir le coucou de sa boîte.

Lors de sa première sortie à 14 ans, voilà qu’il brise la règle la plus importante pour la santé de son coeur: il tombe amoureux.

Alors, je n’irait pas plus loin dans l’intrigue. Je dirais seulement que l’histoire est bien mieux mise en valeur en images qu’en simple livre !

Les décors sont magnifiques ! Du froid polaire dEdimbourg à la chaleur de lAndalousie, l’histoire se déploie comme un oiseau! On plonge tête première dans la tête de Jack et ses aspirations, au son rock déglingué de Dyonisos !

Entre chocs mécaniques et cauchemar scolaire, notre petit Jack s’accroche à son rêve: revoir Miss Acacia, la jolie chanteuse bigleuse qui l’a envoûté. Il fera des rencontres inattendues, terrifiantes ou amicales, douces ou amères…

Le doublage est de très bonne qualité côté casting : c’est Mathias Malzieu lui-même qui fait le rôle principal. Pas étonnant, le petit Jack est son portrait craché ! Olivia Ruiz incarne la jolie Miss Acacia, ce qui lui va à ravir pour le chant ! Mais c’est Samantha Barks qui fait les dialogues !  Les deux voix étant similaires « je n’y ai vu que du feu ! » 😉

Si j’ai aussi apprécié le mythique Jean Rochefort, (qui tiens le rôle du premier « cinéaste » de notre temps : Georges Méliès), ma plus grande surprise est la voix de Joe, incarné par Grand Corps Malade.

Sa voix profonde était parfaite pour ce tyran de récré, qui cache sa fiancée comme un trésor. Mais ce personnage s’est avéré plus…chevaleresque que prévu !

Bref, j’ai adoré’histoire, le côté comédie musicale façon conte pour adulte… Tout m’a séduite !

Une adaptation très réussie dont j’ai beaucoup aimé retrouver les personnages !

 

Distance médiatique

La vie continue. Ces trois mois étranges auront eu un impact sur chacun(e). Même moi. Pourtant, au départ, je n’y ai pas vraiment cru. Et puis, je suis sortie et là, je suis passée par plusieurs émotions :

Tout d’abord l’incrédulité. Voilà qu’un virus nous empêche de sortir, de faire nos courses. De voir nos proches. Peu de voitures, port de masque obligatoires dans les lieu public. Les gens, déroutés, voire en pleine panique, dévalisent les supermarchés comme si c’était la fin du monde. Impossible de discuter sans passer par ce nouveau mot: Confinement.

Et chacun y va de sa petite idée: entre peur et rire jaune, indiférence et rébellion, chacun réagit en fonction de son vécu, sa personnalité, sa sensibilité. Et c’est normal !

En ce qui me concerne, je suis d’un naturel casanière, donc j’ai continué ma vie « normalement ». Il n’y a que le port du masque et l’attestation obligatoire qui ont changé mon quotidien.

Non, ce qui m’a le plus marquée, c’est la façon dont les médias ont relié les infos. Au lieu de nous rassurer, ils n’ont fait qu’ajouter de l’huile sur le feu de la paranoïa.

Un jour, les masques sont inutiles, puis le mois d’après obligatoires, un jour c’est blanc, un jour c’est noir.  Le défilé des journalistes et scientifiques nous ont pressé le citron à un point tel qu’on ne sait plus quoi penser. Pour moi, une seule solution s’impose: la distance médiatique.

Enfin du Silence. Pour penser, pour observer. Pour respirer, aussi.

Et pour la première fois, je découvre que ce que je croyais un défaut est une grande qualité: vivre l’instant présent. Car ma vie n’était pas si différente avant. Je n’ai jamais fait de projet à long terme par prudence et j’ai bien fait. Hé oui, ça sert d’être une introvertie casanière !

Je dispose d’un temps illimité où je peux faire ce que je veux: lire un livre, écrire un texte ou un poème, créer, profiter la nature. Et ça fait du bien d’entendre les oiseaux chanter, de ralentir le rythme, de vivre pleinement.

Les médias nous maintiennent dans la méfiance, la peur de l’avenir, le jugement, et (pire) l’apathie. Mais ça, pour moi, c’est terminé.

Aujourd’hui, place au Réveil. J’ai bien l’intention de réaliser mes projets, d’aimer la vie et les gens. Je continue d’écrire car j’aime ça.  Je lis, peins, dessine.

Et surtout, j’aimerais laisser un peu de magie dans ce monde.  Au moins pour un temps.