À force d’en entendre parler, j’ai fini par me lancer ! Ça faisant un moment que j’hésitais à voir Inception, et puis au final, je n’ai pas pu résister ! Alors, verdict ?
Résumé:
« Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence. »
Mon avis:
Plus que le casting, c’est le thème du film qui m’intriguait. Peut-on influencer les rêves des autres? Peut-on les contrôler ? Comment les distingue-t-on de la réalité? Et surtout, quels sombres secrets cache notre subconscient?
Dom Cobb (Leonardo Di Caprio) est un voleur d’un nouveau genre. Il va voler les idées des autres en se plongeant directement dans leurs rêves ! Ce nouveau concept, appelé le « rêve partagé » ou « extraction » permet d’influencer l’inconscient d’une victime en semant la confusion dans son esprit. Autant dire la Manipulation Ultime ! Ce qui est particulièrement utile dans le monde de l’espionnage !
Mais Cobb a de plus en plus de mal à exercer son métier, son esprit étant troublé par un sombre secret concernant sa femme, Mal (Marion Cotillard). Secret qui le poursuit aussi dans la réalité car il ne peut plus voir ses enfants, ni mener une vie normale.
Pour redorer son blason et ne plus rester un fugitif, il décide, avec son équipe de faire une Inception: implanter une idée dans un rêve. Sa « cible » est Robert Fisher, (Cillian Murphy) le fils d’un riche chef d’entreprise. Son objectif: lui suggérer de liquider l’empire de son père.
Pour ça, il se concocte une équipe de choc: Arthur (Joseph Gordon-Levitt ) son jeune associé sera l’organisateur de l’opération; Eames (Tom Hardy), un séduisant faussaire, Yusuf, (Dilep Rao) un spécialiste des sédatifs (l’opération se fait en rêve), et Ariane (Helen Page), une jeune architecte prometteuse, qui changera l’aspect du rêve pour brouiller les pistes.
Complexe comme un rubix-cube, Inception n’est pas le genre de film qui se voit une seule fois. Si les effets visuels sont renversants, c’est la tension psychologique qui fait son point le plus fort.
Les membres de l’équipe sont tous attachants. Il y a Arthur, tireur distingué et discret. Eames, le fonceur rebelle. Youssouf, le « chimiste » qui maintient l’équipe en sommeil par ses sédatifs. Mais surtout, il y a Ariane. Elle sera le garde-fou de Dom, son pied dans la réalité, son fil qui le guide. (Le Fil d’Ariane, vous me suivez?)
Helen Page est magnifique dans ce film, faisant de l’ombre à Cotillard, trop froide dans son jeu pour m’avoir marquée. Son personnage est cependant interessant. Mal est le symbole de nos peurs enfouies, nos doutes qui nous rongent jusqu’à la destruction, jusqu’à la folie. Ariane elle, est au contraire calme, lucide et en même temps créative, curieuse de l’esprit humain. Il y a aussi le grand Micheal Caine qui nous fait aussi une discrète mais subtile interprétation !
Quant à Di Caprio, rien à redire ! Toujours aussi juste dans son interprétation ! Son personnage est torturé, triste, plein de souffrance et de lassitude. Il faut dire qu’avec un secret aussi lourd et un job aussi particulier, il est difficile de discerner le rêve de la réalité ! Son combat intérieur est bouleversant. Et la fin est comment dire? Elle soulève des questions ! J’aime ce genre de conclusion qui laisse le spectateur à sa propre réflection !
Enfin, j’ai été envoûtée par la sublime musique de ce film, à la fois intense et profonde. J’en ai peu des frissons !
Un film culte, qui mérite entièrement sa renommée ! Une claque magistrale !