J’ai vu récemment la présentation du13e Doctoret voici ma réaction:
Je me suis déjà demandé ce que donnerait unDocteur fémininet mon voeu a été exaucé ! Chaque interprète a apporté quelque chose au personnage, que ce soit Christopher Eccleston, Matt Smith, David Tennant ou le récent Peter Capaldi ! C’est justement ce qui fait la richesse de cette série je trouve !
Je suis donc d’autant plus curieuse de ce nouveau regard ! Après tout, il y a bien Missy qui est une version féminine du Master! Au final, c’est logique !
Bienvenue Jodie Whittaker ! J’ai hâte de faire votre connaissance !
Aujourd’hui, place à une vraie petite pépite ! Découverte totalement par hasard, l’auteur s’appelle Amélie Fléchais ! Un nom à retenir assurément !
Résumé:
« Vous qui possédez flair, sensibilité et goût de l’aventure, munissez-vous de votre cartedes copinouxet lancez-vous dans cette fabuleuse chasse au trésor ! « T’es sûr qu’en passant par là, on va arriver plus vite ? ». Ainsi commence l’extraordinaire chasse au trésor lancée par Le Camp du bonheur. Munis de leur carte des copinons, “monsieur je-suis-le-meilleur », son petit frère qui s’imagine être un robot et leur copain, fils d’un chasseur en sont sûrs : ils seront les vainqueurs ! C’est simple, il leur suffit de suivre « le chemin des arbres déguisés en Apaches »et de répondre à une devinette… Mais c’était sans compter, la rencontre d’étranges créatures oniriques : un cerf géant au chapeau melon magique, un renardà la poursuite de sa bicyclette folle, un ogre branchu ou encore, une féeaux intentions ambiguës… Mais où donc cet étonnant jeu de piste les mènera-t-il ? »
Mon avis:
Vous êtes fans de Miyazaki,de lutins, debêtes étranges et de boyscouts? Ne cherchez plus ! Foncez sur cette petite merveille !!! Regardez-moi cette superbe « bande-annonce » ci-dessus !
Tout commence par un conte tragique: Un couple se déchire dans une mystérieuse maison, belle, mais hantée d’Esprits Mauvais. En faitDeux Esprits, qui se disputent le pouvoir de laForêt.
Le temps passe puis place à notre époque.
Nous suivons à présent, les aventures de trois enfants: Elliot, Charlie et Arthur. Tous les trois font partie du Camp du Bonheur, qui a organisé une chasse au trésor dans la Forêt. Mais voilà qu’ils se perdent et font de bien étranges rencontres !
Tout d’abord, un magnifiqueCerfdont l’un des enfants perdu vole le Chapeau Melon, sans se douter qu’il est en fait le point de départ de tous leurs ennuis !
Car ensuite, arrivent toute une ribambelle de créatures bizarres:un renardqui a perdu sabicyclette folle, un énormeOgre-boule-de poilterrifiant, des porcs-épicsdanseurs etmêmeune chouetteà mocassins assez flippante!
Complètement déboussolés, nos trois compères vont provoquer bien malgré eux unCombatopposantLes Deux Esprit de la Forêt.
Le style de dessin, qui alterne aquarelle douce et noir et blanc pour les scènes plus dures, est juste somptueux ! C’est poétique et inquiétant à la fois. L’histoire est très déconcertante, un conte de fées sombre où le peuple de la forêt n’a rien à voir avec de gentils lutins !
Un bel univers étrange et envoûtant, que j’ai adoré découvrir ! Amélie Fléchais a sorti également L’Homme Montagne une collaboration avec la scénariste Séverin Gauthier (Coeur de Pierre), tout en aquarelle là aussi !
Aujourd’hui, place à l’un des plus beaux films de ces 20 dernières années ! J’étais en larmes à la fin de ce film !
Résumé:
« Seule avec sa mère,Nellmène une existence d’ermite dans les contrées sauvages de Caroline du nord, loin de la vie moderne, des téléphones et des voitures. Elle est aussi innocente que belle, aussi libre et sauvage que la forêt qui l’entoure. Mais lorsque sa mère meure, Nell voit sa vie bouleversée par l’arrivée de deux personnes: LeDocteur Lowell (Liam Neeson) etPaula Olsen(Natasha Richardson), une psychologue. Ceux-ci vont amener la jeune femme à se confronter avec le monde extérieur, lieu de nouvelles expériences, mais aussi de menaces et de danger. La confrontation sera aussi foudroyante qu’irrévocable »
Mon avis:
Mon Dieu, ce film ! Fascinant bouleversant, magnifique ! Michel Apted explore avec brio le thème de l’enfant sauvage !
Alors que leDocteur Lowell(Liam Neeson) est venu constater le décès d’une femme âgée, qui vivait recluse dans une forêt deCaroline du Nord, il découvre qu’elle avait une fille nomméeNell (Jodie Foster), née d’un viol.
Et donc, fatalement, non seulement, elle manque de « socialisation », mais elle a été élevée dans la crainte des hommes. Elle parle aussi sa propre langue inventée, incompréhensible pour les autres. Comme un animal. Ou un autiste… La forêt est son cocon, son univers.
Âgée d’une vingtaine d’années, elle ne connaît rien du monde extérieur, mis à part les bois qui entourent sa cabane. Lowell, ne sachant pas trop quoi faire d’elle,sollicite l’aide d’une psychologue,Paula Olsen (Natasha Richardson). Celle-ci parle d’un internement, maisLowellfera tout pour l’empêcher. Il ira même jusqu’à apprendre la langue de Nell.
La jeune fille sauvage leur ouvrira les yeux sur une autre vision de l’humanité et que l’intelligence, sans le coeur qui va avec, ne vaut pas grand chose.
Jodie Fosterest juste…foudroyante de beauté, de pureté et de sensibilité ! Vraiment ! Son personnage est tour à tour poétique, agaçant, enfantin, imprévisible. Elle est bouleversante et dégage un truc de fou ! Les décors sont superbes et j’ai vraiment aimé l’atmosphère très particulière de la foret, comme un monde à part.
Ce film a le grand mérite de nous mettre à la place d’une personne « différente ». Il dénonce notre manie de « civilisé« qui veut toujours changer une personne qui ne répond aux « normes »; Et surtout, notre hypocrisie, l’incompréhension/rejet de la différence et l’abus du plus faible, que j’ai en horreur !
Une pépite de cinéma et pour moi, le plus beau rôle de la belle Jodie Foster ! À voir et à revoir !
C’estSylvain Tessonpar son livre« Dans les forêts de Sibérie », qui m’a donné envie de découvrir ce classique, qui est d’abord sorti dans une version « soft » sous le titre Lady Chatterley et l’Homme des bois.
Résumé
« Ce n’était pas très gai, mais c’était le destin.(…) C’était la vie. » Tel est l’amer constat queConstance Reid, alors âgée de 23 ans, porte sur son mariage avec Clifford Chatterley. Ils se sont mariés en 1917 lors d’une permission de Clifford. Il est revenu du front en 1918, gravement estropié et condamné à la chaise roulante. Si leur entente a toujours été plus intellectuelle que physique, l’incapacité de Clifford à satisfaire sa femme et à lui donner un enfant met rapidement un point final à leur mariage. Amant après amant, Constance trouve son plaisir, jusqu’au jour où elle ouvre enfin les yeux sur Mellors, le garde-chasse de son mari. La soudaine « avide adoration » que Constance éprouve pour lui naît principalement de l’intense intimité sexuelle qu’ils partagent alors que tout les sépare dans l’Angleterre puritaine du début du XXe siècle. L’explosion sensuelle et amoureuse de leur liaison ira jusqu’à infléchir la ligne de leur destin respectif. Roman puissamment érotique et sensuel,L’Amant de Lady Chatterley a profondément bouleversé et continue d’ébranler les idées reçues sur le plaisir féminin et la virilité. »
Mon avis
Il serait bien dommage de classer ce livre uniquement en « roman érotique ». Je le vois plus comme un choc entre la Natureet l’Industrialisation, entre le Corps et l‘Esprit.
J’ai beaucoup aiméConstance, qui étouffe entre son mari blessé de guerre et son entourage aristocrate. C’est un véritable coup de gueule contre le puritanisme et l’hypocrisie bourgeoise. Ainsi que la course a la réussite sociale qui, dans ce livre porte un nom bien particulier :la déesse chienne!
S’ennuyant à mourir, la jeune femme prend plusieurs amants avec lesquels elle gère tant bien que mal sa frustration, tant sexuelle qu’émotionnelle. Car plus que l’impuissance de son mari, c’est ce flot de paroles, de théories, d’opinions politiques, cet Intellect Tout-puissantqui l’enrage. Le bois du domaine est son seul refuge, un lieu calme loin de ce monde triste et froid. Sa rencontre avecMellors, le garde-chasse de son mari va la réveiller, la troubler et lui donner le courage de tout changer dans sa vie.
J’ai détesté le-dit mari, Clifford, un homme morne, froid et égoïste qui se croit au dessus de tout le monde ! Être infirme et impuissant ne donne pas pour autant le droit de délaisser son épouse de la sorte. Pas une fois, il ne va se remettre en question, ou même vraiment discuter avec son épouse.
En revanche, j’ai beaucoup aimé la relation entreConstanceetMellors, qui se construit doucement. À son contact, la jeune femme retrouve confiance et prend conscience de son corps, de sa sensualité. De son désir d’enfant, aussi.
Quant à Mellors,c’est le personnage qui m’a vraiment le plus intéressée ! C’est un homme solitaire, intelligent, qui observe beaucoup. Marié a une femme qu’il déteste, il ne voit d’abord en Constancequ’un beau corps désirable. Mais peu à peu, il est touché par sa solitude et sa détresse. Il a un passé de militaire auxIndeset a une curieuse façon de parler, alternant le patois et l’anglais. Et s’il n’est pas spécialement beau, il dégage quelque chose. Un mélange de force rassurante et de petit garçon perdu.
La Naturea aussi une jolie place, un peu douce-amère. Le Bois fait office de dernier sanctuaire contre le « progrès », un monde à part. Ce contraste entrel’Angleterre ruraleetl’avancée industriellem’a beaucoup rappelé Nord et Sud,d’Élisabeth Gaskell !
Un livre à part, moderne dans sa critique sociale et sexuelle. Je comprends qu’il ait fait grincer des dents lors de sa parution !
Je suis encore sous le choc; c’est une voix magnifique qui nous a quitté jeudi dernier: Chester Benningtondes Linking Park
Non, je ne parlerai pas des circonstances de sa mort brutale. Je le remercie juste pour avoir fait vibré toute une génération avec ses textes poignants et sa voix unique.
Qu’il repose en paix.
J’ai choisi la chanson« Crawling »parce que c’est l’une des chansons qui m’a le plus marquée de ce groupe !
traduction: Rampant
Rampant dans ma peau Ces blessures ne guériront jamais La peur est ce qui me fait tomber Confondant ce qui est réel
Il y a quelque chose en moi qui tire sous la surface Consumant, confondant Ce manque de self-contrôle j’ai peur qu’il ne s’arrête jamais Contrôler, je parais ne pas pouvoir
Me trouver encore Mes murs se referment Sans un sens de confiance et je suis convaincu Qu’il y a juste trop de pression à prendre Je me sentais comme ça avant Tellement en danger
Rampant dans ma peau Ces blessures ne guériront jamais La peur est ce qui me fait tomber Confondant ce qui est réel
L’inconfort éternellement s’est glissé en moi Distrayant, réagissant Contre mon souhait je demeure aux côtés de mon propre reflet Ça me hante comme je parais ne pas pouvoir
Me trouver encore Mes murs se referment Sans un sens de confiance et je suis convaincu Qu’il y a juste trop de pression à prendre Je me sentais comme ça avant Tellement en danger
Rampant dans ma peau Ces blessures ne guériront jamais La peur est ce qui me fait tomber Confondant ce qui est réel
(Il y a quelque chose en moi qui tire sous la surface Consumant) Confondant ce qui est réel (Ce manque de self-contrôle j’ai peur qu’il ne s’arrête jamais Contrôlant) Confondant ce qui est réel
Ça faisait plusieurs années que ce livre m’intriguait. Et quoi de mieux qu’un livre pour passer l’été ?
résumé:
« En 1874, à Washington, le président américain Grant accepte dans le plus grand secretla proposition incroyable du chef indien Little Wolf: troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du périple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart des « Mille femmes » viennent en réalité des pénitenciers et des asiles de tous les États-Unisd’Amérique… Parvenue dans les contrées reculées duNebraska, l’une d’entre elles, May Dodd, apprend alors sa nouvelle vie de squawet les rites inconnus desIndiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l’alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, May Dodd assiste alors à la lente agonie de son peuple d’adoption… »
Mon avis:
Le point de départ de cette œuvre de fiction est un fait réel: une visite deLittle Wolf, chef indien Cheyenne, àWashington DC.
Dans le roman, en septembre 1874, il demande au président de l’époque,Ulysses S. Grant mille femmes blanches en échange de mille chevaux pour permettre la survie de la tribu et surtout permettre une intégration des descendants dans la civilisation blanche.
La population blanche s’offusque d’un tel projet. Cependant, cette idée fait écho et une centaine de femmes emprisonnées ou internées en asiles psychiatriques ! Elles se portent donc volontaires dans un programme secret appelé BFI (Brides for Indians) pour vivre pendant deux ans au milieu des « sauvages ».
Ce livre dénonce la politique du gouvernement d’alors vis-à-vis des Indiens. Par les journaux intimes deMay Dodd, il présente d’un point de vue féminin le peuple indien, leur naïveté qui les a perdus.
Toutes ces femmes ont un parcours différent. Et toutes ne sont pas blanches !!! Mais elles ont en commun une soif de liberté, loin de leur mari volage, leur bourgeoisie étriquée ou encore, comme May, échappée de l’asile psychiatrique pour avoir « osé » aimer un homme hors mariage !
J’ai trouvé rafraîchissant d’avoir une vision féminine de la colonisation des indiens par les blancs ! Ça, et la belle solidarité qui prend place entre ces femmes, loin de leur pays natal.
Au départ, elles se rendent en mission : « civiliser » les Cheyennes. Mais peu à peu, elles se rendent compte que ce n’est pas par hasard que certaines femmes ont été choisies. Et que, loin d’être récompensées, elles sont considérées comme « traîtresses à leur race » pour avoir épousé des guerriers.
Un livre puissant au thème qui me parle énormément !
Après la belle surprise qu’a été le premier volet, je voulais absolument voir Jeux d’ombres ! Alors pour une fois, merci TF1 ! Résumé:
« Sherlock Holmesa toujours été réputé pour être l’homme à l’esprit le plus affûté de son époque. Jusqu’au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d’unepuissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s’enflamme : on apprend ainsi qu’en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu’en Chineun trafiquant d’opium est décédé, en apparence, d’une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienneet qu’aux Etats-Unis, un baron de l’acier vient de mourir… Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagneet en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d’avance et semble tout près d’atteindre son objectif. S’il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l’Histoirepourrait bien en être changé à jamais… »
Mon avis:
J’ai une nette préférence pourRobert Downey Jr. en Sherlock Holmes plutôt qu’en Tony Stark ! Dans cette nouvelle aventure, il se retrouve dans une enquête complexe comme il les aime.
Tout commence avec un colis suspect porté par la belle Irène Adler. En le « neutralisant », Sherlock Holmesva sans le savoir, être au milieu d’une intrigue policière des plus dangereuses, et faire face au pire adversaire qu’il ait jamais eu à affronter: le professeur James Moriarty.
Il fera aussi la connaissance de Mrs Simza, une diseuse de bonne aventure, dont le frère, René, semble être au cœur d’une affaire étroitement liée au trouble professeur…
J’ai retrouvé avec plaisir les joutes verbales de Sherlock et John ! On sent queRobertDowney Jr etJude Laws’amusent toujours autant dans leur rôle ! En plus de la belle Rachel McAddams, qui reprend le rôle d’Irène Adler, j’ai pu découvrir Naomi Rapace en diseuse de bonne aventure, loin des clichés mystiques et plutôt bad-ass dans le genre ! J’ai beaucoup aimé son personnage : Belle sans être séductrice, avec un grand sens de la famille !
John Watson, lui, est tiraillé entre sa future vie de famille et son ami de longue date. Mais son mariage avec Maryne l’empêche pas de rester fidèle à son ami. Et celui-ci les protègera, à sa manière des fourberies de son nouvel ennemi.
Nos trois amis vont devoir déjouer un complot international digne de James Bond, entre l’Angleterre, le France, l’Allemagne et la Suisse.
La plus belle surprise du film est, sans contexte, le nouveauMoriarty, incarné par l’impressionnantJared Harris.Véritable alter-ego maléfique de Sherlock, il possède la même logique, la même rapidité d’analyse, les scrupules et le sens moral en moins ! Je l’ai trouvé subtil, glaçant, charismatique. Bien plus crédible que Andrew Scottdans la série de la BBC, que je trouve très agaçant !
L’action et l’humour sont toujours au rendez-vous et j’ai vraiment aimé l’intrigue bien ficelée, les décors, la façon dont les combats (tant physiques qu’intellectuels) sont filmés.
On dira ce que l’on voudra des partis pris de Guy Ritchie, je trouve qu’il a sa vision toute personnelle de Sherlock Holmes. On adhère ou pas. Moi j’aime bien, je la trouve rafraîchissante et dynamique !
Un film efficace et divertissant !
Note: Pour le coup, je suis encore plus curieuse pour sa version du Roi Arthur où l’on retrouve Jude Law, mais en méchant, cette fois !
Me voici de retour pour la chronique d’un livre qui m’a enfin fait découvrir un auteur français très prolifique !
Résumé:
« Saad veut quitter Bagdadet son chaos, pour gagner l’Europe, la liberté, un avenir. Mais comment franchir les frontières sans un dinar en poche ? TelUlysse, il affronte les tempêtes, survit aux naufrages, échappe aux trafiquants d’opium, ignore le chant des sirènes, et doit s’arracher aux enchantements amoureux. Tour à tour absurde, bouffon, dramatique, le voyage sans retour deSaad commence… »
Mon avis:
Un livre surprenant et très original !Eric-Emmanuel Schmittmêle habilement guerre, politique, livres et soif de liberté.
Saada grandi dans un pays en plein désarroi :Bagdad.
Entre la dictature de Sadam Hussein(qui l’impressionne autant qui le révolte) et un Dieuqu’il ne comprend pas, il n’a plus qu’un pilier:sa famille. Et heureusement pour lui, son père n’a rien d’un islamiste radical. C’est au contraire un homme cultivé qui puise dans les livres la force de résister à l’horreur quotidienne. Sa façon de se révolter est pacifiste et son plus grand trésor (autre que sa famille) est une bibliothèque clandestine planquée sous leur maison ! Mais les livres ne suffisent pas pour lutter contre la folie humaine.
Après un double drame (son père, tué par un djihad et son amieLeila, disparue dans l’explosion de sa maison), le jeune homme rêve d’ailleurs…
Aussi,Saaddécide de quitterBagdad, où il ne se sent plus chez lui. Il sera accompagné… par le fantôme de son père qui l’aidera à se sentir moins seul. Mais le monde extérieur semé d’embuches etSaaddevra passer nombre d’épreuve pour enfin gagner l’Angleterre.
J’ai beaucoup aimé la force et la joie de vivre deSaadqui mérite bien son nom (Espoir en arabe). La mythologie d’Ulyssese superpose joliment aux épreuves du jeune homme. Mais contrairement au héros deHomère, Saad ne veut pas rentrer chez lui mais, au contraire, créer son propre foyer, ailleurs, dans cetOccident mystérieux dont il a découvert les livres.
Entre tragédie et fantaisie, un joli livre sur l’horreur de la guerre et la force de s’en détacher.
Aujourd’hui, un petit tag musical que m’a proposé Marine de Smells like rock ! Merci encore, je me suis bien amusée !
Une chanson pour danser: Les Négresses Vertes : non mais regardez-moi cette sexytude estivale quoi !
Une chanson pleine de douceur: Un joli duo comme je les aime!
Une chanson inspirante: la belle Sandi Thom semble toute indiquée ! J’aime beaucoup son brin de voix !
Une chanson pour déclarer sa flamme: Monsieur Cabrelet LA chanson romantique par excellence !
Une chanson qui donne de l’énergie: Je sautille toujours sur lesTing Tings !
Une chanson nostalgique: Lene Marlin et son tout premier single !
Une chanson pour douter: Pas facile comme thème mais je dirais Darkness deDarren Hayes,une chanson méconnue de l’ex-leader desSavage Gardenoù il fait part de ses « zones d’ombres ». J’adore cette chanson !
Une chanson pour se plaindre:MerciAmélie-les-crayons d’aborder ce sujet Ô combien d’actualité ! Claire Belgato ou l’art de passer du coq à l’âne ^_^
Une chanson mystique:lluminated de l’incroyable groupe Hurts. (Comme il n’y a pas de clip officiel, je choisis cette superbe compilation d’animés!)
Une chanson pour s’ouvrir au monde:cette chanson d‘Appocaliptycame fait penser à Laurence d’Arabie !
Une chanson bouleversante: « Si j’étais moi » de Zazie m’a fait fondre en larmes
Une chanson pour rêver: « Wake up »de The Arcade Fire (je conseille fortement le film aussi !)
Une chanson pleine d’espoir:UnitédeNutea, dont j’aime beaucoup les paroles optimistes !
Pour cet été, je ne me prends pas la tête avec de grandes lectures compliquées. Et comme j’aime bien les romans dits « de terroir », j’ai choisi ce petit livre de Françoise Bourdon !
Résumé:
« Parmi vignes et oliveraies, champs de lavande et forêts de chênes, dans le secret des mas, des bastides, des villages perchés, joies et drames scandent les destins de Provençaux de naissance ou venus d’ailleurs. Sabine, Pauline, Mathieu et Mélanie, Geneviève, Camille… une ronde de personnages en quête de bonheur et de partage dont les vies se nouent et se dénouent à l’ombre tutélaire du mont Ventoux. À petites touches fines et sensibles, Françoise Bourdon peint dans ces nouvelles une mosaïque humaine magnifique, pétrie d’espérance, portée par une écriture limpide qui vise toujours juste : le cœur du lecteur. »
Mon avis:
Sans être exceptionnel, ce livre m’a laissée sur un TRÈS bon feeling !
Ce petit recueil contient Treize toutes petites nouvelles, abordant des thèmes délicats et intéressants: Le handicap, le deuil, la maladie, l’autisme, ou encore les enfants nés hors mariage.
Dans« Le secret des oliviers » Sabine se reconstruit suite au décès de son mari alpiniste. La cueillette des olives et sa rencontre avec un malvoyant va peu à peu lui redonner gout à la vie. C’est la nouvelle que j’ai le moins aimé: trop fade.
Dans« La nuit de l’Espérance », une famille qui ne s’est pas revue depuis des années se retrouve enfin pour Noël. Même si la conclusion est prévisible, cette nouvelle nous en apprend beaucoup sur les coutumes provençales de Noël !
Dans« La maison de Pauline », Laurence perd son mari en mer. Lors de l’héritage, elle apprend avec stupéfaction que son mari a eu une liaison adultère et que « sa fille » a aussi droit à sa part ! D’abord, sous le choc, elle reprend peu à peu sa vie en main. Elle reprend pied par son travail de décoratrice en restaurant une vieille maison…
« Entre vignes et oliviers »est incontestablement ma nouvelle préférée: Mathieu, un homme au lourd passé, tombe amoureux de Mélanie, une mère de famille dont le fils, Adrien est autiste. Et plus que la romance, c’est le thème délicat du rejet de ce handicap qui m’a touchée. Cette nouvelle aurait vraiment due être un roman à part entière !
Dans« Les hommes aux mains d’or », c’est l’histoire de la dépression « post-retraite » d’un ancien ouvrier, complètement désoeuvré depuis la fermeture de son usine. Et c’est grâce à sa petite-fille etune chanson de Bernard Lavillierqu’il met en place un joli projet avec ses anciens collègues; une jolie nouvelle sur la transmission du Savoir.
Dans« Couleur Lavande », c’est un mari dévasté par maladie d’Alzheimer de sa femme, qui reprend espoir grâce à un brin de lavande. C’est la nouvelle qui m’a le plus touchée par son message optimiste.
Je ne vais pas citer toutes les nouvelles présentes, mais en tout cas, ce sont de jolies tranches de vie, à lire au soleil ! Un petit regret quand même : certaines nouvelles sont vraiment trop courtes !
En tout cas, si vous voulez une lecture facile et sans prise de tête, c’est à tenter !