clip du jour: Max Boublil

Parce que je me suis pris un gros fou-rire devant ce clip ! Et la chanson bien sûr !

J’aime pas les parisiennes
J’aime pas les filles qui s’aiment
Celles qui se regardent dans la vitre du métro

J’aime pas les commédiennes
J’aime pas les filles mondaines
J’aime pas celles qui se laissent inviter au resto

J’aime pas les filles trop belles
Les petites filles modèles
T’as peur qu’on te les vole dès que tu tournes le dos

J’aime pas les filles fashion
Les fausses Paris Hilton
Celles qui se maquillent même pour aller au Mac Do

Moi j’aime les moches
Parce qu’on se les fait pas piquer
J’aime les moches
On se sent plus beau à côté
Moi j’aime les moches
Et j’ai du mal à m’en passer
J’aime les moches
Oho, oho

Moi j’aime les moches
Fini la haute gastronomie
J’aime les moches
Moi j’veux une boîte de ravioli
Moi j’aime les moches
Parce qu’elles veulent bien v’nir dans mon lit.
J’aime les moches
Oho, oho

J’aime pas les p’tites bourgeoises,
Qui te rangent dans une case
T’as toujours l’impression de pas être au niveau

J’aime pas le genre de fille
Qui traîne en boîte de nuit
Et qui te refile toujours un faux numéro

Moi j’aime les moches

Ca m’donne un côté tolérant 

J’aime les moches
Ca me rend plus intelligent
Moi j’aime les moches
Et les moyennes de temps en temps
J’aime les moches
Oho, oho

Moi j’aime les moches
J’m’en fou des manequins à talons
J’aime les moches
J’veux qu’elles s’habillent chez Decathlon
Moi j’aime les moches
Moi j’aime le boudin j’aime le thon
J’aime les moches

Moi j’aime les moches 

Même si la déco est banale
J’aime les moches
Il fait chaud dans un deux étoiles.
Moi j’aime les moches
Faut soigner le mal par le mal
J’aime les moches
Oho, oho

Moi j’aime les moches
Y’en a qui aiment les Picasso
J’aime les moches
J’les aime en vrai pas en tableau
Moi j’aime les moches
J’aime les laidrons j’aime les cajots
J’aime les moches
Oho, oho

La mort s’invite à Pemberley

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Résumé:

Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins ; sa sœur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là ; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune sœur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes.
Dans La mort s’invite à Pemberley, P.D. James associe sa longue passion pour l’œuvre de Jane Austen à son talent d’auteur de romans policiers pour imaginer une suite à Orgueil et Préjugés et camper avec brio une intrigue à suspense. Elle allie une grande fidélité aux personnages d’Austen au plus pur style de ses romans policiers, ne manquant pas, selon son habitude, d’aborder les problèmes de société – ici, ceux de l’Angleterre du début du XIXe siècle.

Mon avis:

Livre autant encensé que critiqué, il fallait absolument que je lise cette « suite » austenienne à la sauce policière ! Que l’on aime ou non, il faut avouer que l’histoire ne manque pas de culot ! À commencer par Lizzie Bennet, ici vue sous un jour complètement différent! On est loin de l’héroïne pétillante et fière du roman d’origine ! Mais j’ai trouvé intéressant de la voir sous cet aspect: moins passionnée, plus mélancolique. Sa soeur, Jane est aussi décrite de manière bien moins élogieuse que dans le livre, ce qui, au final, me la rendue plus crédible. Je la trouvais trop parfaite dans Orgueil & préjugés ! Mais à trop vouloir ressembler à l’écriture de Jane Austen, P.D. James met beaucoup de lourdeur dans son texte, plombant une intrigue, pourtant intéressante, par les phrases d’une longueur assommante ! Ce qui est vraiment dommage ! J’ai cependant pris plaisir à retrouver l’ambiance particulière de Pemberley, retrouvant des personnages mythique, dont Georgiana, désormais adulte, moins effacée et plus forte en caractère, ce qui m’a beaucoup plu ! J’ai bien aimé Lydia aussi,  qui a juste commis l’erreur d’aimer la « mauvaise » personne au final, ce qui ne se faisait pas, à l’époque ! Le thème de la jalousie entre soeurs est au final assez bien exploité ! 

Je n’ai pas eu encore l’occasion de voir l’adaptation télé, mais vu le casting, il le faut absolument: Anna Mawxell Martin (Bleak house, Becoming Jane), Matthew Rhys (le mystère Edwin Drood), Matthew Goode ( Stoker) et Jenna-Louise Coleman (Clara Oswald dans le Doctor Who !)

En tout cas, si le livre est loin d’être parfait, il n’en reste pas moins agréable à lire ! Mais il y a tout de même quelques longueurs !

DVD du week-end: Bride & Prejudice

Pour ce week-end, j’ai décidé de parler d’une adaptation aussi inattendue que sous-estimée: Bride & Prejudice réalisé par Gurinder Chadha, (de qui on doit Joue la comme Beckham) sorti le 6 octobre 2004.

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résumé:

Mme Bakshi n’a qu’une seule idée en tête : marier ses quatre filles – Jaya, Lalita, Maya et Lakhi. Comme toute mère, Mme Bakshi est exigeante : son futur gendre se doit d’être indien et surtout… riche. Quand William Darcy voit Lalita à une réception fastueuse où son meilleur ami Balraj Bingley rencontre Jaya, la sœur aînée de Lalita, il n’a d’yeux que pour elle. Mais pas elle. Elle le trouve prétentieux, vaniteux, arrogant et surtout, plein de mépris pour l’Inde et ses coutumes, ce que ne supporte pas Lalita, très fière de son pays. Rien à voir avec ce jeune anglais, Johnny Wickham, rencontré sur une plage de Goa et qu’elle invite à venir à Amritsar. Il se révèle être un ennemi intime de Darcy et n’hésite pas à noircir son caractère déjà peu resplendissant pour Lalita. Entre temps, survient un Indien qui a réussi en Amérique, M. Kohli, ridicule et d’un manque de classe patent, qui vient chercher une épouse indienne au pays. Tenant tête à sa mère, Lalita le refuse avec le soutien de son père, puis apprend que son amie Chandra l’a accepté. Mais Balraj Bingley est reparti à Londres et Jaya attend en vain de ses nouvelles. La famille Bakshi, invitée au mariage de Chandra, qui doit avoir lieu à Los Angeles, fait étape à Londres, mais y rencontre seulement Kiran Bingley. Cependant Lakhi y croise Wickham et Darcy rentre aux États-Unis par le même avion qu’eux. Finalement Lalita découvre que Wickham n’est pas digne de confiance et que Darcy, par amour pour elle, est prêt à respecter les coutumes indiennes.

Mon avis:

Déjà, j’ai adoré l’idée: transposer le roman de Jane Austen Orgueil et Préjugés dans l’Inde contemporaine, mêlant la tradition du film britannique avec les codes de Bollywood. Les couleurs sont superbes, et l’histoire est modernisée avec intelligence. Le parallèle culturel entre le xixe siècle britannique et le xxie siècle indien concernant le mariage arrangé est un pari audacieux qu’il faut saluer. La construction du film est également très bien vue.

Le film est en effet divisé en deux grandes parties : l’une montrant des occidentaux plongé dans l’Inde traditionnelle (Amritsar et Goa) et l’autre montrant la famille indienne plongée dans l’Occident (Londres et Los Angeles). J’ai aimé cette façon de plonger dans le monde (culturel) de l’autre pour sortir de ses à priori…

Si l’intrigue suit ouvertement celle du roman d’origine, le sujet du film pose plus un message de métissage culturel, avec une satire sociale autant du côté américain (le côté matérialiste) que du côté indien (le côté sexiste). Et ça,il fallait oser ! Le casting est plutôt agréable, même si je n’aurais pas spécialement choisi Aishwarya Rai dans le rôle l’alter ego de Lizzie ! En revancheMartin Henderson en Darcy est tout à fait crédible ! 

Une comédie surprenante et pétillante, très agréable à visionner !

crossover du jour: Merlin/Teen wolf

Parce que j’ai découvert la série Teen Wolf tout récemment, je partage avec vous cette jolie vidéo.

C’est plus un comparatif qu’un réel crossover, montrant les nombreux parallèles entre la relation Merlin/Arthur et Stiles/Derek. Au programme: courses dans les bois, batailles, chamailleries, drague et magie ! Le tout, sur une musique épique !

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musique: Brand x music: « Bring the pain »

Top Titre round 2: titres poétiques

À l’occasion du printemps des Poètes, j’ai décidé de faire un nouveau palmarès de titres: les plus…poétiques justement !

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L’admiroir d’Anne Duperey, que j’ai découvert un peu par hasard et que ma Maman a acheté. Un titre original et intriguant !

 

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L’art délicat de rester assis sur une balançoire, de Emmanuelle Urien. Je ne l’ai jamais lu mais la couverture est plutôt jolie !

 

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Le palanquin des larmes, le récit autobiographique de la vie de Chow Ching Lie, pianiste, écrivain et femme d’affaires née à Shanghai en 1936. Un très beau témoignage, que je prendrai le temps de relire un de ces jours ! Il y a également un film !

 

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La reine des pluies de Katherine Scholes, magnifique histoire d’amour entre une missionnaire en Afrique et un guerrier masaï. Ainsi qu’une très touchante histoire de retrouvailles familiales ! Je recommande chaudement !

 

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Et je termine avec Journal d’hirondelle d’Amélie Nothomb. Je n’ai lu qu’un seul de ses livres (le voyage d’hiver) qui m’a laissée plutôt dubitative. Mais qui sait, je vais peut-être renouveler l’expérience ! Ce titre est très beau en tout cas ! Si quelqu’un l’a lu, j’aimerai entendre son avis !

Bon week-end à tous

Questionnaire littéraire

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Le premier livre dont vous vous souveniez ?

« L’île du Crâne » d’Antony Horowitz

Le dernier livre que vous ayez lu ?

« Le restaurant de l’amour retrouvé » de Ito Ogawa. Très touchant ! On en reparle prochainement !

Le prochain livre que vous lirez ?

« L’autre fille dans le miroir », le complément littéraire de la BD Maliki ! Hâte de le commencer !

L’auteur dont vous avez lu le plus de titres ?

Christian Jacq, talonné de près par Bernard Werber et Carlos Ruiz Zafon !

L’auteur classique qui manque à votre culture ?

Nord et Sud d’Elizabeth Gaskell

Vos auteurs préférés ?

Christian Signol, Christian Jacq, Jane Austen, JK Rowling, Scott Westerfeld, Carlos Ruiz Zafon et récemment Rainbow Rowell et Patrick Ness

Les auteurs qui vous agacent ?

Marc Levy, Anna Galvada.. Stephen King me fout les boules aussi ! Sans vouloir être vexer les fans, je trouve qu’il a une tête flippante !

Votre recueil de poésie préféré ?

Marceline Debordes de Valmore

Votre pièce de théâtre préférée ?

« Cyrano de Bergerac », d’Edmond Rostand

Votre roman préféré ?

J’en ai pas un, j’en ai des centaines !!!

Votre nouvelle préférée ?

j’avais bien aimé « L’ami silencieux » de Bernard Werber dans son recueil de nouvelles L’Arbre des possibles. Ça raconte une histoire d’amitié inter-espèce entre une jeune fille…et un arbre ! J’ai trouvé ça original !

Le livre que vous donnez le plus souvent à vos amis ?

Aucun en particulier: je m’intéresse aux goûts de la personne concernée et non les miens.

Votre éditeur/collection préféré(e) ?

Folio, Pocket, Archipoche, J’ai lu…et récemment les éditions Picquier Poche pour la littérature asiatique !

Le personnage que vous souhaiteriez être ?

Un croisement entre Hermione Granger, Luna Lovegood et Daria ! Sacré mélange, hein ?

Le personnage qui vous répugne le plus ?

 George Wickham,  Bellatrix, la « femme » d’Edward Rochester…

Votre genre littéraire préféré ?

Roman, poésie, science-fiction, romance, littérature jeunesse, young adult…Je n’ai pas vraiment de genre particulier. Tant que c’est bien écrit…

Qui je tague?

Celui qui veut !

 

L’amour et le crâne

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L’amour est assis sur le crâne
De l’humanité,
Et sur ce trône le profane,
Au rire effronté,

Souffle gaiement des bulles rondes
Qui montent dans l’air,
Comme pour rejoindre les mondes
Au fond de l’éther.

Le globe lumineux et frêle
Prend un grand essor,
Crève et crache son âme grêle
Comme un songe d’or.

J’entends le crâne à chaque bulle
Prier et gémir:
-« Ce jeu féroce et ridicule,
Quand doit-il finir?

Car ce que ta bouche cruelle
Eparpille en l’air,
Monstre assassin, c’est ma cervelle,
Mon sang et ma chair ! »

Charles Beaudelaire (1821-1867)

L’Expédition H.G. Wells

Bonjour ! En ce jour particulier, (hé oui, c’est mon anniversaire aujourd’hui!), j’ai décidé de chroniquer L’Expédition H.G.Wells de Polly Shulman, la suite de La Malédiction Grimm, que j’avais adoré !

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Si le premier volet explorait le thème des contes de fée et plus particulièrement des objets magiques, le second, comme son titre l’indique est plus orienté science-fiction ! L’histoire se situe dix ans après le premier tome. Nous y suivons les aventures de Léo, un lycéen féru de mécanique et invention en tout genre, de jeux vidéos et fils de scientifiques renommés. Alors qu’il travaillait dans sa chambre sur un exposé sur les robots pour la fête des sciences de son école, il a la surprise de tomber sur lui-même en miniature pilotant une petite machine à remonter le temps ! Avec à ses côtés, une des plus jolies jeunes fille qu’il ait jamais vu ! Troublé, il n’ose en parler à personne !

Par l’intermédiaire de sa prof de sciences, ancienne bibliothécaire, il se rendra au Dépôt d’Objets Empruntables de New York. Outre l’extraordinaire richesse de l’endroit, ainsi que de nombreux objets utiles à son exposé,  il retrouvera la jeune fille de la machine, en taille réelle cette fois: Il s’agit de Jaya, la petite soeur d’Anjali (voir premier tome), qui est désormais magasinière en chef. Mais aussi Simon, un collègue anglais très antipathique, Francis, plus drôle et attachant et Abigail, à laquelle j’ai moins accroché. Cette nouvelle petite bande va vivre une aventure vertigineuse, faite de voyage dans le temps, de distorsion spatiale, de double réalité et de paradoxe temporel ! Ajoutez-y de grands noms de la science, comme Nikola Tesla (dont je n’avais plus croisé la route depuis Goliath ! ), mais aussi Mark Twain, Jules Verne et Léonard de Vinci ! Le résultat est vraiment bien tourné !

J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver l’ambiance particulière et merveilleuse du Dépot ! J’adore ce lieu à la fois steampunk et baroque. La salle au vitrail m’a particulièrement intriguée, parce que les motifs changent suivant la personnalité de celui qui la regarde: autrement dit, chacun y voit des scènes différentes !La psychologie des personnages est plus étoffée, notamment le fameux Simon, assez tourmenté ! J’ai trouvé qu’il y avait aussi beaucoup plus d’action et d’introspection chez le personnage principal ! Léo n’est pas seulement inventif; il est d’une curiosité intarissable pour les choses scientifiques et veut sans cesse comprendre. Comment des objets issus de livres (de conte comme de science-fiction) peuvent-ils être réels ? Quel risque peut causer un paradoxe temporel ? Une suite plus haletante et surprenante dans son intrigue ! Avec aussi, de belles références littéraires ! 

Une lecture très agréable et une couverture (une fois de plus) ma-gni-fique !!

Dvd du week-end: La princesse et la grenouille

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler d’un Disney qui a été pas mal critiqué, mais que j’ai adoré: La princesse et la grenouille.

Ce film est inspiré du livre The Frog Princess d’E. D. Baker, lui-même une variante du conte Le Roi Grenouille ou Henri de Fer, recueilli par les frères Grimm mais qui ne doit pas être confondu avec le conte russe La Princesse-Grenouille.

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Résumé:

À La Nouvelle-Orléans, dans les années 1920, le prince Naveen de Maldonia est transformé en grenouille par le docteur Facilier, un terrifiant sorcier vaudou. Afin de retrouver sa forme humaine à l’aide d’un baiser, Naveen décide de trouver une princesse et tombe sur Tiana, qui est en fait une jeune serveuse.

Cette erreur de la part du prince Naveen fait que le baiser a pour seul effet de transformer Tiana en grenouille. Tous les deux décident donc de partir dans les bayous de la Louisiane à la recherche de Mama Odie, grande prêtresse vaudou aveugle de 177 ans, qui aurait le pouvoir de briser le sort. Dans cette aventure ils seront aidés par Louis, un alligator trompettiste ainsi que par Ray, une luciole désespérément romantique et folle d’amour pour une certaine Évangéline.

Mon avis:

Alors certes, l’histoire d’amour entre Tiana et Naveen est tout sauf originale: Un prince crédule et prétentieux qui commet l’erreur de se faire transformer en grenouille par un sorcier vaudou et d’embrasser une serveuse au lieu d’une princesse, c’est bof, bof. Non, la vraie surprise se situe ailleurs. L’amitié entre Tiana et Charlotte. Pour moi, cette amitié m’a paru beaucoup plus forte et intéressante.

Depuis qu’elles sont petites, Charlotte et Tiana sont proches malgré le fait de ne pas avoir les mêmes centres d’intérêts. Au départ, c’est elle qui voulait séduire le prince Naveen.  Charlotte fait d’abord penser à une enfant gâtée, avec ses cris et ses gloussements. Mais c’est une façade. Toute deux ont une complicité qui fait chaud au coeur ! Elle n’hésitera pas à embrasser sa meilleure amie pour tenter, elle aussi, de lever le sortilège. Cette scène m’a BEAUCOUP plus touchée que celle du prince. Parce que c’est là que tout le vernis craque: on découvre une jeune femme maladroite et adorable ! 

J’ai bien aimé Facilier aussi, une sorte de cousin vaudou de Jafar, sournois comme une araignée et au costume de Gomez Addams ! Et il y a aussi de nombreux clins d’oeil subtils à d’autres Disney:

  • Lawrence, le majordome du prince Naveen, se retrouve la tête coincée dans un tuba, comme Lefou dans La Belle et la Bête ;
  • le docteur Facilier demande à Lawrence s’il a une conscience ; c’est une référence à Jiminy Cricket, la conscience de Pinocchio. Il possède également sur lui la tête réduite de sa mère, comme le capitaine Teague Sparrow dans Pirates des Caraïbes ;
  • Lors d’une scène du début , on voit une domestique secouer un tapis à sa fenêtre: un tapis ressemblant étrangement à celui d’Aladdin.
  • l’Étoile du soir est une allusion à la Bonne Étoile de Pinocchio ;
  • la cabane où vit Mama Odie ressemble à la cabane dans l’arbre que construisent les parents de Tarzan ;
  • lors de la parade du Mardi-Gras, un char représente le roi Triton de La Petite Sirène;
  • dans la cabane de Mama Odie, on peut voir celle-ci jeter la lampe du génie dans Aladdin .

L’esthétique est superbe avec des couleurs chaleureuses. Les compagnons de route de nos deux grenouilles sont également très attachants ! Louis, l’alligator trompettiste a un côté assez hippie et un peu manipulateur. Mais sa passion pour la musique le rend plus sympathique et humain. J’ai également beaucoup aimé Ray, la luciole amoureuse qui a lui aussi un petit côté hakuna Matata ! En plus il est doublé par Anthony Kavanagh, un humoriste que j’adore ! Enfin, un coup de chapeau à la géniale Liane Foly, qui double Mama Odie, la sorcière aveugle genre la marraine de Cendrillon avec le swing de Baloo ! Je l’ai adorée !

J’ai beaucoup moins accroché au prince, assez basique au final ! Même physiquement, il ne m’a pas plu plus que ça. C’est ma seule déception !

Malgré tout, ça reste un Disney très agréable à regarder, où l’héroïne ne finit pas dans un grand château rempli de domestiques, mais réalise son rêve en ouvrant son propre restaurant ! Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ! D’autant qu’il s’agit du dernier Disney en 2D traditionnelle !