Tout d’abord, je voudrais remercier ma libraire sans qui je n’aurai jamais appris l’existence de ce livre. Je n’avais plus lu de livre concernant les sourds depuis le cri de la mouette. Surtout, je voulais un livre qui ne tombe pas dans le pathos ou le larmoyant concernant le sujet. Et pour ça, « Les mots qu’on ne me dit pas » est une vraie bonne pioche ! Rien que le résumé annonce la couleur:
« “ Salut, bande d’enculés ! ” C’est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison. Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu’ils sont sourds. Je vais leur prouver que je dis vrai. “ Salut, bande d’enculés ! ” Et ma mère vient m’embrasser tendrement. »
Pas de tabou. Pas de condescendance. Même la famille Bélier paraît soft à côté de ce livre. Ce que j’ai adoré? D’abord, la forme: les phrases sont courtes. Directes. Le dialogue en langues des signes est traduit au sens littéral, ce qui est assez surprenant à lire, la grammaire étant différente du français parlé. L’humour et l’ironie sont très présents et donne une belle bouffée de fraîcheur ! Et comparer ce livre à la Famille Bélier, c’est comme comparer Dieu me déteste à Nos étoiles contraires: alors oui, le thème est le même (ici, des parents sourds ayant une fille entendante) mais l’histoire et surtout le ton donné est radicalement différent ! J’ai adoré la joie de vivre de Véronique, son mordant, mais surtout sa colère face au regard, de pitié ou d’incompréhension de son entourage. Son amour pour sa famille fait vraiment chaud au coeur. L’histoire de la famille de Véronique est également très intéressante, et montre le fossé gigantesque entre les sourds et les entendants. J’ai adoré l’évolution de Véronique, oscillant entre fierté et colère, embarras et admiration pour ses parents.
Un livre drôle et salutaire, qui change notre regard sur les sourds et nous les montre tels qu’ils sont: des êtres humains, ni plus, ni moins ! À lire absolument !!!
Aujourd’hui, pour la version originale, j’ai décidé de parlé d’une des chansons les plus cultes des films à la guimauve !
À la base dans un registre plus country, I Will Always Love Youest écrite en 1973 parDolly Partonet produite parBob Ferguson, et sortie en 1974. Le single se hisse à la première place du classement « Billboard Country Singles”unmois plus tard, mais n’obtient qu’un succès modeste dans leBillboard Hot 100.
Il faudra attendre 1992 et le filmBodyguardavecKevin Costneret Witney Houston, pour que cette chanson prenne un nouvel élan !
Pour ce 14 février, j’ai choisi une chanson du groupe anglaisTemposhark :The World Does Not Revolve Around You ! Un clip plein de dérision qui m’a beaucoup fait rire ! Bien vu, le thème du Speed -dating !
We almost had a shot at something special, but we never made it past the superficial And I don’t know if you’ve heard this before Well, I’m guessing probably not
The world does not revolve around you, no, the world does not revolve around you It don’t, revolve around you, revolve around you, revolve you It don’t, revolve around you
I’m on the losing side in our conversations, and I’ve had all I can take of your self-obsession And I don’t know if you’ve heard this before But I’m guessing probably not
The world does not revolve around you, no, the world does not revolve around you It don’t, uh uh oh, no, you know you don’t mean a thing to me Uh uh oh, no, you know I don’t wanna hear from you ‘Cause you whinge, and you moan, crying « no one’s ever good enough » You need to know it’s not all about you
I really want to like you, but you only talk about yourself It gets boring very quickly So someone has to tell you, and I think it should be me ‘Cause no one’s gonna love you ’til you shut up and see
The world does not revolve around you, no, the world does not revolve around you It don’t, revolve around you, revolve around you, revolve you It don’t, revolve around you
Uh uh oh, no, you know you don’t mean a thing to me Uh uh oh, no, I know I don’t need a thing from you (Whinge whinge whinge moan moan moan) You need to know it’s not all about you
Kimihiro Watanuki, lycéen, a depuis toujours la capacité de voir les esprits. Constamment piétiné, bousculé et harcelé par des ectoplasmes qu’il semble attirer, il souhaite plus que tout se débarrasser de ce don gênant.
Un jour, alors qu’il est poursuivi par un esprit, Kimihiroentre par mégarde dans une étrange maison, coincée entre deux immeubles. C’est dans cette singulière boutique qu’il rencontreYūko Ichihara, sorcière qui se révèle être en mesure de le libérer de ce don qu’il déteste tant. Cependant chezYūko tout a un prix, elle n’exauce les vœux de ses clients que s’ils lui versent un paiement d’une valeur équivalente.Kimihirodevra aider la mystérieuse voyante dans son « commerce de vœux », jusqu’à ce que la somme de son travail atteigne une valeur équivalente à son souhait. À travers ce petit boulot, censé à l’origine ne consister qu’en une aide ménagère, il rencontrera nombre de personnes et d’esprits qu’il verra évoluer selon la politique de vente un peu particulière de Yūko.
L’intrigue s’organise selon différentes « affaires » de type surnaturel (le plus souvent reliées aux clients de Yūko et à leurs souhaits) présentées dans l’ordre chronologique. Chacun de ces évènements est l’occasion pour les personnages de tirer différentes leçons, souvent difficiles à accepter, sur l’existence et qui leur permettent d’évoluer.
À mesure que se poursuit l’histoire, les croisements avec l’intrigue de Tsubasa se font de plus en plus nombreux, au point qu’il est souvent utile de lire certains épisodes d’un des deux mangas pour comprendre pleinement certains points scénaristiques de l’autre. Il semble raisonnable de penser que les deux œuvres ont en fait été élaborées comme les deux facettes inséparables d’un même récit ; cette impression est particulièrement renforcée par les récents chapitres de Tsubasa.
xxxHOLiCse distingue par une ambiance à la fois humoristique et sombre. En effet, si certains personnages sont amusants (Yūko, Mokona, la relation entre Dômeki et Watanuki), l’histoire peut par moment emprunter un ton bien plus grave. Les phénomènes surnaturels sont souvent l’occasion d’introduire des situations lugubres, et toutes les affaires dans lesquelles interviennent les protagonistes ne trouvent pas forcément de fin heureuse.
Personnages:
Kimihiro Watanuki : Orphelin dont les parents ont été tués dans un accident. Il est « victime » de visions liées aux forces occultes. C’est pourquoi il travaille dans la boutique de Yûko puisque lorsque la somme de son travail aura atteint une certaine valeur, Yûko le débarrassera de ses visions, après la mort de Yûko, il deviendra le nouveau propriétaire de la boutique, d’aprèsYûkoetMokona, il ressemble beaucoup àClow Lead. Son nom de famille signifie « 1er avril » comme son anniversaire.
Yûuko Ichihara: Puissante sorcière, qui réalise les vœux pour peu qu’on en paye le prix. C’est elle qui fabriqua les deux Mokona, avecClow Lead, afin d’aider ShaolanetSakura à voyager de dimension en dimension. C’est aussi la créatrice de la boutique de vœux dans laquelle travaille Kimihiro. On apprend plus tard que Yûko et Clow Lead sont à l’origine tous les événements de Tsubasa reservoir Chronicle et Xxx Holic. Son symbole est le papillon.
Shizuka Dômeki: Contrairement àWatanuki,Dômekiexorcise les esprits mais ne les voit pas.Watanukin’arrive pas à s’entendre avec lui et le considère comme son rival.Dômekiest un as dans les sports, en particulier au tir à l’arc. Malgré son air de totale indifférence, il n’hésite pas à risquer sa vie pour aider et sauverWatanuki.
Himawari Kunogi: Camarade d’école de Watanuki, il est fou d’elle, mais elle ne semble pas s’en apercevoir. Elle s’entend bien avecWatanukiet Dômeki,mais d’après Yûko, Himawari est loin d’être l’ange gardien de Watanuki. En effet, bien qu’elle ne possède aucun pouvoir particulier, elle est maudite et apporte la mauvaise fortune à toutes les personnes qu’elle côtoie (à l’exception de Dômeki et Tampopo, l’oiseau qui lui a été confié par Watanuki et qui est imunisé contre ses mauvaises ondes). Dans le chapitre 209, on apprend qu’elle s’est mariée à un homme d’affaires.
MaruetMoro : Les deux assistantes de Yûko. Elles passent leur temps à tourner autour de Yûko et répètent tout ce qu’elle dit. Elles sont étroitement liées à la boutique dont elles sont les piliers humains et ne peuvent en sortir du fait qu’elles n’ont pas d’âme.
Mokona :Dans cette série, Mokona a été créé par Clow et Yûko en même temps que le blanc confié à Shaolan. Ils peuvent communiquer et s’envoyer des objets malgré lesdimensions.Dans le clamp anthology 10, on apprend que le Mokona noir se nommeLarget le blanc : Soel. Le Mokona noir peut voir les esprits.
Mon avis:
J’ai adoré le dessin, plus sombre queSakuraetReservoir Chronicles: la voyanteYûukoest absolument magnifique, avec un côté « vampirique »dans ses expressions ! Ironique et mystérieuse, il est impossible de savoir à quoi elle pense ! D’autant qu’elle est capable de saut d’humeur assez imprévisibles ! Je la trouve presque plus flippante quand elle est joyeuse d’ailleurs !
La ressemblance entreKimihiro et Clow Reedest assez saisissante ! Le côté « prix à payer » concernant les voeux m’a beaucoup fait penser àFull Métal Alchémist,qui a ce même état d’esprit ! Mais ce qui est très intéressant dans cet animé, c’est le contraste entre son humour décalé et le trait, presque gothique, des dessins ! Et bien évidemment, il y a le fameux Mokona noir, adorable boule de poil à mi-chemin entre un lapin et un pokemon ! L’ayant à peine entrevu dansReservoir Chronicles, (qui a leMokona blanc comme mascotte), j’étais curieuse de savoir ce qu’il était devenu !
Côté amours, il y a la mignonne (et un peu niaise, il faut bien l’avouer) Himawari,j’ai eu beaucoup de mal à apprécier! Être aveugle à ce point, ça devrait être interdit ! En revanche, j’aime bien le « rival » Dômeki, à la force tranquille et qui a l’air d’en savoir bien plus qu’il ne le montre ! Rien n’a l’air de le surprendre, ce qui le rend très énigmatique ! Son lien mi-amitié mi-rivalité avec Kimihoro est très intéressant ! J’ai hâte d’en savoir plus !!! Même si le manga est incontestablement plus sombre, l’animé reste très agréable à regarder ! Il y a une ambiance spéciale, sombre mais sans pour autant tomber dans le gore sanguinolent, ce qui est très appréciable ! Juste pour le plaisir, une jolie vidéo illustrant la relation complexe entre Dômeki et Kimihoro:
Note : en plus de l’animé, il y a également un film d’animation,xxxHolic : Le Songe d’une nuit d’Eté sorti sur les écrans le 20 août 2005, produit par le studio Production I.G. Les évènements relatés n’apparaissent pas dans le manga mais n’en contredisent pas l’intrigue. On peut ainsi le voir comme une aventure « inédite » des personnages principaux.
À lire et à voir, si vous aimez le monde occulte et les jolis kimonos ( les costumes sont juste magnifiques *_*)
Ces derniers temps, j’ai des envies de mangas shojo, bien guimauve et bien choupis tout plein ! C’est un genre que je découvre avec beaucoup de plaisir ! Voici ma dernière découverte dans ce domaine:Oranged’Ichigo Takanoaux éditionsAkata ! Vu le nom de l’auteur, c’était juste obligé que je l’achète: entre Ichigo et Takano, mon coeur balance !Résumé:
Un matin, alors qu’elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre. une lettre du futur ! La jeune femme qu’elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu’elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu’elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette histoire. Et de toute façon, elle manque bien trop d’assurance en elle pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c’est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférente.
Mon avis:
Une histoire d’amitié et d’amour toute en finesse avec une pointe de fantastique. Chaque personnage a une touche unique et il y a une très belle complicité dans le petit groupe.J’ai beaucoup aimé l’idée de la lettre, dont le but est d’aider Naho à oser dire ses sentiments pour son camarade Kakeru. Jeune fille très timide et discrète, elle n’existe qu’en faisant plaisir aux autres. Les dessins sont plein de douceur et de nostalgie, mais c’est trompeur: cette histoire contient un drame qui couve sous les rires. L’idée du « moi du futur » est originale et exploitée de façon subtile et intelligente. Des thèmes graves sont abordés comme le suicide, la mort et la culpabilité…mais surtout les regrets. L’auteur joue la corde sensible sans jamais tomber dans le pathos ou le larmoyant.
Un premier tome magnifique qui m’a beaucoup émue ! Hâte de lire la suite !
Ce vendredi, je suis allée voir Jupiter Ascending dont l’univers à mi chemin entre Dune et les Chroniques de Riddick m’avait pas mal intriguée.
Résumé
Née sous un ciel étoilé, Jupiter Jones est promise à un destin hors du commun. Devenue adulte, elle a la tête dans les étoiles, mais enchaîne les coups durs et n’a d’autre perspective que de gagner sa vie en nettoyant des toilettes. Ce n’est que lorsque Caine, ancien chasseur militaire génétiquement modifié, débarque sur Terre pour retrouver sa trace que Jupiter commence à entrevoir le destin qui l’attend depuis toujours : grâce à son empreinte génétique, elle doit bénéficier d’un héritage extraordinaire qui pourrait bien bouleverser l’équilibre du cosmos…
Mon avis:
Je ressors de ma séance ciné avec un sentiment d’inachevé. Esthétiquement, rien à dire, ça envoie du pâté. Mais l’histoire aurait pu être beaucoup mieux exploitée. Pourquoi, pourquoi un scénario aussi mince qu’un papier franchement ! En gros, des méchants extra-terrestres qui exploitent les humains et la Terre comme une ferme. Et que le produit qui est exploité est le Temps. Au milieu de tout ça, la vie de Jupiter Jones, une immigrée russe qui gagne sa vie comme femme de chambre. Ces scènes font d’ailleurs très bizarre au milieu de cet univers spectaculaire.
Je ne suis pas une grande fan de Mila Kunis. Cependant, la voir en héroïne de SF change un peu de ses rôles précédents. Je me suis pas spécialement attachée à elle en « majesté » Jupiter Jones. J’aurais pensé qu’elle aurait des pouvoirs surnaturels ( la jolie scène des abeilles) mais non, même pas : Les abeilles reconnaissent juste sa « royauté » !
Channing Tatum est certes bad-ass avec ses bottes volantes et ses flingues. Dommage, car il y avait un certain potentiel dans son personnage de prime abord froid et assez sauvage dans le genre.. Malheureusement, nos deux tourtereaux ont autant d’alchimie que le feu et l’eau: ça fait pshiiit ! et plus rien ! Et les dialogues « romantiques » avec Jupiter: pitié !!!! avec une mention spéciale à cette réplique:
Caine: Dans mon monde, je suis plus de ce qui se rapproche le plus d’un chien…*regard de chien battu*
Jupiter: Mais j’adore les chiens ! *regard à la Kristen Stewart*
Douglas Bouth, dans le rôle de Titus, est aussi l’une des belle tête (à claques) du film: Ses allures mielleuses de fils à Papa ainsi que son hypocrisie m’ont juste donné envie de l’envoyer promener dans l’espace inter-sidéral ! J’ai regrèté que le gentil loup Caine ne le tue pas !
Seul Eddie Redmayne sauve le film : j’ai bien aimé son personnage de méchant torturé, obsédé par le pouvoir, mais aussi par sa mère, dont Jupiter est le portrait craché. La façon dont il la calquait sur Jupiter m’a fascinée.
L’aspect jalousie fraternelle aurait gagné à être plus développée. La relation pleine de faux-semblant entre les 2 frères et la soeur avait de bonnes ficelles; mais une fois encore, le sujet n’est que survolé. D’ailleurs, la famille est au final le thème central de l’histoire: La guerre de pouvoir entre Kalique, Titus et Balem, l’amour que Stinger éprouve pour sa fille, et l’amour de Jupiter pour sa mère.
Bref, ce qui aurait pu être une fable sur le pouvoir et la lutte des classes, une réflexion sur le « tout consommer » (argent, génétique, planète, Temps), vire au blockbuster bancal qui comble les vides avec des scènes de guerre à la Star Wars et des costumes façon Hunger Games.
Et voici un livre « redécouvert » dans ma bibliothèque, dont je ne me souvenais même plus qu’il était en ma possession ! Ni une, ni deux, je l’ai attaqué avec curiosité…et je me suis prise une grosse claque !
Parti de son pays natal ravagé par la guerre,M. Linhrefait sa vie dans un nouveau pays où il rencontreM. Bark,un gentil vétéran de guerre, qui a servi dans son pays natal. M. Linh a une petite fille, nomméeSang Diû, ce qui, dans la langue de son pays, veut dire« Matin doux ».Ses parents sont morts, et la scène est gravée au fer rouge dans la tête du vieil homme.
La petite fille de Monsieur Linhest un roman sur l’exil et le devoir de mémoire. Monsieur Linh a dû fuir son pays, chassé par la guerre. Avec lui, les souvenirs des atrocités vécues là-bas. Seule, sa petite fille lui permet de tenir. C’est son trésor, son pilier, son repère. Dans ce nouveau pays, il se sent perdu, il regarde sans voir, mange sans sentir le goût des aliments, parle à peine. Il a du mal à comprendre cette nouvelle langue et reste dans son coin.
Mais son ami, M. Barkva, petit à petit, lui réapprendre à vivre et lui faire comprendre qu’une nouvelle vie est possible. C’est donc un livre engagé, qui laisse réfléchir quant à l’accueil des immigrés : que leur offrons-nous ? Qu’est-il vital de leur offrir ? La fin m’a tirée des larmes car je ne m’attendais absolument pas à ça ! Et en même temps, c’était tellement… logique !
L’écriture est simple, pure, presque dépouillée. Le drame est en filigrane. Il se devine au fil de la lecture pour finalement éclater comme une bombe à la toute dernière phrase !
Un livre poignant, intense, et en même temps d’une extrême pudeur ! Une superbe découverte !
Si un jour, un film sur la vie deJK Rowlingse fait, j’ai trouvé la personne rêvée pour le rôle: Gillian Anderson ! La ressemblance est vraiment étonnante !!!